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C-fatnassi
1 critique
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5,0
Publiée le 17 mai 2024
Quel beau travail pour un premier film ! Bravo au réalisateur. Le scénario est prenant et l'interprétation des acteurs est poignante. Une belle fin pleine de sens.
Un film rythmé et prenant aux tripes du début à la fin. Une belle première réalisation avec un casting impressionnant avec Jeremy Ferrari qui est excellent dans ce premier rôle où l’on n’attendait pas et Golshifteh Farahani qui est magnifique dans ce rôle et tellement convainquante.
Du ciné coup de poing à la Kourtrajmé, qui clive comme Sheitan en son temps m, pas étonnant. Un réal qui n'est ni dans la complaisance, ni dans l'essentialisation. Des performances d'acteurs viscérales, le petit Amine ainsi que Mathieu Spagnet qui joue Kévin sont extrêmement convaincants, Jérémy Ferrari, vraie découverte dans un rôle dramatique et Golshiftet, faut-il vraiment la présenter ? Pas de temps morts, un univers poignant et original, une manière de flirter avec le fantastique très maline, une envie de voir la quote. Bref, perso j'adhère. Bravo.Jibé Andantino.
Les acteurs sont excellents, le scénario est captivant et la réalisation est superbe. Une très belle expérience cinématographique que je recommande vivement. À voir absolument !
Le film m'a complètement captivé du début à la fin. La réalisation est impeccable, avec une direction artistique à couper le souffle. Les acteurs livrent des performances exceptionnelles, donnant vie à des personnages profonds. Le scénario est à la fois innovant et émouvant, nous emmenant dans un voyage riche en émotions et en réflexions. La bande sonore sublime chaque scène, ajoutant une dimension supplémentaire à l'histoire. Un chef-d'œuvre je recommande vivement à tous les amateurs de bon cinéma.
Je suis allé voir un film qui raconte la traque d’une femme. Je me suis trouvé traqué dès le début par une histoire et une interprétation qui ne laisse personne indifférente… J’ai compris à la fin du film que la meilleure des ROQYAs pour un enfant, c’est l’amour d’une mère Merci pour ce film qu’il faut absolument aller voir …
Bizarre la vingtaine d'avis hyper positifs sur le film provenant tous d' abonnés tout nouveaux.
Bref, Roqya est un film complètement raté pour moi : - psychologie sommaire voire caricaturale des personnages ( par ex Jules, le père de Kévin mais les autres aussi dont l'héroïne ), - action très vite réduite à un film de course-poursuite très pauvre et interminable, - les comédiens surjouent leur rôle déjà bien limité par cette psychologie sommaire et la pauvreté de l'action.
Rien à voir avec ma critique mais à l'égard des spectateurs un peu"animalistes" : utilisation d'animaux vivants assez cruelle ou triste bien souvent.
Film captivant et interpellant de part son rythme, ses acteurs et l'histoire qu'il traite. Cependant, je ne comprends pas là où le réalisateur veut nous emmener.
Le film débute très mal, d'abord et avant tout parce que le personnage principal Nour, s'avère particulièrement antipathique et ce n'est pas les précisions du réalisateur qui arrangent les choses. Le cinéaste n'a donc pas franchement réussit son projet ; Nour/Farahadi ne sa bat pas contre coutumes et/ou religions, elle est au contraire très claire sur le sujet, elle l'explique même à son fils ce n'est que du business et donc le capitalisme lui va très bien, quand bien même il serait masculin, le seul mâle qui lui gâche la vie reste celui qu'elle a choisi comme père de son fils. Par là même on ne voit pas bien les interrogations qui supposerait un semblant de suspense, non elle n'est pas une sorcière, elle est même très terre à terre, il n'y a finalement aucune porte ouverte, le récit est limpide et ne repose donc que sur le survival, un survival dans une cité où une femme est prise comme la sorcière à envoyer au bûcher. Mais heureusement le film surnage (dans le dur !) grâce à une très bonne instauration d'un climax anxiogène qui s'étoffe soudain, une montée en puissance violente dès l'"indicent" qui prend au tripe et ça frappe fort. C'est le point fort du film. Site : Selenie.fr
Le premier long métrage de Saïd Belktibia, explore la thématique de la sorcellerie moderne. Le film suit Nour, une mère célibataire qui vit de la contrebande d'animaux exotiques pour des guérisseurs. Accusée de sorcellerie après une consultation qui tourne mal, elle devient la cible d’une traque brutale, alimentée par les réseaux sociaux, qui la sépare de son fils. Le film souffre d’un manque de cohérence narrative. La complexité de Nour, à la fois héroïne et anti-héroïne, n’est pas toujours bien exploitée. Le film oscille ainsi entre réalisme brut et métaphore fantastique sans toujours trouver son équilibre.
Golshifteh Farahni incarne une mère séparée qui revient régulièrement de ses voyages avec des animaux exotiques entassés dans son petit appartement d'une cité sensible. Quand elle vient en aide au fils d'un voisin et que celui-ci se suicide, va alors s'engager une course poursuite pour celle que l'on accuse de sorcellerie. Pour son premier film, Saïd Belktibia se lance dans le cinéma de genre (à l'image de "Vermines"), mêlant traditions ancestrales et course poursuite. Même avec une G. Farahni en grande forme pour se protéger, mais aussi sauver son fils de toute cette agitation, le film se perd quelque peu dans le mysticisme et devient fatiguant à suivre,spoiler: surtout quand l'on assiste à un final bâclé de la sorte . Dommage car les acteurs sont bons, notamment le novice Jérémy Ferrari.
Pour son premier film, le jeune Said Belktibia nous gratifie d’une œuvre qui dénote vraiment dans le paysage cinématographique français. Un film qu’on pourrait qualifier d’OFNI (Objet Filmique Non Identifié). Une bizarrerie qui demeure pourtant et paradoxalement très accessible, c’est-à-dire que n’importe quel spectateur qui aime les films de genre et les thrillers pourrait apprécier. Ce que l’on entend par là, c’est qu’en dépit de l’étrangeté de la chose, on n’est pas dans du film d’auteur, du cinéma expérimental ni même dans un domaine si particulier qu’il ne touchera que quelques personnes. Sa singularité vient plutôt du fait qu’il investit de manière très contemporaine, de nos jours donc, un domaine qu’on croyait faire partie du passé, en l’occurrence la sorcellerie et le vaudou. Et « Roqya » choisit de traiter cela sous l’angle du film de traque en plus de situer l’action dans une cité HLM d’un quartier chaud de la banlieue parisienne, ce qui aboutit à mélange détonnant et inattendu.
On apprécie donc beaucoup l’audace d’une telle proposition et son originalité rafraîchissante quand bien même cette première œuvre n’est pas exempte de nombreuses maladresses propres aux premiers films justement. Il y a déjà cette première séquence à l’aéroport qui se termine de manière surprenante et incroyable mais qui semble n’avoir aucune utilité pour le reste du récit et de l’intrigue si ce n’est de faire joli. Ensuite, la manière dont la traque commence et les raisons pour lesquelles le personnage principal subit un lynchage est un peu poussive et peu crédible. Pareillement, le final dans la clinique de marabouts se présente comme bien trop facile pour elle et donc, encore une fois, peu crédible. Il y a également quelques séquences bizarres pour rien et un sentiment étrange qui s’en dégage. Enfin, « Roqya » souffre de n’avoir aucun personnage sympathique auquel on a envie de s’identifier si ce n’est le gamin. Et encore... Le cinéaste ne parvient jamais à faire paraître son héroïne autrement qu’antipathique et égoiste.
Malgré cela, le film est plutôt haletant et captivant tout du long, sans baisse de rythme et il nous plonge dans un microcosme vraiment unique. En outre, on met ici le doigt sur certaines croyances archaïques au sein des cités de la part de certaines populations qui font vraiment peur en 2024... Ça pue le réalisme et c’est bien de mettre le doigt dessus tout comme la manière dont les réseaux sociaux deviennent des tribunaux publics pour ramollis du bulbe et fanatiques. Ensuite, sur le versant du film de traque en cité, « Roqya » excelle dans des courses-poursuite vraiment haletantes et bien filmées (pas forcément belles plastiquement mais très énergiques). Le film nous plonge dans les bas-fonds d’une cité (la scène dans les caves est effroyable) avec brio et optimise parfaitement son décor peu commun pour un tel sujet. Au final, un sympathique mais parfois maladroit film de genre à tendance horrifique comme on n’en voit jamais en France. Rien que pour ça...
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