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Sir Dralink
25 critiques
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2,5
Publiée le 19 septembre 2024
Je ne recommande pas ce film au visionnage.
Plusieurs raisons me pousse à donner ce conseil. La portée historique de l'histoire qui est raconté avec ce film devrait être puissante. Sauf qu'en explorant le mystique et le survival, le film n'atteint pas ce qu'on est en droit d'atteindre de ce genre de film. Les trente premières minutes étaient pourtant d'une efficacité redoutable, un mélange habile, noir, et puissant qui brossait un tableau de maître. Pourtant, le tableau ne sera pas achevé. Les personnages sont souvent abandonnés ou jetés avec trop peu pour convaincre le spectateur (notamment Mme La Victoire, et le père et fils Larcenet ; d'ailleurs je ne vois pas l'utilité du personnage du fils Larcenet mais ça c'est un autre sujet).
Je regrette que l'ambiance thriller qui a régné durant quelques minutes ne fut pas plus longue car je pense que le réalisateur pouvait tenir quelque chose de très fort de cette façon.
L'une des grandes raisons qui me poussent à mettre 2.5/5 et pas moins, c'est le sentiment de ne pas avoir su apprécier la proposition de l'auteur et d'avoir imaginé le film d'une autre manière avant de l'avoir vu (merci la bande annonce).
Une chasse à l’homme dans ce film sur l’esclavage pas très intéressant, on aurai aimé un scénario plus profond.. Ni Chaînes Ni maîtres commencé assez bien mais les 3/4 du film est ennuyant et la dernière demi heure est insupportable
Rien de nouveau sous le soleil ! Un énième film qui n'apporte rien de nouveau sur l'esclavage. Peu d'étude de personnages, course poursuite un peu longue.. et le mysticisme qui apparaît vers la fin est un peu pénible
Long, cruel et sans aucune histoire autre qu’une course effrénée dans la jungle.Camille Cottin n’est pas du tout à sa place dans ce rôle de tueuse d’esclaves.. Suis parti au milieu ! Sans regret !
Après avoir bien montré les horreurs d'un système dont la France a beaucoup profité, le film devient trop scolaire, ce qui affaiblit son message et rend l'ensemble un peu ennuyeux. Original mais imparfait, il contient quelques longueurs et erreurs qui réduisent son impact.
La première partie est plutôt réussie, prenante et intéressante puis le propos devient vite confus, en un mélange de scènes répétitives et mystiques. Les acteurs sont plutôt bons mais on n'est jamais saisi malgré le propos du film. Le rythme du film pose problème surtout sur la fin. C'est très moyen au final.
Le drame de l’esclavage ramené à une (longue) course poursuite menée par une cinglée et ses deux fils debiles, derrière des marrons qui cherchent le nord
Ni Chaînes ni maîtres est partout et nulle part, emprunte à la poésie d’un The Red Line et à la brutalité d’un 12 Years a Slave (Steve McQueen, 2014), oscille entre l’onirisme et le réalisme, confronte les différents partis et leur point de vue respectif, se complaît dans spoiler: les cavalcades des Blancs que la mise en scène place sur le même plan que la fuite des Noirs avec une musique rappelant le thème avec orchestre et percussions d’un Jerry Goldsmith pour Planet of the Apes (Franklin Schaffner, 1968). Dit autrement, le réalisateur Simon Moutaïrou signe un premier film incapable d’imposer une vision cohérente, soucieux de rétablir un dialogue entre les cultures mais, en même temps, de faire triompher un sentiment communautariste que redouble l’absence volontaire de traduction offerte au chant final, signifiant que nous, spectateurs qui ne parlons pas la langue des protagonistes, sommes exclus de leur cercle et étrangers à leur cause. Les bonnes idées de réalisation, notamment les plans en vision suggestive par déformation des focales, sont répétées ad nauseam ; de même, la caractérisation des personnages les transforme peu à peu en cires d’un musée ou en figures d’un manuel scolaire, uniquement définis par ce trait spécifique. Dès lors, comment espérer construire un sentiment de révolte et justifier le raccord à une violence originelle ? Le montage procède par ellipses malheureuses et nuit à la puissance de certaines séquences – pensons par exemple à spoiler: la découverte de la plage , qui n’advient pas dans la durée mais comme un simple étape du scénario. Malgré une efficacité d’exécution, voilà un premier film didactique et maladroit.
Ce n'est pas un mauvais film. Simon Montaïrou maîtrise bien sa caméra et sa mise en scène mais il y a un problème dans le scénario. Le début du film montre la condition des esclaves dans une plantation et c'est très réussi. La violence est perceptible dans le travail, la vie quotidienne et les relations entre les hommes. Mais très vite, on passe de 12 years a slave à Apocalipto. Le film se transforme en une interminable course poursuite qui occupe plus de la moitié du temps. Le réalisme devient romanesque. Et que dire de cette fin onirique ? Un film qui aurait pu être réussi mais qui a manqué de cohérence scénaristique. Dommage.
Au début, l'histoire n'est pas mal , Benoît Magimel au premier plan, nous avons un bon visuel sur le travail des esclaves. Ensuite la fille de l'un d'entre eux disparaît, malheureusement trop de vide dans ce passage , les esclaves parlent entre eux dans une grotte, il ne se passe rien dans le film. Une incohérence au niveau du berceau retrouvé dans l'eau, où est passé le bébé ? Le rôle donné à Camille est trop différent de ce que le public connait, l'humour... On s'en éloigne trop et on perd le spectateur .
Si l'intention de présenter l'esclavagisme français est louable, d'autant que peu de cinéastes ont parlé de cette triste page de notre histoire, on peut réellement se poser de nombreuses questions sur le récit et la forme du film. Avec un tel sujet, comment louper un film? M'ayant bien ennuyé pendant les trop nombreuses et longues courses-poursuites faisant le corps du film, je n'ai cessé de me poser la question. L'intrigue est bien mince, pourquoi pas, vu le contexte historique qu'il aurait fallu développer tant il est passionnant et si peu enseigné. On est en 1759 dans l'île Maurice à l'époque française. Pourquoi ne pas avoir construit le film autour de la description de ce qu'était une fabrique de canne à sucre, de comment était établi l'organisation autour de l'exploitation (dans tous les sens du terme) Les personnages sont intéressants, mais ils ne sont pas assez renseignés psychologiquement pour nous intéresser. Certaines scènes sont très réussies comme celle ou le héro du film doit réciter une page de la création dans la bible. On enseignait alors aux noirs qu'ils avaient été crées le cinquième jour de la semaine comme les animaux, alors que les maîtres, blancs, eux avaient été crées le 6ème jour à la fin de la création du monde par Dieu. Hélas ces renseignements historiques aussi importants pour comprendre l'origine de l'esclavagisme (une justification religieuse trahie) sont trop vite passés pour montrer des scènes de violences physiques insupportables à regarder. Les violences physiques finalement semblent plus dures que le contexte d'assertivement. C'est pourtant lui, que le réalisateur aurait dû rendre le plus insoutenable. La condition humaine réduite en esclavage aurait dû être présentée comme plus dure que l'expérience de la vie elle-même. La caméra à l'épaule essaie de rendre la tension pendant les traques mais tout cela rend encore une fois le film difficile à regarder. Heureusement reste le quart d'heure de la scène finale, qui lui, vaut de supporter les une heure trente du film. Une vraie réussite, mais qui arrive un peu tard. Dommage.
Un peu déçu par ce film, non par par l'histoire qui aurait pu être très intéressante mais par le manque de développement des personnages qui vient rendre le tout assez fade. Le manque de dialogues rend certaines scènes très longues et surtout ne permet pas de traiter les personnages en profondeur, notamment pour Lavictoire dont l'histoire laisse envisager des rebondissements à la fin du film....et en fait non, on en fait rien. Les scènes de spiritualités sont assez étonnantes, on s'attend à justement contrer les croyances catholiques fictives en apportant du réel ou du concret dans cet obscurantisme, pour qu'au final le protagoniste tue Lavictoire grâce à sa propre religion, à la limite du fantastique.
Certes, il y a de beaux paysages, bien qu’il fasse souvent sombre et qu’il y ait de la pluie je ne sais pas comment ils ont réussi à transformer une île aussi ensoleillée et paradisiaque que l’Île Maurice en quelque chose d’aussi sombre. certes, Benoit Magimel est-elle excellent dans ce type de role ambiguë. certes, le film n’est pas totalement mauvais, mais il y a beaucoup de séquences qui convoquent surnaturel qui cassent le rythme. Cependant si on tient compte du fait que c’est la première fois à l’écran français qu’on peut voir une situation d’esclavage, du point de vue de la communauté concernée, l’on peut être sensible a une certaine poésie dans l’acte final m. Mais J’attendais la révolte et la vengeance et j’ai eu la résignation donc je suis déçu
La première partie de ce film, assez réussie, nous plonge dans l’horreur des plantations de canne à sucre avec un Benoît MAGIMEL très à l’aise dans son rôle d’esclavagiste efficient. Puis, tout à coup, Camille COTTIN prend le pouvoir et le cadrage, le scénario, le jeu des acteurs, bref l’intégralité du film deviennent du grand n’importe quoi, à tel point qu’il me semble m’être endormi en plein milieu de la jungle. A mon réveil, un groupe d’esclave sorti de je ne sais où, chantait sur une plage avant de se jeter dans l’océan, indiquant ainsi aux spectateurs qu’il était temps pour eux de se jeter hors de la salle de projection, ce qui me permet de témoigner que la liberté est vraiment notre bien le plus cher…