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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    Nicolas Métrich
    Nicolas Métrich

    27 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    Enfin un film sur la traite négriére , c' est tellement rare !

    On n' apprend pas grand chose sur la traite négriére , seulement que à la première tentative d' évasion , l' esclave est marqué au fer rouge , d' une fleur de Lys .
    Que à la 2 éme tentative d' évasion , il a les oreilles et les jarrets coupés .
    Et que à la 3 éme tentative d' évasion , c' est la mise à mort de l' esclave .
    Mais ça je le savais d' avance. pour avoir lu le livre " code noir ", un livre sur la traite négriére .

    Par contre c' est un trés bon film , avec un bon scénario , une bonne histoire , des émotions intenses , du suspens et de l' action .
    Catherine C.
    Catherine C.

    9 abonnés 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Le film raconte la vie d’esclaves sur l’île Maurice en 1759. D’entrée, le ton et le rythme sont donnés et les images sont très dures. Puis vient la traque au milieu de ces magnifiques paysages. A noter que la photographie et surtout les couleurs sont superbes alternant en couleurs colorées ou très noires dans la nuit. L'acteur jouant le père est très expressif et intense. J'ai été séduite par le jeu de Camille Cottin dans un rôle noir, ignoble.
    Flocon
    Flocon

    10 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Un film sur la quête de dignité de ceux que l'on réduit à l'état bestial. A la splendeur naturelle de l'île Maurice s'oppose l'uniformité des plantations où règne la cruauté et l'injustice du système esclavagiste et où la chrétienté a pétri des convictions, rappelant combien elle a toujours servi son propre pouvoir et les pouvoirs temporels qu'elle soutient au détriment des plus faibles.
    La dimension spirituelle, tant par les traditions culturelles africaines que l'affection et le lien à ses morts restitue, en ouverture comme au fil de sa fuite, une âme à Cicéron l'esclave qui redevient Massamba l'homme.
    La bande originale est belle et le final poignant.
    Simon Bernard
    Simon Bernard

    151 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Massamba et Madi (renommés Cicéron et Colette par leurs esclavagistes) sont père et fille. Elle souhaite fuir la plantation de canne à sucre, lui la pousse à devenir couturière dans le monde des blancs. Suite à la visite du nouveau gouverneur de l'Isle-de-france, les deux esclaves tombent en disgrâce et s'enfuient, pris en chasse par "la victoire". En salle le 18 septembre.

    spoiler: "Ni chaînes ni maîtres" prend place dans un décor intéressant et tragique : la traite des noirs sur l'île Maurice. Le film parvient à nous montrer les différents points de vue existants à l'époque sur la question et on sent poindre la génération des lumières. Il y a beaucoup d'action à l'écran et on a affaire à un divertissement efficace pendant la chasse grâce à un casting qui tient totalement la route et quelques twists. J'ai toutefois trouvé l'intrigue inégale dans ses différentes parties avec trop de scènes de poursuites et pas assez de moments où la psyché des personnages est creusée. Ils n'interagissent que peu entre eux finalement et c'est un peu dommage.
    Isaly13
    Isaly13

    41 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Un récit tendu et déchirant, une superbe réalisation et des acteurs magnifiques ! A voir absolument.
    Nadia L
    Nadia L

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2024
    Esclaves dans une plantation de canne à sucre à l’île Maurice au XVIIIe siècle : un récit sur la colonisation et ses dérives.
    Un film haletant, empreint de mysticisme, poignant, magnifique et des acteurs au top, visiblement portés par l’Histoire.
    Au-delà du message, c'est une ode à la liberté où la dignité triomphe de la soumission.
    Attention toutefois, certaines scènes sont violentes (voire cruelles). Mais on les sent arriver, les petites âmes sensibles peuvent fermer les yeux...
    Isabelle K.
    Isabelle K.

    3 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 septembre 2024
    Ni chaînes ni maîtres, de Simon Moutaïrou

    Mais à quel prix.

    Sur l’Isle-de-France (Maurice), dans l’océan Indien, le Royaume de France a délégué l’administration de sa colonie de marrons à la Compagnie française des Indes orientales. C’est une île propice au commerce d’esclaves avec Madagascar.

    Sur cette isle paradisiaque du premier empire colonial français, forêt vierge luxuriante, sable fin immaculé, eaux turquoise cristallines, les maîtres, blancs, surveillent, fouettent et punissent leurs marrons, nègres. La fuite de ces derniers a trois conséquences, selon le Code noir : le tatouage au fer chauffé à blanc, la mutilation et la mort. On ne se soustrait pas impunément à l’esclavagisme, même si tous rêvent de s’affranchir.

    Il y a deux sortes de blancs : le colon, qui domine ses terres fertiles avec un zèle qui préfigure celui des bureaucrates de la IIIe République. En l’occurrence : Eugène Larcenet, dans sa riche plantation de canne à sucre (car, est-il utile de le rappeler, tout n’est jamais qu’une question de territoires prodigues, dès lors que la domination s'installe). Le mercenaire : Madame La Victoire. Sans foi ni loi et un peu plus encore : une femme soumise à la sainte Église catholique qui croit davantage en la vertu du châtiment, en public, qu’à la mort.

    Mati vit avec son père Massamba dans une case (quand je repense à mes années #clubmed en #case à l’âge de Mati, un frisson me parcourt et me glace), depuis la mort de leur mère, en fugitive. L’esprit de celle-ci, vivace, sensuel et poétique, anime et guide celui de Massamba. Mati va s’évader, elle sait son plan comme Madame La Victoire ses prières : il lui suffit d’atteindre ce lieu dont on parle, avant d’embarquer pour Madagascar. Elle ne croit pas à la chimère. Déterminée elle l’est comme tous ceux qui n’ont d’autre choix que la migration, au service de leur dignité et de la liberté. Au service de la conquête de leur humanité.

    Sauf que le marron est avant tout un nègre (versus un humain) : sans âme ni statut. Le nègre est l’égal de l’animal : une proie, captive de la barbarie humaine. Même Paul de Tarse, qui déclame l’égalité dans ses épîtres « Car vous tous, vous êtes un dans le Christ Jésus », « exhorte les esclaves à être soumis à leurs maîtres, à leur plaire, en toutes choses, à n’être point contredisants. »

    Paul de Tarse me rappelle d’ailleurs -maudites circonvolutions de l’esprit- à quel point les Arméniens, sous le joug Turc, ne figuraient rien d’autres que des infidèles, des chiens, en Cilicie et dans l’ensemble du premier royaume chrétien d’Arménie. Aux dissidents, on ne réservait pas d’autre peine que celles réservées aux nègres : le tatouage au fer rouge, l’islamisation forcée, l’amputation arbitraire.

    Mati s’enfuit donc et le film commence. Son père à ses trousses. Madame La Victoire, son molosse et ses fils dociles, à leur trousse. Une chasse au marron haletante et sanguinaire. Une traque infernale, jusqu’à ce que Massamba se relève. Cette fois, il invoque le pacte de sang. Ni chaînes, ni maîtres.

    Une chasse à l’homme aussi fracassante que l’image est magnifiée par toute la beauté de l’île. Des paysages à couper le souffle au sens littéral. Face à l’inhumanité, on étouffe. Une mise en scène au raffinement et à la distinction inversement proportionnels au propos. Un coup de maître du réalisateur et scénariste Simon Moutaïrou, inspiré pour s’emparer de l’un de ces « mythes fondateurs » qui font la France car précise-t-il, « on ne gagne rien à laisser les choses sous le tapis. » Au fond, les générations de taiseux ont réussi. Sciemment mais inconsciemment, leur silence obstiné et leur refus du passé a su donner naissance à une descendance d’artistes miséricordieux et véristes, surtout vertueux.

    Quant aux acteurs : ce film les consacre, à égalité : Thiandoum Anna Diakhere, Ibrahim Mbaye, Camille Cottin, Benoît Magimel en premier lieu.
    Neptune2
    Neptune2

    1 abonné 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2024
    J'ai beaucoup aimé ce film. Tout d'abord parce qu'il traite un sujet extrêmement délaissé par le cinéma: le marronnage, ce retour à la liberté de personnes arrachées contre leur gré à leur terre et à leurs racines pour service le commerce occidental. Il se trouve que j'ai découvert très récemment ce phénomène historique en lisant "La sagesse des lianes". Ensuite, il y a de belles prises de vue artistiques, les acteurs sont bons et convaincants, rien n'est prévisible dans le déroulement de l'histoire, et le sujet est très bien rendu. En sortant de ce film, j'ai eu envie de me documenter, sur le plan historique, sur le marronnage, sa répression par le royaume de France, etc... puisque c'est un sujet qui n'avait pas non plus été abordé pendant la scolarité...Voici un extrait de Wikipedia: "Selon un épisode célèbre de l'histoire de l'île Maurice, un important groupe d'esclaves n'hésita pas à se précipiter dans le vide du haut d'un rocher élevé (le Morne Brabant dans le sud de l'île) lorsqu'ils se retrouvèrent acculés au bord d'une falaise par des hommes qu'ils prenaient pour des chasseurs. Ils n'étaient en fait que des messagers chargés de leur annoncer l'abolition de l'esclavage...
    Isabelle Dormal
    Isabelle Dormal

    3 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2024
    Je m’attendais à un film extrêmement violent. Mais ici la violence ne sert que les propos de la violence des conditions de l’esclavage.
    Belle prouesse des acteurs, du réalisateur et du cameraman.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    301 abonnés 399 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    (...) Le passage de la description au thriller, parfaitement maîtrisé et servi par la musique d’Amine Bouhafa, a pour objet de nous placer dans la peau des esclaves. L’insistance sur la meurtrissure des chairs participe de cet objectif. Les esclaves ne sont plus une masse impersonnelle mais des humains torturés et pourchassés s’ils tentent de s’échapper. C’est ainsi que dans sa tentative de retrouver Mati, Massamba gagne en humanité jusqu’à affirmer dramatiquement sa dignité. Il est celui en qui s’identifier, d’autant plus qu’il finit par épouser la résilience de sa fille. Il fait passer le récit d’une reconstitution historique à la représentation des enjeux du présent incarnés par le mouvement Black Lives Matter. Lire l'intégralité de la critique sur le site d'Africultures : http://africultures.com/ni-chaines-ni-maitres-de-simon-moutairou-16160/
    Imane8
    Imane8

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Le film est très touchant et assez bien rythmé, le jeu de Camille Cottin est bluffant je trouve qu’il faut absolument allez le voir
    Dumontcamille237
    Dumontcamille237

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2024
    Film, super bien réalisé, pas déçu super intéressant. Pour moi c’est une innovation du film français.
    Je recommande!!!
    Jean Bol
    Jean Bol

    9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 septembre 2024
    Ce film nous plonge dans l'atmosphère de cette époque et nous fait ressentir la souffrance et la menace existentielle des hommes et femmes niées dans leur humanité sous couvert de légalité étatique et religieuse. Les acteurs sont excellents et les prises de vues en extérieur époustouflantes.
    Isabelle
    Isabelle

    1 abonné 75 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2024
    Très bien ce film même si c'est particulièrement éprouvant à regarder sans penser que ça a réellement existé.... Une des, helas, trop nombreuses folies des hommes... Tous les acteurs sont formidables.
    Cami
    Cami

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2024
    Un très bon film en tout point. Un scénario original qui permet une représentation réaliste de ce que devait être le maronnage et la condition des esclaves. L'histoire, l'esthétisme du film, et le jeu d'acteur vous tiennent en haleine et vous emporte avec les personnages jusqu'au bout. C'est aussi un film nécessaire pour rendre compte de cette réalité historique souvent ignorée.
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