Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
lecinéaddict
19 abonnés
21 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 12 septembre 2024
Je suis allé voir Ni chaînes ni maîtres en avant-première. Tout comme le reste de la salle, j'ai été bouleversé par ce film magnifique et nécessaire. L'image est sublime, la musique subtile et prenante et les acteurs très émouvants.
Ni chaînes ni maîtres est tout d’abord un film nécessaire, venant mettre fin à des décennies de cécité du cinéma français sur l’esclavage. Mais il n’est pas qu’un film puissant et engagé. Ni chaînes ni maîtres est aussi un film de cinéma avec des acteurs formidables (Ibrahima Mbaye et Thiandoum Anna Diakhere), une musique entêtante et des images magnifiques. On en sort bouleversé. À voir absolument
Bouleversant, une claque de cinéma. Un film qui nous prend au cœur et aux tripes. Précision du jeu d’acteurs, lumière sublime, mise en scène ambitieuse. C’est rare de voir autant de souffle dans le cinéma français. Mais surtout un film nécessaire sur un sujet jamais abordé par le cinéma français : l’esclavage. À la représentation de la victime expiatoire, « Ni chaînes ni maîtres » préfère la figure héroïque et fière du marron. Enfin !
Bouleversant, inouï de sens, immense de technique.
Paris est placardé de l’affiche de ce film, qui ne pourrait plus le mériter.
Présenté et orchestré par une équipe jeune, audacieuse et de toute évidence profondément sensible, Ni Chaînes Ni Maîtres n’a pas bien tardé à me convaincre.
Qu’importe réellement la note, cette œuvre est un devoir de mémoire, d’histoire nationale et d’humanité indispensable dont la France n’a jamais été capable auparavant, cinématographiquement mais pas seulement, et qui s’avère de surcroît un tour de force en tant que première production de son réalisateur, et révélateur de talents grandioses. La photographie est sans pareille, d’une sensorialité rare, la lumière et le son se font émotionnellement écho.
La réussite est indéniable, le message vital - et à ce titre bien trop oublié, pris pour acquis.
Qu’importe les chiffres, les critiques, les César, la page dédiée des manuels, la vérité persistera. Vous ne faites effectivement peut-être pas l’histoire, mais vous lui rendez justice
Ni chaînes ni maîtres est un film audacieux qui plonge dans l'histoire du marronnage, mettant en lumière la résistance des esclaves fugitifs à l'ordre colonial sur l'île Maurice au XVIIIe siècle. Simon Moutaïrou, inspiré par son héritage béninois et les récits d’esclavage, livre une œuvre à la fois puissante et poétique. La force du film réside dans sa représentation inédite des marrons, héros oubliés, et dans l'exploration de leur quête de liberté. Le contraste saisissant entre la beauté de l'île et la brutalité du système esclavagiste amplifie l'impact émotionnel. Le choix du "survival" donne un rythme haletant à cette fresque historique, qui questionne également les oppressions contemporaines, résonnant ainsi avec notre époque.
Pour son premier long métrage, ce réalisateur choisit un thème historique sur l’esclavage au 18ème siècle à l’Isle de France (aujourd’hui l’Ile Maurice). Il retrace les conditions inhumaines et atroces des esclaves face aux colons français de cette époque. On suit ainsi la révolte d’un esclave et sa fille. Le film tourné à l’Ile Maurice nous donne l’occasion d’admirer de beaux décors naturels mais l’ensemble de la réalisation ne m’a toujours paru bien maitrisé et les séquences du film ne s’enchainent pas toujours très bien ce qui diminue l’intérêt du spectateur.
Bernard CORIC
(film visionné en projo de presse le 09/09/2024 au Club 13 à PARIS)
Vu en avant premiere au cours de la semaine aime et decouvre tout a l heure
C est un film prenant. .. J ai sursauté... J ai eu des frissons...
C est tellement rare ....
A un moment donné, je suis comme rentrée dans le film, comme si j étais avec eux .... Je "me suis sentie sortir du film", je ne sais comment l expliquer, j ai été happée par l histoire !
... Je le conseille vivement, un beau film ! J aurais aimé aller à une avant premiere avec réalisateur, ca devait être vraipent super intéressant !!
Un drame au sujet important mais qui ne m'a pas vraiment bouleversé comme je l'espérais, en comparaison avec d'autres films sur l'esclavage qui sont plus percutants. Pourtant la première partie est assez poignante, mais quand vient cette chasse aux esclaves, le rythme commence à s'essouffler, l'histoire devenant lente avec des scènes répétitives. À demi-convaincue...
Les américains nous ont pondus beaucoup de films sur l'esclavage, mais force est de constater qu'en France, on retrouve moins ce sujet.
Premier film de Simon Moutaïrou, celui-ci choisit de mettre en lumière l'histoire de deux esclaves dans une plantation de canne à sucre à l'île Maurice, en 1759. Le réalisateur tient là un bon sujet, mais fait le choix (pas très judicieux) de tenter de trop en faire. Au final, l'ouverture est un peu trop longue, puis la dernière partie du film prend trop son temps et rend le film trop long. C'est dommage, car les personnages sont bien écrits, pas manichéen, mais plutôt avec une certaine dualité chez chacun d'entre eux. Là-dessus, le scénario est bon, puisqu'il évite les clichés habituels, avec le côté des bons et le côté des méchants.
Le casting lui aussi n'est pas mauvais, avec notamment Camille Cottin, impeccable, Felix Lefebvre, Vassili Schneider et Lancelot Courcieras et en tête Ibrahima Mbaye Tchie et Anna Thiandoum, loin d'être en reste. Le film est aussi pourvu d'une sacré belle photographie, très soignée et travaillée, très qualitative pour un premier film.
Intéressant dans sa première partie, avec cette traque, puis trop long dans sa seconde partie qui veut dire trop de choses et qui s'attarde, "Ni chaînes ni maîtres" convainc à moitié.
Un film puissant. Baroque et poétique à la fois mais tellement poignant qui laisse un goût de sang dans la bouche et d'espoir dans la tête. Remarquablement bien tourné avec des plans magnifiques. Scénario bien ficelé, sans fioritures. Ça sent la nomination aux Césars