Ni Chaînes Ni Maîtres
Note moyenne
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250 critiques spectateurs

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dimah
dimah

22 abonnés 113 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 24 septembre 2024
Très intéressant, les Marrons ont existé aussi dans les Antilles , avec un même traitement abjecte avec laval des autorités
Sybille R.
Sybille R.

5 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 septembre 2024
Film intéressant mais un peu décevant car il ne va pas assez au bout de la démarche dans la seconde partie avec des zones trop invraisemblables qui peuvent faire lâcher prise. Dommage le thème le méritait
Lucas LM
Lucas LM

4 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 septembre 2024
Excellent en tout point et poignant de réalisme.

Les mauvaises notes n’ont rien compris au cinema …
22sur20 | Alex
22sur20 | Alex

45 abonnés 168 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 septembre 2024
NI MAITRES NI CHAINES : 15,5/20

En regardant ce film, on a du mal à croire qu’une telle époque ait réellement existé.

En effet, ce film met en scène un groupe d’esclaves dans une plantation gardée par des hommes blancs tyranniques et inhumains qui les traitent comme du bétail.

Ce film est très dur, difficile à regarder par moments, avec des scènes assez graphiques, mais aussi des moments de grâce. La dureté de la vie sur le site est extrêmement bien retranscrite, et on partage leur douleur, leur peur et la pression que les Blancs exercent sur eux.

Sans vous dévoiler le scénario comme d’habitude, l’histoire, au milieu de tout ça, est bien amenée et prend son temps, même si le film n’est pas si long que ça (1h38). Le rythme est bien cadencé, on ne s’ennuie pas malgré de légères longueurs, notamment dans la phase de traque. Et cette fin… elle tirera des larmes aux plus sensibles.

Côté casting, c’est du bon cinéma. Ibrahima, qui joue le père, est brillant, tout comme sa fille, dont l’émotion est palpable à chaque instant. Camille Cottin est glaçante, diabolique et sans pitié, sans tomber dans le « too much ». La direction d’acteurs est vraiment très juste.

Pour finir, la bande-son est d’excellente qualité. Chaque moment est dynamisé par des musiques discrètes mais variées, parfois angoissantes, parfois apaisantes. Un régal pour les oreilles.

Un film coup de poing sur une époque où l’être humain ne semblait pas être doté de raison ni d’amour-propre, mais dont le beau récit nous montre que l’amour et la liberté n’ont ni chaînes ni maîtres.

Plus de notes sur insta : 22sur20
Sophie R.
Sophie R.

3 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 septembre 2024
Bouleversant et nécessaire.
Film historique : devoir de mémoire
Sujet tres peu connu et tres peu abordé au cinéma
noige
noige

5 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Film qui va vous remuer comme jamais. Au combien important pour la memoire collective et l'Humanité entière. c'est un grand film réalisé par grand réalisateur. les personnages jouent merveilleusement bien. les marrons ♥️ allez y en famille. nos enfants ont besoin de connaître ça.
khesanh76
khesanh76

22 abonnés 235 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2024
J'ai un peu hésité à aler voir ce film, car je pensais qu'il était "trop caricatural" avec d'un côté les "gentils" noirs et les "méchants" blancs !
Que nenni ce film, est nécessaire, car il rappelle que les plantations de sucre étaient possession du Roi de France ( Louis XV) et que les planteurs blancs, n'étaient que des concessionnaires. Cela montre où sont les responsabilités.
Sinon c'est un film assez haletant, avec des scènes de poursuites assez angoissantes dans la forêt.
A voir pour découvrir ce passé - méconnu - négrier de la France. Il y a le marquage de la fleur de Lys sur l'épaule droite. La mise au cachot avec un masque de fer - assez effrayant.
Ce sont des choses qui ont existé, et qu'il faut éviter de juger avec notre vision de 2024 !
Une idée traverse ce film, quand même et qui montre qu'il n'est pas caricatural : "Est ce que les noirs ont une âme" ?
capirex
capirex

106 abonnés 398 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Très bon 1er film de Simon Moutaïrou qui livre un témoignage poignant sur le fléau de l’esclavage !
Film qui est porté par deux acteurs formidables (Ibrahima Mbaye Tchie et Anna Thiandoum )
Ce film est tourné comme un Survival et par ce fait tient en haleine le spectateur !
Pierre842
Pierre842

26 abonnés 226 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 septembre 2024
La première partie du film était bien mais la deuxième partie était moins bien. C'était moins prenant, le jeu du chat et de la souris. Dommage le film avait du potentiel
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 23 septembre 2024
Un début timoré, mais qui ouvre une première piste de réflexion intéressante sur l'ouverture d'esprit progressive, de génération en génération. Larcenet fils calque ses idées humanistes sur celles des Lumières, à l'opposé de l'idéologie bourgeoise dominante, fondée, entre autres, sur des rapports léonins entre personnes blanches et noires.

Retracer l'Histoire du point de vue des opprimés à tout du geste déconstructeur et salutaire que le cinéma peut donner. Or, Ni Chaînes Ni Maîtres consigne très peu le réel des conditions des esclaves. Au contraire, très vite, Moutaïrou dresse des portraits rabattus de colonialistes.

Le film prend une toute autre tournure après l spoiler: 'évasion de Massamba
. On perd de vue le récit historique, témoignage précieux d'une lutte pour les droits humains. Désormais, on assiste à un film de survie dans la jungle, piochant dans les codes du film de vengeance. Massamba est traqué par trois personnages sans consistance, dont les répliques sonnent faux.

Les choix esthétiques deviennent de plus en plus douteux quand Moutaïrou mâtine son film, en plus d'une chasse à l'homme adynamique, de spoiler: visions chimériques, dans lesquelles Massamba voit sa femme décédée
.

La fin convenue contient une épaisseur poétique inspirante, mais inefficace après 1 h 30 de film à attendre quelque chose : émotion, observation, contre-Histoire, action… Pourvu que Moutaïrou sache ce qu'il souhaite réaliser.
patrick le moulec
patrick le moulec

3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2024
La réalité est brutale, les personnages très convaincants et on ne sort pas indemne même s'il y a qq longueur. La photo est excellente.
Chris58640
Chris58640

227 abonnés 770 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2024
Les films sur l’esclavage sont légion dans le cinéma américain. Dans le cinéma français, je pense qu’on a assez d’une seule main pour les compter ! « Ni Chaines ni Maîtres » réalisé par Simon Moutaïrou est donc un film par essence intéressant et qui mérite qu’on s’y attarde. Sur à peine 1h40, soit une durée assez courte au regard du cinéma d’aujourd’hui, il met en scène la fuite et la quête de liberté d’un esclave dans l’Ile Maurice de 1759. L’esclavage français, sa cruauté, son absurdité, sa bonne conscience catholique chevillée au corps, y est montré dans toute sa première partie sans ménagement. Tout respire la cruauté, des paroles pleines de condescendance et de morgue aux châtiments corporels, montré sans ménagement par un réalisateur qui ne détourne pas facilement la caméra des plaies, du sang, de la souffrance. C’est évidemment douloureux à regarder et à entendre, c’est filmé sans concession, mieux vaut être prévenu. La deuxième partie, encore plus réussie, consiste en une course-poursuite dans la jungle mauricienne entre Massamba et Madame la Victoire. Cette deuxième partie nous offre, du suspens, des images de nature sauvage magnifiques, de l’action et des rebondissements. La troisième et dernière partie tire un peu en longueur, spoiler: au moment où Massamba retrouve enfin sa fille. Il est là question de chamanisme et d’animisme, qui sont des concepts surement plus compliqués à appréhender pour nous. Le film s’arrête brusquement, sur une image terrible et dans un silence de mort.
Alors que pendant toute la deuxième partie la musique aura ponctué la course folle de Massamba, la troisième partie est beaucoup plus silencieuse, murmurée spoiler: et même vers la toute fin, chantée
. A part cette petite baisse de rythme dans la dernière partie, il n’y a pas grand-chose à redire sur le travail de Simon Moutaïrou qui a fait un beau travail de reconstitution historique. Le casting est dominé par Ibrahima Mbaye Tchie et Camille Cottin. Le premier ne ménage pas sa peine dans le rôle hyper éprouvant de Massamba, la seconde nous offre une chasseuse de marrons opiniâtre et armée de sa foi catholique en bandoulière, qui lui sert essentiellement de caution morale. C’est rare de voir Camille Cottin dans un rôle aussi noir et la cruauté de son personnage contraste tellement avec son regard doux que cela est devient très troublant. Les autres rôles sont plus effacés, à commencer par Anna Thiandoum, spoiler: qui n’apparait qu’en début et fin de film
, et Benoit Magimel spoiler: qui disparait au bout de la première demi-heure.
Lui incarne un propriétaire d’esclave dans lequel un très tiède paternalisme cohabite avec une vraie cruauté, rejetant sur ses esclaves la responsabilité de la violence inouïe qu’il déploie : un grand classique de l’esclavagisme. Le scénario montre donc comment s’organisait la vie en Isle de France sous Louis XV, l’esclavage made in France, son fonctionnement, ses châtiments, ses « justification ». L’esprit des Lumières qui souffle en métropole n’est pas arrivé jusque dans l’Océan Indien spoiler: (à part un peu avec le rôle d’Honoré, ce qui ne lui portera pas chance)
. Tous les différents peuples d’Afrique Noir ont été emmenés pour travailler la canne à sucre. Massamba et Mati sont des Wolofs mais il y a aussi des Peuls, des Bantous, des Malgaches, tous loin de chez eux et sans espoir d’affranchissement. spoiler: Le seul affranchi que Massamba rencontre est repassé à la clandestinité, il suffisait pour les blancs de bruler le papier ! Ce personnage fugace, qui a combattu avec les armées du roi avant d’être renvoyé à sa condition d’esclave, pose question. Il faudrait creuser pour savoir si des africains ont réellement combattus pour Louis XV, et dans quel conflit.
Pour le reste, sur le fond je ne vois pas à redire sur le travail du scénario. spoiler: Peut-être que la petite touche de « surnaturel » à la toute fin n’était pas nécessaire, elle apporte un peu de confusion dans un film jusque là hyper réaliste. [/spoiler[spoiler]]La fin du film est terrible, on se doutait bien qu’un happy end était exclu, mais on n’imaginait pas la dernière scène aussi déchirante
. « Ni Chaines ni Maître » est indéniablement un film ambitieux, parfois difficile à regarder, mais qui a le mérite de jeter une lumière crue sur un fait historique bien peu glorieux de l’Ancien Régime. Si l’on met de côté ses petits bémols, ses petites longueurs, on a (enfin) l’occasion de regarder les yeux dans les yeux un aspect bien peu glorieux de la vraie Histoire de France.
Louis Dauchy
Louis Dauchy

35 abonnés 227 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 septembre 2024
Un film français marquant et bouleversant qu'il faut voir dans cette année 2024.
Le casting est incroyable.
Didier Roland
Didier Roland

3 abonnés 14 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 22 septembre 2024
Très mauvais film avec des acteurs plats. Ce film est du vu et revu, il n'apprend rien et se contente d'etre dans la veine des autres films du même genre.
Exagérément long, on s'ennuie au bout de 20 min de film et on se demande quand la fin arrivera pour enfin sortir (surtout quand on y est allé pour faire plaisir à sa compagne).

Je m'attendais en tout cas à mieux de celui qui a fait Boite noire qui était un bon film.
frederic T.
frederic T.

18 abonnés 180 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 22 septembre 2024
Pour son premier film, Simon Moutaïrou tente de mêler aventure et devoir de mémoire pour dénoncer l’esclavage et sa déshumanisation. Hélas le recours aux codes du survival et sa volonté de charger son récit de mysticisme et de religiosité simpliste habillés d’une esthétique fantastique, limitent la portée des personnages, (notamment ceux de Camille Cottin et Benoît Magimel) et affaiblissent son propos dans un mélange des genres assez confus.
Dommage car l’interprétation toute en nuance de Ibrahima Mbaye Tchie, pour exprimer d’abord sa résignation, puis sa prise de conscience, sa colère, et sa détermination à retrouver sa fille promettait une introspection plus aboutie de ce sujet glaçant.
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