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    Ni Chaînes Ni Maîtres
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    230 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    6 412 abonnés 6 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2024
    Le réalisateur-scénariste a la bonne idée surtout de n'être ni moralisateur ni trop explicatif ni donneur de leçon (au contraire de la comédie "Les Barbares" sorti ce même jour). Le cinéaste conte un récit comme une quête de liberté qui mêle donc la marronnage (la fuite de l'esclave) qui dessine un contexte historique terrifiant et inhumain, avec le film de genre du survival. La traque est haletante, passionnante même n'omettant ni l'angoisse, ni l'environnement naturel, ni l'état psychologique et social des personnages en lutte souvent avec eux-mêmes. Par contre on s'aperçoit que le coté mystique prend sans doute trop de place, ou plutôt il prend place de façon pas toujours probante au sein du récit... ATTENTION SPOILERS cliquez pour en savoir plus !...Le film reste aussi percutant notamment dans la violence retranscrite, les conséquences d'un fouet ne sont pas adoucies ou mis en hors champs, la violence psychologique est tout aussi frappante (avec le gouverneur !). Malgré le côté mystique ça reste logiquement présent, le pire est ce léger twist qui change l'importance du danger chez les traqueurs. La dernière partie est beaucoup plus lancinant et onirique, ce qui pourrait aussi être logique et/ou compréhensible si elle n'était si longue, ca casse le rythme de façon trop abrupte. Néanmoins, la fuite et la traque est d'une intensité indéniable, les séquences sont aussi viscérales qu'organiques. Pari gagné.
    Site : Selenie.fr
    traversay1
    traversay1

    3 688 abonnés 4 892 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 septembre 2024
    Il y a lieu de louer Simon Moutaïrou d'avoir choisi de traiter le thème de l'esclavage, lié au colonialisme des grandes puissances du passé, en l'occurrence ici, la France, dans le territoire appelé Isle de France, au milieu du XVIIIe siècle, devenue depuis l'île Maurice. Le devoir de mémoire est indispensable à l'histoire de notre pays, même quand celle-ci est loin d'être glorieuse. L'idée de l'évoquer à travers un thriller, une véritable course-poursuite contre ces esclaves "marrons", comprenez ceux qui ont fui leur servitude dans les plantations de canne à sucre, n'est pas mauvaise mais elle finit, à la longue, par presque faire passer son sujet principal au deuxième plan, d'autant que le surnaturel s'invite parfois dans le film, contribuant à diluer l'intérêt. Certains personnages ont tendance à s'effacer très vite, alors que l'approfondissement de leur psychologie n'aurait pas manqué d'apporter de l'eau au moulin de l'engagement du long-métrage, dans sa volonté de montrer les choses telles qu'elles étaient et non revues à près de trois siècles d'écart. L'on appréciera cependant les scènes en milieu naturel et, surtout, les dernières images, terribles, qui disent à elles seules ce que sont la dignité et la bravoure face à l'injustice, à l'aveuglement, ou pour le dire plus simplement, au racisme.
    Yetcha
    Yetcha

    909 abonnés 4 418 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2024
    Un film touchant et fort qui met en lumière le quotidien des marrons de l'île Maurice et tel qu'il devait être un peu partout dans le monde et notamment dans l'île proche de Le Réunion où mes ancêtres se trouvaient malheureusement derrière les fusils comme j'ai pu les lire dans des archives de comptes-rendus de chasses aux marrons. Puissant, les images sont brutes, crues et le spectateur est horrifié par la violence gratuite des colons envers des peuples nombreux et d'origines africaines diverses. Un film à voir avec des avertissements envers les personnes les plus sensibles. Le meilleur film sur l'esclavages au même niveau qu'un Amistad ou La couleur pourpre.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 406 abonnés 4 254 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2024
    "Ni Chaînes Ni Maîtres" aborde l'esclavage colonial sur l'Isle de France (aujourd'hui l'île Maurice) au XVIIIe siècle, en suivant Massamba et sa fille Mati, qui cherchent à échapper à la brutalité d'une plantation de cannes à sucre. Le film démarre avec une violence crue avant de prendre des accents poétiques, dans une démarche visant à honorer un devoir de mémoire. Cependant, la mise en scène mystique finit par dérouter le spectateur, surtout lorsque le récit bascule vers un registre de survival. Enfin, Camille Cottin peine à convaincre dans son rôle, accentuant la rupture entre les intentions du film et son exécution finale.
    Yves G.
    Yves G.

    1 518 abonnés 3 534 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 30 septembre 2024
    L’action de "Ni chaînes ni maîtres" se déroule dans l’Isle de France, l’actuelle Île-Maurice en 1759. Eugène Larcenet (Benoît Magimel) y cultive avec son fils (Felix Lefebvre) la canne à sucre. Il emploie une colonie d’esclaves. Massamba alias Ciceron (Ibrahima Mbaye), un Wolof originaire du Sénégal, lui fait office de contremaître. Massamba rêve d’émancipation pour sa fille qui, elle, n’aspire qu’à s’enfuir vers une terre mythique où la légende raconte que les esclaves y sont affranchis. Lorsqu’elle réussit à prendre la fuite, Madame La Victoire (Camille Cottin), une chasseuse d’esclaves redoutable, se lance à sa poursuite. Pour protéger sa fille, Massamba n’a d’autre ressource que de s’enfuir à son tour pour devenir un « marron ».

    Le marronnage, c’est-à-dire l’évasion d’esclaves, est un sujet très cinématographique, comme le prouve ce "Ni chaines ni maîtres". Pourtant, il n’a guère été traité au cinéma, sinon dans l’hilarant et très réussi "Case départ" qui parachutait à l’époque de l’esclavage deux blédards antillais.

    Pour son premier film, le scénariste Simon Moutaïrou fait le pari de la reconstitution historique scrupuleuse. Son premier tiers se déroule dans la plantation Larcenet. Eugène Larcenet essaie de tenir la part égale entre les théories racistes du gouverneur (on reconnaît sous sa perruque Marc Barbé) et celles émancipatrices de son fils. Les deux autres ressortissent à un autre genre : le "survival movie" dans la jungle tropicale mettant en scène Massamba et sa fille traqués par Madame la Victoire accompagnée de ses deux fils.

    Le résultat n’est qu’à moitié convaincant. Après l’exposition saisissante de l’horreur d’un système, le scénario académique du film se réduit à une course-poursuite sans enjeu. Sa morale est trop politiquement correcte : il s’agit de rendre hommage aux « marrons » qui ont brisé leurs chaînes au péril de leur vie. On retiendra l’interprétation parfaite de Benoît Magimel et plus encore celle, glaçante, de Camille Cottin, à contre-emploi. Leurs seconds rôles éclipsent les premiers, plus maladroitement incarnés.
    velocio
    velocio

    1 334 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2024
    Pour son premier long métrage, le scénariste Simon Moutaïrou nous plonge dans un passé tout sauf glorieux de l'histoire de France, avec l'esclavagisme qui régnait au 18ème siècle dans l'Isle de France (devenue plus tard l'Île Maurice) et une de ses conséquences logiques le marronnage : l'action, pour un esclave, de s'évader, faisant de lui un marron. Dans la plantation d’Eugène Larcenet (interprété par Benoît Maginel), les esclaves sont d'origine sénégalaise et ils s'expriment en wolof. Seul Massamba (appelé Cicéron par son maître, interprété par Ibrahima Mbaye Tchie) maîtrise le français et il est la courroie de transmission entre le planteur et ses esclaves. Il est aussi capable d'affirmer que dieu ayant créé les nègres en même temps que les animaux, un jour avant la création des blancs, il est normal qu'ils soient sous la domination totale des blancs. Une opinion que ne partage pas du tout Honoré, le fils d'Eugène, qui affirme que les nègres ont une âme et sont les égaux des blancs. Massamba rêve que Mati (Colette pour le planteur, interprétée par Anna Thiandoum) soit un jour affranchie mais cette dernière préfère s'enfuir. Dans la plantation d'Eugène Larcenet, aucun esclave n'a jamais réussi son évasion. Quand il est repris, l'esclave est marqué au fer rouge à la fleur de lys lorsqu'il s'agit de sa première tentative ; on lui coupe les oreillers et le jarret pour la deuxième et ce serait la mort à la troisième, ce qui n'est jamais arrivé dans la plantation. Sur l'île, Madame La Victoire (interprétée par Camille Cottin) est la spécialiste de la chasse aux esclaves et Larcenet fait appel à ses services. Une décision qui pousse Massamba à s'enfuir également afin de protéger sa fille. Les deux fugitifs arriveront-ils à gagner cette partie de l'île dont la rumeur prétend qu'elle abrite des marrons qui ont réussi à se libérer de l'esclavage ? L'histoire est belle, elle est poignante, elle est passionnante à suivre. Il est toutefois dommage que le réalisateur se soit cru obligé d'"américaniser" son film en accompagnant de nombreuses scènes d'une musique aussi inutile que grandiloquente, dommage que le réalisateur ait choisi d'inclure des scènes faisant appel à un fantastique totalement incongru dans un tel contexte. Dommage, surtout, que l'image soit si laide alors que la nature semble si belle dans l'île Maurice où le film a été tourné.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    711 abonnés 3 097 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 octobre 2024
    Ni Chaînes ni maîtres est partout et nulle part, emprunte à la poésie d’un The Red Line et à la brutalité d’un 12 Years a Slave (Steve McQueen, 2014), oscille entre l’onirisme et le réalisme, confronte les différents partis et leur point de vue respectif, se complaît dans spoiler: les cavalcades des Blancs que la mise en scène place sur le même plan que la fuite des Noirs
    avec une musique rappelant le thème avec orchestre et percussions d’un Jerry Goldsmith pour Planet of the Apes (Franklin Schaffner, 1968). Dit autrement, le réalisateur Simon Moutaïrou signe un premier film incapable d’imposer une vision cohérente, soucieux de rétablir un dialogue entre les cultures mais, en même temps, de faire triompher un sentiment communautariste que redouble l’absence volontaire de traduction offerte au chant final, signifiant que nous, spectateurs qui ne parlons pas la langue des protagonistes, sommes exclus de leur cercle et étrangers à leur cause. Les bonnes idées de réalisation, notamment les plans en vision suggestive par déformation des focales, sont répétées ad nauseam ; de même, la caractérisation des personnages les transforme peu à peu en cires d’un musée ou en figures d’un manuel scolaire, uniquement définis par ce trait spécifique. Dès lors, comment espérer construire un sentiment de révolte et justifier le raccord à une violence originelle ? Le montage procède par ellipses malheureuses et nuit à la puissance de certaines séquences – pensons par exemple à spoiler: la découverte de la plage
    , qui n’advient pas dans la durée mais comme un simple étape du scénario. Malgré une efficacité d’exécution, voilà un premier film didactique et maladroit.
    lionelb30
    lionelb30

    450 abonnés 2 614 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2024
    Sujet historique très intéressant. Un peu de suspens dans cette chasse a l'homme mais gâché par le coté esoterique.
    Audrey L
    Audrey L

    656 abonnés 2 596 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 septembre 2024
    Tu t'enfuis une fois, c'est le fer rouge. Deux fois, c'est la découpe des oreilles et jarrets. Trois fois, la mort. Une esclave des champs de coton tente le tout pour le tout, et se fait la Belle, direction une vallée utopique où l'on vivrait en liberté...mais voilà que le colon (Benoît Magimel) s'en aperçoit, et lance à sa poursuite le père de l'évadée (Ibrahima Mbaye Tchie, qui surclasse tous les grands noms français au casting), son propre fils (Félix Lefèbvre), une chasseuse de prime (Camille Cottin) et ses gamins. Ni chaînes ni maîtres est l'un des rares films français (comparé à la flopée de films historiques qui traitent volontiers de toutes les autres périodes où l'on ne passe pas pour les vilains) à prendre place dans le contexte des colonies françaises. On se laisse donc embarquer dans cette aventure à travers champs et forêts pour retrouver la fille qui veut gagner sa liberté (on espère vainement ne jamais l'apercevoir, et que les chasseurs rentrent bredouilles), on réprime un "oh !" quant à ce qui arrive à Félix Lefèbvre (on n'en dit pas plus : il faut que vous le viviez pleinement), on essaie de ne pas trouver Magimel en sous-régime et Cottin en lutte avec un personnage très mal écrit (elle part dans la forêt cinq minutes, "Dieu m'a parlé, il m'a dit que j'avais raison.", et tout le monde l'accepte... On a rigolé quelque fois, malgré le film), dont les gamins se bagarrent carrément n'importe comment (c'est aussi ridicule que fascinant : parmi les techniciens, personne ne s'est jamais bagarré ?), et on plisse les yeux pour y voir quelque chose dans la scène de l'orage. Cette scène est tellement sombre (ou bien c'était notre projo ?) que l'on entend des cris, des coups, on voit passer du gris foncé dans le noir de l'écran, et on essaie de reconnaître à la voix qui est mort. Le final n'est pas très fin non plus, car le titre vous spoile la phrase-clé et l'intention des personnages avant même qu'ils n'en aient l'idée, dommage (un autre titre, et la scène marchait du tonnerre). Il n'en reste pas moins que le rythme est excellent, que l'acteur principal Ibrahima Mbaye Tchie vole la vedette à tous les autres, que l'histoire est crue et nous donne à voir un pan de l'Histoire que l'on oublie un peu vite, que l'on a quelques scènes qui restent en tête (on s'est fait prendre par surprise quelques fois : le fils du colon...), et que la fin reste vraiment bien filmée ( spoiler: les deux héros qui se jettent ensemble dans le vide en se tenant la main
    : c'est prévisible, mais tellement graphique, on valide). Ni chaînes ni maîtres n'a pas l'intention de faire une Révolution, mais s'émancipe bien des carcans du cinéma français vu et revu.
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 octobre 2024
    L’esclavage est une abomination dont il reste toujours des traces douloureuses dans les sociétés modernes. Toutefois, même si le cinéma américain l’évoque de temps en temps (Amistad, Django Unchained, 12 Years a Slave …), il est plus rare que le cinéma français traite ce sujet (on peut penser à Case départ mais c’est une comédie et pas un film sérieux). Cependant, Simon Moutaïrou réussit pour son premier film en tant que réalisateur à retranscrire toute l’horreur que représentait l’esclavage. Réunissant des acteurs français (les plus connus étant Camille Cottin et Benoît Magimel) et africains (peu connus chez nous mais qui peuvent avoir une carrière cinématographique assez fournie tels que Ibrahima Mbaye qui tient le rôle principal), Ni chaînes ni maîtres est une bonne retranscription de cette époque qui vire petit à petit au survival (on peut même penser au premier Rambo par moments). Le film tient en haleine assez longtemps mais, hélas, l’aspect confus des scènes d’action (cédant à la mode des gros plans en caméra portée qui semble souvent vouloir masquer une incapacité à les représenter ou un manque de budget) et un certain essoufflement vers la fin spoiler: (une fois que les chasseurs menés par le personnage incarné par Camille Cottin soient morts)
    amoindrissent la force des débuts. Ni chaînes ni maîtres est donc un film imparfait qui arrive malgré tout à illustrer avec force une des plus grosses taches de l’Histoire occidentale.
    mat niro
    mat niro

    366 abonnés 1 846 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2024
    Mélange de faits historiques et de thriller en mode survival, ce film se situe dans une plantation en 1759. Les esclaves sont à la botte de riches propriétaires blancs et malheur à celui qui osera se faire la malle pour échapper au dur labeur des plantations. Après avoir posé le décor, on assiste à une course poursuite entre un père, sa fille, et la redoutable Madame La Victoire (Camille Cottin) accompagnée de ses hommes. Même si le scénario est assez brutal, ce récit de l'esclavagisme est assez efficace. Echapper à sa condition est ici une obligation chez ces esclaves. Simon Moutaïrou signe avec quelques maladresses un premier film encourageant sur cette partie sombre de l'Histoire de France.
    PLR
    PLR

    474 abonnés 1 576 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2024
    Un récit dramatique et violent, vu le sujet. Il ne peut que prendre aux tripes, interroger, donner envie d’expier. «Rien ne justifie de faire subir cela à un humain sur cette terre » (c’est dans la bande-annonce). Cela c’est l’esclavage et le « code » qui sanctionne toute évasion lorsque le fugitif est repris (sur une ile, l’Ile Maurice de nos jours au large de Madagascar, la fuite est par nature assez vaine). Des esclaves donc, dont eux-mêmes ont dans la tête d’avoir été créés le 5ème jour de la Création en même temps que les animaux et donc présents sur terre pour servir leurs maitres blancs, créés quant à eux le 6ème jour. Et puisque à la question de savoir si les noirs ont une âme il a été répondu par la négative par les autorités religieuses de l’époque (il y a moins de 300 ans, une paille à l’échelle de l’humanité), c’est tenu pour vérité divine. Que de crimes fait-on porter la Religion ! Voilà donc pour le fond. Pour le reste, sur le plan cinématographique, le fil conducteur se résumera surtout à une fuite avec les chasseurs d’esclaves lancés à la poursuite. La caméra filme de très près dans une pénombre permanente. Ça ne fait que donner une image floue. Lassant et fatigant à la longue. Dans cette longue scène de fuite et de poursuite il y aura peu de rebonds mais il y en aura quand même structurant le récit et le propos. Pour finir par un acte d’héroïsme qui rejoint et illustre le titre.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    784 abonnés 1 542 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2024
    1759, sur l'Isle de France (ancien nom de L'Ile Maurice), nous allons suivre un père et sa fille tentant de fuir leur condition d'esclave.
    Une chasseuse de marrons (nom donné aux esclaves qui s'évadent de la propriété de leur maître) est mobilisée pour les traquer et les ramener...
    Globalement, je n'ai pas vraiment apprécié ce énième film sur ce sujet pourtant terrible qu'est l'esclavagisme, trop de choses ne fonctionnent pas d'après moi ici.
    En vrac, ce qui cloche dans ce long-métrage : l'empathie pour les deux personnages principaux est mal construite au départ et ne permet pas de faire ressentir au spectateur beaucoup d'émotions quant à leur destin, Camille Cottin (que j'aime pourtant bien en général) n'est pas très crédible en "Madame La Victoire" traqueuse de nègres, des longueurs évitables, un scénario qui se résume assez vite en une sorte de chasse à l'homme en forêt poisseuse et pénible, et une dérive chamanique totalement incongrue et inappropriée.
    Bref, quel ennui !!!
    Un drame historique sur un thème délicat, puissant et inhumain passant à côté de son sujet et de l'émoi qu'il aurait dû susciter !
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 octobre 2024
    Replonger dans le thème de l'esclavage au 18ème sur l'ile Maurice, voici ce que propose Simon Moutaïrou, dans ce film difficile : attention âmes sensibles ! En effet les sévices réservés aux esclaves tentant de fuir le régime violent, les "marrons", sont insoutenables... De magnifiques décors naturels se prêtent au scénario, offrant quelques manifestations surnaturelles, peu gênantes, justes obscures et confuses. Mais quel final impressionnant, surprenant, qui nous laisse sans voix, complètement abasourdis. A noter la participation active de Camille Cottin peu convaincante, au contraire de Benoît Magimel. Anna thiandum et Ibrahima Mbaye Tchie forme un très joli couple....!!**
    Alice025
    Alice025

    1 691 abonnés 1 375 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2024
    Un drame au sujet important mais qui ne m'a pas vraiment bouleversé comme je l'espérais, en comparaison avec d'autres films sur l'esclavage qui sont plus percutants.
    Pourtant la première partie est assez poignante, mais quand vient cette chasse aux esclaves, le rythme commence à s'essouffler, l'histoire devenant lente avec des scènes répétitives.
    À demi-convaincue...

    http://cinephile-critique.over-blog.com
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