Ni Chaînes Ni Maîtres
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250 critiques spectateurs

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Gonzague Steenkiste
Gonzague Steenkiste

16 abonnés 23 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 7 novembre 2024
Si l'intention de présenter l'esclavagisme français est louable, d'autant que peu de cinéastes ont parlé de cette triste page de notre histoire, on peut réellement se poser de nombreuses questions sur le récit et la forme du film.
Avec un tel sujet, comment louper un film?
M'ayant bien ennuyé pendant les trop nombreuses et longues courses-poursuites faisant le corps du film, je n'ai cessé de me poser la question.
L'intrigue est bien mince, pourquoi pas, vu le contexte historique qu'il aurait fallu développer tant il est passionnant et si peu enseigné.
On est en 1759 dans l'île Maurice à l'époque française.
Pourquoi ne pas avoir construit le film autour de la description de ce qu'était une fabrique de canne à sucre, de comment était établi l'organisation autour de l'exploitation (dans tous les sens du terme)
Les personnages sont intéressants, mais ils ne sont pas assez renseignés psychologiquement pour nous intéresser.
Certaines scènes sont très réussies comme celle ou le héro du film doit réciter une page de la création dans la bible.
On enseignait alors aux noirs qu'ils avaient été crées le cinquième jour de la semaine comme les animaux, alors que les maîtres, blancs, eux avaient été crées le 6ème jour à la fin de la création du monde par Dieu.
Hélas ces renseignements historiques aussi importants pour comprendre l'origine de l'esclavagisme (une justification religieuse trahie) sont trop vite passés pour montrer des scènes de violences physiques insupportables à regarder.
Les violences physiques finalement semblent plus dures que le contexte d'assertivement.
C'est pourtant lui, que le réalisateur aurait dû rendre le plus insoutenable.
La condition humaine réduite en esclavage aurait dû être présentée comme plus dure que l'expérience de la vie elle-même.
La caméra à l'épaule essaie de rendre la tension pendant les traques mais tout cela rend encore une fois le film difficile à regarder.
Heureusement reste le quart d'heure de la scène finale, qui lui, vaut de supporter les une heure trente du film.
Une vraie réussite, mais qui arrive un peu tard.
Dommage.
vincent COLLIER
vincent COLLIER

45 abonnés 140 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 24 octobre 2024
Le début du film et la fin sont réussis mais la longue chasse à l'homme dans la forêt une bonne moitié du film n'a pas grand intérêt. Dommage.
Pierre842
Pierre842

26 abonnés 226 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 septembre 2024
La première partie du film était bien mais la deuxième partie était moins bien. C'était moins prenant, le jeu du chat et de la souris. Dommage le film avait du potentiel
sylvie D.
sylvie D.

1 abonné 8 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 27 septembre 2024
Nul !
seules les 10 premières minutes sont à voir
90% des dialogues sont sous-titrés
Les scènes de nuit, on y voit rien
Pour résumé, Il ne se passe rien, les dialogues sont plats, on s'ennuie !
Léa Musique
Léa Musique

3 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 22 septembre 2024
Au début, l'histoire n'est pas mal , Benoît Magimel au premier plan, nous avons un bon visuel sur le travail des esclaves. Ensuite la fille de l'un d'entre eux disparaît, malheureusement trop de vide dans ce passage , les esclaves parlent entre eux dans une grotte, il ne se passe rien dans le film.
Une incohérence au niveau du berceau retrouvé dans l'eau, où est passé le bébé ?
Le rôle donné à Camille est trop différent de ce que le public connait, l'humour... On s'en éloigne trop et on perd le spectateur .
Nicolas Métrich
Nicolas Métrich

29 abonnés 506 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 octobre 2024
Enfin un film sur la traite négriére , c' est tellement rare !

On n' apprend pas grand chose sur la traite négriére , seulement que à la première tentative d' évasion , l' esclave est marqué au fer rouge , d' une fleur de Lys .
Que à la 2 éme tentative d' évasion , il a les oreilles et les jarrets coupés .
Et que à la 3 éme tentative d' évasion , c' est la mise à mort de l' esclave .
Mais ça je le savais d' avance. pour avoir lu le livre " code noir ", un livre sur la traite négriére .

Par contre c' est un trés bon film , avec un bon scénario , une bonne histoire , des émotions intenses , du suspens et de l' action .
coraly
coraly

13 abonnés 102 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 octobre 2024
Ni chaînes ni maîtres est une très belle surprise, une œuvre qui prend pour sujet douloureux l'esclavage pratiquée par la France dans les îles qu'elle a colonisée (ici l'Île Maurice) et sur lesquelles elle a fait venir des hommes et des femmes issues de différentes ethnies pour les réduire en esclavage, au profit des propriétaires terriens. Ces derniers n'hésitant pas à puiser dans la bible pour justifier leurs actions, comme cela est montré dans une scène glaçante de dîner. Dans ce survival captivant qui prend parfois des airs de Apocalypto, on découvre deux acteurs charismatiques Ibrahima Mbaye Tchie et Anna Thiandoum, très justes et émouvants dans leur duo père-fille. La reconstitution historique est crédible, la nature luxuriante est tantôt un enfer, tantôt un paradis, tous les acteurs sont bons. Très recommandé !
Olivier K.
Olivier K.

14 abonnés 39 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 septembre 2024
Un film ambitieux, porté par deux interprètes extraordinaires. Des parti-pris de cadre, de lumière et de montage osés. Un réalisateur est né
Zola Ntondo
Zola Ntondo

27 abonnés 58 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 novembre 2024
Ni chaînes ni maîtres, réalisé par Simon Moutaïrou, est un film profondément ancré dans les thèmes de la liberté et de la résistance face à l’oppression. À travers une narration dense et inspirée, le film explore des questions intemporelles de justice sociale et de dignité, plongeant le spectateur dans une réflexion sur les luttes qui ont façonné — et continuent de façonner — notre monde.

Le scénario, signé Moutaïrou, met en scène des personnages humains et touchants, écartelés entre leurs idéaux et les dures réalités d’une société répressive. La narration évite les stéréotypes, construisant une histoire qui mêle symbolisme et émotions brutes, tout en offrant des dialogues à la fois poétiques et ancrés dans la réalité. Moutaïrou parvient à nous faire ressentir le poids des choix moraux auxquels sont confrontés les personnages, sans jamais les réduire à de simples héros de la révolte. Cette complexité donne à l’histoire une profondeur rare et confère une vérité à chacun de leurs gestes.

Les performances des acteurs viennent solidifier cette intensité. Le personnage central, incarné avec justesse et retenue, incarne à la fois la détermination et les doutes qui accompagnent les grands combats. Le casting, divers et subtil, parvient à rendre chaque personnage crédible et nuancé, évitant les excès d’émotion tout en suscitant l’empathie du spectateur. Les acteurs travaillent en silence et en regards, ajoutant une dimension intime qui amplifie l’impact de chaque scène.

La direction artistique de Ni chaînes ni maîtres est également soignée sans être flamboyante, permettant au spectateur de s’imprégner de l’atmosphère de l’époque. Les décors et les costumes, bien que sobres, sont d’une précision évocatrice, renforçant l’immersion sans jamais voler la vedette à l’histoire elle-même. La cinématographie alterne entre des prises de vue panoramiques qui capturent l’ampleur des événements et des plans serrés qui révèlent la profondeur des émotions individuelles, créant une dynamique visuelle qui soutient le propos du film.

Quant à la bande sonore, elle accompagne parfaitement l’histoire sans en faire trop. Le mélange de compositions originales et de musique traditionnelle donne au film une dimension émotionnelle puissante, qui amplifie les moments de tension et souligne la solennité des moments de libération. La musique devient ainsi un fil conducteur, renforçant les thèmes sans jamais les surligner.

Enfin, le message du film est résolument actuel. Ni chaînes ni maîtres ne se contente pas de regarder vers le passé ; il questionne notre présent et rappelle que les aspirations à la justice et à la liberté sont toujours vivantes. Moutaïrou utilise l’histoire pour éclairer des enjeux contemporains, invitant le spectateur à réfléchir sur la nécessité de rester vigilant face à toute forme d’oppression.

En somme, Ni chaînes ni maîtres est un film profond, qui mêle beauté discrète, narration réfléchie et engagement idéologique. C’est une œuvre qui pousse à la réflexion sans chercher à imposer un message simpliste. Pour ceux qui sont sensibles aux récits de lutte et de quête d’équité, ce film offre une expérience marquante, et rappelle que la liberté est un combat qui ne cesse jamais vraiment.
Iloonoyeil
Iloonoyeil

50 abonnés 316 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 27 septembre 2024
Bonjour tout le monde,


Ici , nous recevons le témoignage, certes par le biais de la fiction , de ce que vécurent des humains en 1759 dans l' Isle de France c' est à dire l' île Maurice actuellement.

Savez-vous ce que signifie le mot " marronnage" à cette époque ? Ce mot désigne un esclave qui s ' échappe d ' une plantation ou d' un lieu dont le maître est un homme à la peau pâle !

Cette œuvre cinématographique nous conte la destinée de ces personnes humaines à la peau foncée et , plus particulièrement, celle de Mati et de son père Massamba ................

Dans un petit livre : " Discours de la servitude volontaire" le jeune Etienne de la Boétie écrivit : " Soyez résolus de ne servir plus, et vous serez libre ".Ainsi va l' odyssée de Mati et de son père en cette grande île entourée par l' océan Indien.


La musique et le rythme de ce film cheminent et illustrent la quête de ces esclaves qui veulent simplement vivre libres.

Nous assistons à témoignage inouï de cette quête qui deviendra universelle et nécessaire évidemment.

Film/ conscience, film / plaidoyer où nous entendons ,avec bonheur, les dialectes locaux sous - titrés dans la langue du Roi de France .......... La dimension devient épique lors de la très importante scène conclusive de cette œuvre cinématographique qui nous fait amplement réfléchir sur la condition humaine au début de l'avènement, en France , de la philosophie des Lumières Qu' en pensez - vous? Bien à vous. Gérard Michel
Arno M.
Arno M.

10 abonnés 301 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 28 septembre 2024
Au 18e siècle à l’île Maurice, deux esclaves, Massamba et sa fille Mati, travaillent, avec frayeur et labeur, dans une plantation. Quand sa fille s’évade et qu'elle est recherchée par une chasseuse de prime Massamba s'évade à son tour pour la retrouver.

Le sujet était intéressant le résultat beaucoup plus mitigé.

La première partie, que se soit dans la plantation ou le début de la fuite est plutôt réussit. La fuite en elle même avec le coté survivaliste pourquoi pas. Par contre le coté mystique fleurant avec le sur naturel est de trop.
De même les personnages sont plutôt réussis mais auraient mérité d'être pour certains plus travaillé. C'est le cas du maître, et de son fils ouvert aux idées des Lumières. Ces deux personnages sont très vite traité,
alchimissste
alchimissste

13 abonnés 455 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 21 novembre 2024
Rare sont les films français sur l'esclavage, celui-ci ne se déroule pas exactement en France, mais a l'île Maurice, au moment où l'île était une colonie de la France.
J'ai aimé :
- de grands acteurs : Ibrahima Mbaye étincelants, Camille Cottin dans un rôle inhabituelle crève aussi l'écran, sans compter sur l'imposant Benoit Magimel
Je n'ai pas aimé :
- il y a coté mystique , les esprits, cela me rappelle la série sur amazon " the underground railroad"
- comme la série énoncée plus haut, j'ai trouvé qu'il y avait des longueurs
.
Film intéressant qui invente rien et n'innove pas le genre, mais qui a le mérite d'exister, car c'est un contexte francophone et cela change par rapport aux productions américaines.

Ma note 11,5/20
Patrick PIERROT
Patrick PIERROT

12 abonnés 104 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 6 octobre 2024
La première partie de ce film, assez réussie, nous plonge dans l’horreur des plantations de canne à sucre avec un Benoît MAGIMEL très à l’aise dans son rôle d’esclavagiste efficient. Puis, tout à coup, Camille COTTIN prend le pouvoir et le cadrage, le scénario, le jeu des acteurs, bref l’intégralité du film deviennent du grand n’importe quoi, à tel point qu’il me semble m’être endormi en plein milieu de la jungle. A mon réveil, un groupe d’esclave sorti de je ne sais où, chantait sur une plage avant de se jeter dans l’océan, indiquant ainsi aux spectateurs qu’il était temps pour eux de se jeter hors de la salle de projection, ce qui me permet de témoigner que la liberté est vraiment notre bien le plus cher…
Gilles Dumas
Gilles Dumas

1 critique Suivre son activité

1,5
Publiée le 24 septembre 2024
Des longueurs, de la lourdeur, anxiogène.
Sujet très émouvant mais film difficile à regarder, avec trop de longueurs.
Marie L
Marie L

2 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 18 septembre 2024
Un immense film qui mérite beaucoup d’attention! Les images sont sublimes, et mention spéciale à Anna Thiandoum qui est une découverte merveilleuse dans ce casting puissant.
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