Derniers Avis : Omar la fraise - Page 12

Un film hybride entre comédie et drame sociale. C'est beau (magnifique Alger), contemplatif, parfois drôle, parfois très violent, souvent WTF et avec un jubilatoire duo d'acteur. Mais le film ne raconte pas grand chose finalement. On a l'impression de voir le brouillon de ce qu'il aurait dû être.

Un synopsis bien plus intéressant que le film.
Aucun réel scénario, ni intrigue.
Ce film met bien plus en avant l'Algérie et ses beaux paysages qu'autre chose.

Scénario pénible pas de quoi créer un moment agréable, les échanges sont sans valeur on perd du temps à attendre la fin

J'ai plutôt bien aimé même si certains passages trainent vraiment en longueur... Mais bon, Reda Kateb et Benoit Magimel pourraient vendre du sable dans le désert que j'en achèterais.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce film, qui se révèle assez sympathique dans son ensemble, surtout grâce au duo d'acteurs Benoit Magimel et Reda Kateb qui fonctionne à merveille. Concernant l'histoire, il n'y a pas vraiment de grand scénario, simplement la vie de deux bandits en Algérie, dont l'un ne peut plus revenir en France. On ne sait pas trop où on va, ça peut paraître assez fouilli, mais on se plait tout de même à les suivre. Un peu de drôlerie, un peu de violence, finalement pas mal de genres mélangés qui en font un film léger mais avec une sensation d'inaboutissement.

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Je dirais que tout l'intérêt du film est de nous montrer un instantané de l'Algérie qui semble dans un état assez catastrophique. Immeubles délabrés, bandes d'enfants des rues qui se battent à l'arme blanche. Nombreuses scènes violentes. On ne cogne pas, on fracassé. Bien que nos 2 truands s'en sortent bien, le scénario est sans grand intérêt.
Âmes sensibles s'abstenir mais si vous aimez l'Algérie, allez y quand même, ne serait-ce que pour constater.

Un film déroutant, donnant une image désastreuse et déprimante de l'Algérie et des algériens eux-mêmes. Un scénario qui part dans tous les sens et qui finit par se perdre. Ennuyeux à mourir. A eviter.

Honteux ! Vraiment nul, sans scénario, sans queue ni tête. Apologie de la violence, des délinquants et des stupéfiants. Après un tel navet indigeste comment ne pas être en colère d'avoir payer cher mes places et avoir la triste impression que ce monde va vraiment très mal. Seule la musique et le jeu des acteurs peuvent éventuellement être un peu appréciés...

Quel est cet ovni ?

(petite parenthèse défouloir : Il serait bien de rappeler que le cinéma est un lieu où :
1) on la ferme pendant un film
2) on ne danse pas pendant un film en se levant et en secouant toute la rangée)

pardon

Donc quel est cet ovni ?

Je me méfie forcément des films étiquetés "A la Tarantino"
Force est de constater qu'il y a une inspiration, sur les personnages, sur leur déconnection au monde qui les entoure.
Même sur certains dialogues, il y a une approche au discours parfois absurde et efficace.

Le duo Reda Kateb / Benoit Magimel fonctionne très très fort vraiment (et à la base je ne suis pas spécialement fan des deux en plus). Y'à une vrai connexion, une vraie alchimie entre les deux.

Après le film manque de rythme, et j'oserai dire, manque de but. Le film traverse un moment de vie de ces deux types, la conclusion est ce qu'elle est (j'ai plutôt aimé le final même si visiblement c'est source de division). Ça manque de grande envolé Tarantinesque pour vraiment marqué.


En résumé : Ce n’est pas si mal, un film qui ne réside au final que dans le duo d'acteurs (l'actrice est bien, mais son personnage est mal utilisé sans doute) et leur péripétie.

Ah c'est dommage ! il ne manquait pas grand chose pour que ce soit réussi !! La faute à un scénario un peu léger qui enfile un peu trop les sketchs, on danse, on danse, on danse sur la terrasse, on tape de la c et on fait nawak, on se répète beaucoup..

Omar prend 20 ans de prison en France mais parvient à traverser la Méditerranée en compagnie de son ami de toujours Roger. Gangster professionnel reconnu et influent, il rencontre les bandes organisées algériennes tout en se cachant derrière une activité de gérant en biscuits, où il rencontre une manager qui l'impressionne. En salle le 24 mai.

spoiler: Omar la Fraise parle d'une belle amitié entre deux hommes, à la vie à la mort, superbement interprétés par les deux acteurs principaux. On découvre Alger par le biais de bandes organisées qui y sévissent, peut-être avec un trait un peu trop grossi notamment les enfants tueurs vivant en communauté dans une cité. Le personnage d'Omar qui semble assez antipathique au début du film dévoile une profondeur insoupçonnée par sa relation avec Samia et la "vraie" histoire de son surnom. Une histoire sans prétention et sans snobisme qui m'a plutôt plu.

Le film débute sur les chapeaux de roues, avec des scènes et des personnages toutes plus risibles les uns que les autres tant elles sont caricaturaux ; Benoît Magimel et Reda Kateb font la paire, en tant que (gros ?) délinquants ayant fui Paris pour se refaire - malgré eux - une virginité au soleil de l'Alger, mais chassez le naturel....Bref, ici on est dans une histoire sordide avec un scénario palpitant qui réussit à tenir en haleine pendant une bonne partie du film jusqu'au dénouement final. L'ensemble est bien mené mais on peine à avoir pitié et compassion pour ces âmes errantes et délinquantes, ces ex petits "darons" qui ne savent ni gérer leur vie ni redevenir honnête, puis ces fils - et filles - des rues et des cités qui ne connaissent et ne connaîtront rien d'autre que le petit merdier quotidien d'un milieu interlope, délinquant et hyperviolent au soleil d'un Maghreb qui ne réussit qu'à échauffer les esprits sans prendre soin des cœurs et des âmes, la conclusion du film n'emporte pas l'émotion : sans être jugeante, elle est trop pitoyable. Alors voilà, on rit un bon coup au début et à la fin on a envie d'oublier, c'est pourtant une triste réalité, qui n'a malheureusement rien à envier à nos banlieues atteintes de sinistrose chronique, de délinquance galopantes ponctuées par d'irrépressibles fusillades. Un échouage complet pour une réalité sociale et sociétale trop difficile à gérer et à endiguer, dans la lignée de "Mauvaise herbe" (2018) et surtout de "Les Misérables (de Ladj Ly, 2019) et de la fameuse citation d'Hugo "Il n'y a pas de mauvaise herbe ni de mauvais hommes, il n'y a que de mauvais cultivateurs" ("Les Misérables").

On prend une claque avec ce film .
Je comprend que certains préfèrent des navets block-booster de spectateurs du style John Wick ou encore Fast and Furious mais une pépite comme celle-là même avec ses défauts de réalisation vaut vraiment le détour .

2 immondes crapules, amis à la vie, à la mort, surnagent dans le trafic de drogue. Coincés à Alger, sous peine d'être incarcérés en France, ils tentent de s'imposer face à la pègre locale et entraînent dans leur chute une bande d'enfants des rues. On songe à Tarentino et à ses minables flamboyants, voire à Jean Gabin dans Pépé le Moko et sa descente aux enfers algeroise. Mais le film repose uniquement sur le duo formé par Kateb et Magimel et le scénario s'enlise dans une maigre histoire de trafic de biscuits secs... C'est dommage car on aurait bien aimé voir Alger autrement qu'à travers le regard vide de ces 2 pantins.

Génial, moi et mon amoureux, on a adoré.
La photographie est splendide, les acteurs impressionnants.
Pas de leçon de moral, pas de lourdeur, mais au contraire poésie, finesse et profondeur. Beau montage, beaux personnages. Scénario intelligent.
On attend avec hâte le prochain film