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Artriste
123 abonnés
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2,0
Publiée le 24 janvier 2024
Comédie dramatique, coécrite et réalisée par Elias Belkeddar, Omar La Fraise n'est hélas pas un bon film. L'histoire nous fait suivre Omar, un bandit, contraint de vivre en cavale en Algérie depuis qu'il a été condamné à vingt ans de prisons en France. Avec son acolyte de toujours Roger, il tente de s'adapter à cette nouvelle vie et de renouer avec ses racines, même si son envie est de rentrer de l'autre côté de la Méditerranée. Ce scénario n'est malheureusement pas très intéressant à visionner pendant toute sa durée d'environ une heure et demie qui se fait grandement ressentir. La faute à une intrigue faiblarde n'ayant quasiment rien à raconter hormis une romance assez quelconque. Certaines scènes sont totalement inutiles, voir n'ont carrément aucun sens et semblent là pour faire du remplissage afin de faire durer le déplaisir. Mais le plus dérangeant c'est la morale douteuse du récit qui passe son temps à glorifier la violence, la drogue, l'alcool et la criminalité chez de très jeunes enfants des rues. Tout cela donne vraiment une sale image du pays hôte. Il en va de même concernant les deux personnages principaux vivants dans la débauche pour qui l'on ne ressent absolument aucune empathie, ni sympathie. Toutefois, ces deux rôles sont tout de même bien interprétés par Reda Kateb et Benoît Magimel dont on ressent l'alchimie. Du reste de la distribution, on retiendra uniquement le rôle féminin joué par Mariem Amiar. Les relations entretenues par ce trio ne procurent aucune véritable émotion, même si il faut reconnaître que l'amitié entre le binôme paraît sincère. Mais les dialogues déclamés en deux langues n'ont aucune profondeur et sont en parties responsables de ce manque de sentiments. Sur la forme, la réalisation d'Elias Belkeddar s'avère correcte. Sa mise en scène évolue dans un cadre entre luxe artificiel et pauvreté qui aurait pu être mieux exploité. Ce visuel est accompagné par une b.o. composée majoritairement de musiques orientales en accord avec le propos mais ayant peu d'impact sur les images. Cette vie de criminel s'achève sur une fin aussi anodine que le reste de l'ensemble, venant mettre un terme à Omar La Fraise, qui, en conclusion, est un long-métrage malheureusement sans fond.
Ce long métrage souffre d'une absence flagrante d'intrigue, son scénario se résumant à une succession de scènes floues ou bancales, ne participant à aucun début d'une quelconque progression narrative. On subit donc une histoire complètement creuse qui s'apparente à une carte postale algéroise sans l'ombre d'une réelle ambition.
Film stupéfiant surfant toujours entre la légèreté et la violence. Très bien joué et mené à un rythme enlevé. Par contre, l'image de l'Algérie n'en sort pas grandie.
Ce film est consternant de par sa vacuité! Magimel et même reda Kateb joue mal. Aucune direction d'acteur un scénario vain et sans intérêt et une image de l' Algérie peu réaliste.... C'est long et on s'ennuie énormément.
Portrait touchant de deux malfrats en exil à Alger, porté par une bande originale éclectique, mais surtout par deux excellents acteurs et une découverte magnifique, la sublime Meriem Amiar. Si le scénario aurait gagné à être plus construit, on reste tout de même médusé devant certaines scènes (le rap improvisé de Roger, l’attaque de la station-service d’une violence et soudaineté inouïes) et les péripéties rencontrées par nos deux lascars, même si on sent qu’il ne manquait pas grand-chose pour avoir un grand film.
"Omar la fraise" est un film que j'ai moyennement apprécié. L'histoire est sympa mais je trouve que la trame narrative n'est pas terrible. Les personnages sont plus ou moins intéressant et j'ai trouvé certaines scènes gênantes où voir inutiles.
Une belle idée de faire un film sur les passions, l amour, la fraternité, la révolte mais c est raté malgré un bon rythme et une interprétation remarquable. Passez sur les faiblesses du scénario et allez y pour les acteurs et pour Alger.
Les tribulations de 2 caïds, tricards en France, qui partent se refaire en Algérie. Sujet plutôt original. Reda Kateb et Benoît Magimel sont plutôt excellents dans des rôles où on ne les vois pas souvent. Le film est plutôt plaisant à suivre, même s'il semble manquer de parti pris et mêler trop de sujets différents pour vraiment marquer le clou. En tout cas il m'a fait découvrir cette chanson grecque que je ne connaissais pas, Tin Afto, chantée par Sophia Loren. Rien que pour ça, merci.
Omar la fraise, film présenté à Cannes au cinéma de minuit. J' ai beaucoup aimé même si les clichés plonges. Mais on voit une Algérie comme on a rarement vu au cinéma, Alger sous sa beauté, sa pauvreté, ses magouilles, son charme, ses plages , sa tristesse ..... Magimel et Reda Kateb sont magnifiques de justesse..... Bravo
Bienvenue à Alger ! Film très imparfait, qui lorgne vers le buddy movie noir à dialogues (on commence sur du Pulp fiction). Au Au-delà du duo, je retiendrais l'actrice Meriem Amiar, particulièrement expressive. Mais on est plus sur un agrégat d'idées et de scènes, sans réel scénario, et avec certains seconds rôles jount bien faux. Un peu longuet, mais ce premier essai pourrait être prometteur
Omar la fraise est le premier film de Elias Belkeddar, le film divise énormément, entre ceux qui ont retenue que ses défauts et ceux qui n’ont vu que des bonnes choses. Le Casting est énorme puisque Reda Kateb et Benoît Magimel vont former ce fameux duo de frères voyou installer en Algérie. Kateb dans un rôle méchant et sans scrupule dans lequel on a pas l’habitude de le voir s’en sort bien , et Magimel par moment on a l’impression qu’il était encore dans le tournage de pacification, mis à part ça il est convaincant comme souvent. Le film est plutôt bien réalisé, montre quelques côtés sombre d’Alger , parfois caricatural, mais pour du cinéma ça reste un film plutôt réussi dans l’ensemble.
La publicité du film fait référence à Tarantino, excusez du peu ! On retrouve bien cette alternance de scènes violentes et de dialogues décalés, voire absurdes, qui fonctionne assez bien. Le scénario -la trajectoire d'un Omar particulièrement inconsistant- se prêtait sans doute assez bien à cet exercice.
Reda Kateb et Benoît Magimel, semblent avoir un peu (trop ?) pris la main sur leurs rôles ; ils ont ainsi tiré le film vers la comédie et même parfois presque vers un feel good movie, au-delà des proportions de la recette tarantinoise, cassant un peu le rythme du film.
Quelques scènes violentes, d'autant plus ressenties comme telles qu'elles concernent de jeunes gamins, ont moins leur place dès lors que le film a perdu sa noirceur...
Ceci dit, Alger, toujours cinégénique, est excellemment bien filmée ! Les gamins débrouillards, la cité "Climat de France" avec ses combats de boucs, la Casbah, le port, une lumière superbe...
Une jolie trouvaille aussi, dans les première images du film, marquant l'éternelle nostalgie algéroise pour Paris, une voiture de luxe immatriculée à Alger, avec une plaque logotée 75, comme un parisien. Tout un symbole...
Et enfin, pour les nostalgiques, Meriem Amiar utilise pour son travail ... un pick-up 404 !
Bonne petite surprise que ces tribulations d'un duo de malfrats sur le retour en exil en Algérie. Portée par un tandem d'acteurs prestigieux (Magimel et Kateb), cette tragi-comédie amuse très souvent et parvient à se montrer sensible dans ses moments d'émotions. Le travail sur l'image et la lumière est remarquable, les paysages et l'urbanité d'Alger particulièrement bien mis en valeur. Le charisme de Magimel (grandissant avec les années) apporte un surplus d'intérêt à l'ensemble et la musique est vraiment très belle. Bien qu'imparfait, c'est un premier film très prometteur.