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LE PASSIONNÉ
21 abonnés
197 critiques
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0,5
Publiée le 31 mai 2023
Affligeant. Ce n'est pas pour rien qu'il passe en Séance de minuit. Un vrai somnifère. Aucune histoire. Aucun intérêt. Quelle torture cette séance! Envie de somnoler tout du long. D'un ennui mortel.
Reda Kateb et Benoît Magimel assurent le spectacle dans la peau de deux gangsters français expatriés en Algérie. Film de potes et comédie sentimentale avec une réalisation assez stylisée pendant une heure, la dernière partie polar arrive de manière un peu forcée.
Je mets rarement cette note, mais ici 1/5 pour moi. J'ai trouvé ce film très très mauvais. Reda Kateb et Benoit Magimel sont deux acteurs que j'aime beaucoup mais ici c'est vraiment un navet. J'ai trouvé ca ennuyant, lourd, grossier... rien de bien.
Le premier long métrage d’Elias Belkeddar, sorti en 2023, souffle un vent de fraicheur compte tenu de son ton décalé et absurde. Pourtant, l’histoire de ces deux malfrats échoués en Algérie manque cruellement d’écriture. Heureusement, la prestation complètement lunaire de Benoît Magimel associée à celle convaincante de Reda Kateb constitue le point fort de ce film. Le caractère un tantinet immoral du récit s’appuie sur une vision sans fard des rues populaires d’Alger où violence, débrouillardise et solidarité s’entremêlent. Bref, une comédie brouillonne mais qui sait rester attachante.
L'Algérie et ses travers, avec du grand banditisme et sa jeunesse voyou. Il est flambeur, dominateur, donneur de leçons, mariolle, vénéneux, rappeur, colérique, dangereux : MAGIMEL. Il coache les jeunes voyous, malfrat, violent, incontrôlable, peu futé, amoureux : KATEB. Elle est a du cran, autoritaire, indépendante, très belle, mais se laisse embobiner : AMIAR. La réalisation est tonique, avec des moments drôles et rafraichissants (cours-poursuite dans les rues d'Alger, course de chameaux, combats de boucs), et d'autres plus intenses et dramatiques (geôle d'attente misérable, violences par jeunes voyous, spoiler: décès de Roger ,... La BO est intéressante, entremêlant des chansons arabes, du Oscar Peterson, du Requiem de Mozart et du Sophia Loren nostalgique. Bon film!
Visuellement c'est réussi. On ressent la pauvreté mais aussi la simplicité à travers les images, et on est vite emportés dans le film. Le balancier entre l'humour et le sombre est bien équilibré.
Cependant le scénario est décousu, trop décousu, ce qui donne une impression de non fini, de pas assez développé.
« Omar la fraise » est une des bonnes surprises de la semaine. Objet cinématographique assez unique on pourrait le situer à mi-chemin du « Bernie » d’Albert Dupontel et du « Las Vegas Parano » de Terry Gilliam.
Omar ( interprété avec brio par Reda Kateb ), plus connu sous le nom d’Omar la Fraise, est un bandit à l’ancienne. Contraint à la cavale en Algérie, il vit de petites magouilles, accompagné de son illustre acolyte Roger (par le très en forme Benoît Magimel ). Après avoir régné sur le milieu du banditisme français durant des décennies, ils doivent ensemble accepter leur nouvelle vie alors qu’ils n’ont vécu jusqu’à présent que dans la débauche et la violence.
Si on retire des scènes un peu chargées à l’hémoglobine, l’ensemble convainc et propose surtout en récit parallèle une photographie d’un pays, l’Algérie et de ses habitants filmés ici à Alger et surtout sa jeunesse abandonnée par son gouvernement et qui vit de combines et de petits bonheurs du quotidiens (des duels de boucs aux promenades sur le front de mer d’Alger.
Film aussi nul que son titre. Malgré quelques belles images ( jeu avec la farine par exemple) et une très bonne musique, tout est grotesque, surjoué et convenu. Quelle image de l'Algérie en passant !
Pendant la première moitié du film, j'en ai beaucoup voulu à celles et à ceux qui étaient arrivé.e.s à me convaincre d'aller voir ce film (elles et ils se reconnaîtront peut-être !). Pour qualifier cette première moitié un seul mot me vient à l'esprit : inepte. Et puis, vers le milieu du film, on est surpris par une belle scène entre Reda Kateb et Meriem Amiar, et ensuite, le film, surtout grâce à cette resplendissante comédienne algérienne, se met à ressembler, enfin, à quelque chose d'à peu près visible. Mise à part Meriem Amiar, il y a aussi, comme points positifs, la ville d'Alger, qu'on voit trop rarement au cinéma et une bande son très riche et très variée. Quant à Reda Kateb et Benoît Magimel, complètement laissés à aux-mêmes par le metteur en scène, ils alternent quelques bons moments et beaucoup de moments beaucoup moins bons.
Portrait attachant et plein d’humour d’un caïd marseillais au grand cœur en exil forcé avec son meilleur pote à Alger, porté par le duo complice Kateb-Magimel qui compense un scénario un peu faiblard. 3,25
Une co-production Franco-Algerienne du cinéaste Elias Belkeddar auquel je dois avouer que le début me faisait un peu peur en voyant les cabotinages des deux personnages principaux joué par Reda Kateb et Benoît Magimel en gangsters recherchés en France mais heureusement cela s'efface car,d'abord la première bonne idée est de faire tourner "Omar la fraise" en Algérie, dans les cités, les palaces, des endroits vus sur mer, bien mis sur pellicules jours et nuits. La deuxième bonne idée, c'est que le récit évolue petit à petit à humaniser les personnages, l'un à une idylle avec une femme leader de l'entreprise de biscuits auquel il investit et l'autre est son copain qui prend du bon temps dans un pays de Nouvelle culture. C'est très bien écrit, on est dans le genre drame polar. Les comédiens sont épatants avec en tête Reda Kateb et Benoît Magimel plus Meriem Amjar qui amène une touche de féminité à l'histoire. J'ai bien aimé et le conseille.
Très belle surprise , ce film possède beaucoup de valeur et de qualité contre tout attente. Si l'histoire reste intéressante sans grande distinction, elle met en avant la profondeur et la grande qualité des jeux d'acteurs. Ces deux amis contraints de rester caché en Algérie suite à un braquage en France qui a mal tourné, vivent dans la luxure, petits caïds de leur quartier, respectés, leur amitié est forte et indissociable. La réalisation est excellente et surtout la photographie magnifie ce pays méconnu (pour moi !). Les paysages, les quartiers , la superbe bande son impressionnent et subliment l’Algérie. C'est une belle histoire, bien rythmée avec une histoire d'amour naissante dans de fantastiques décors. Une belle surprise à découvrir.
Comédie sympathique mais surfaite. Un scénario assez tendu, des dialogues musclés… et pourtant, après la course dans la Médina très réussie au début, tout cela devient assez soporifique. Reda Kateb a été meilleur hâbleur et seul Benoît Magimel fait une prestation d’autant plus amusante qu’il n’en est pas coutumier. La caution féministe avec le rôle de Merien Amiar n’est pas très compréhensible et le montage qui se veut nerveux est décousu pour ne pas dire baclé. Seul le côté documentaire sur Alger est digne d’intérêt. Un film amusant mais sans plus.