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jane_goodale
25 abonnés
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3,5
Publiée le 14 septembre 2023
"Mystère à Venise" est le meilleur - et de loin - des trois films "Hercule Poirot" de Kenneth Branagh. Le titre original "A Haunting in Venice" annonce mieux la couleur. Le mot "Haunting" est plus évocateur et a un double sens en phase avec le(s) thème(s) du film. Il y a dans cet opus beaucoup plus resserré que les précédents (1 h 43, timing parfait) un mélange bien fichu de "whodunit" (qui a fait le coup ?) et de film de maison hantée 👻. Personnellement, les films de maison hantée et les films d'horreur me fichent la trouille et je les évite soigneusement. D'où mon hésitation en voyant "l'avertissement" accompagnant le film sur ce site. Ouf !!! La composante "film d'horreur" est dosée juste ce qu'il faut pour me garder scotchée à mon fauteuil pendant que je cherche la clé du mystère. Ici, pas de digression en flash back sur la vie d'Hercule Poirot, on reste dans le huis clos du palais vénitien que Branagh filme comme un personnage à part entière. Pas de CGI dans les décors, ce qui est une excellente chose. En bref: dans le genre intrigue criminelle en huis clos, "Mystère à Venise" est une jolie réussite du genre. PS La chercheuse de petite bête que je suis a quand même noté l'hérésie que constitue une fête d'Halloween à Venise en 1947.
L'Italie est décidément à la mode cette année au cinéma, Fast X, MI7, Equalizer 3 et maintenant Mystère à Venise, et c'est une bonne chose, cela apporte des décors et ambiance générale au film qui est très appréciable. Pas forcément mieux que les 2 précédents film mais cela reste sympa à regarder. Les nouveaux acteurs sont très intéressant, coup de cœur pour Kelly Reilly (que j'ai découvert dans Yellowstone) et qui a quelque chose de captivant. Riccardo Scamarcio mérite d'être plus utilisé à Hollywood, très gros charisme, vu dans John Wick 2.
Retiré des affaires du monde, Hercule Poirot (Kenneth Branagh) s’est installé dans la Cité des doges. Un policier italien (Riccardo Scamarcio) assure sa protection. Une amie romancière (Tina Fey), pariant sur son cartésianisme et son goût des défis, réussit toutefois à le sortir de sa retraite pour lui faire assister, la nuit d’Halloween, à une séance de spiritisme dans un splendide palazzo vénitien où la fille de la propriétaire (Kelly Reilly) a trouvé la mort deux ans plus tôt. Mais la soirée, qui réunit une dizaine de convives, s’achève par la mort de l’un des participants. Refusant d’en imputer la responsabilité aux esprits qui hanteraient cette lugubre demeure, Hercule Poirot mène l’enquête.
Après avoir adapté deux des plus célèbres romans d’Agatha Christie, "Le Crime de l’Orient-Express" et "Mort sur le Nil", déjà portés à l’écran dans les 70ies avec Peter Ustinov dans le rôle du méthodique détective belge, Kenneth Branagh signe un troisième épisode à partir d’un de ses romans moins connus (publié en France sous les titres "La Fête du Potiron" ou, plus vendeur, "Le Crime d’Halloween"). Il en a déplacé l’action à Venise filmé sous une pluie hivernale. Les mauvaises langues diront que les vues de la ville, au début et à la fin du film, en constituent les meilleurs moments.
Entre les deux, la caméra s’enferme dans un huis clos, comme les enquêtes à la Cluédo nous y ont habitué. Toute adaptation qui se respecte d’Agatha Christie doit en effet sacrifier à ce rituel inviolable. La règle est simple. Un crime est commis. Une dizaine de personnages sont suspectés, l’enquête menée d’une main de fer par Poirot permettant de révéler chez chacun des coupables potentiels un pan caché de son histoire personnelle qui justifierait son acte.
Pour donner du piment à cette recette éculée, il faut un sacré talent. Kenneth Branagh en a plus qu’il n’en faut. On lui avait fait le reproche de beaucoup cabotiner dans les deux premiers opus. Il est plus sobre ici. Et c’est tant mieux. Il concentre son talent sur la réalisation. Non tant dans le scénario qui, hélas, est si corseté qu’il ne faut guère en attendre de surprises que dans la mise en scène : les décors, les lumières, la musique tirent ce film vers l’horreur, le fantastique, le giallo, ce genre italien qui connut ses heures de gloire dans les 70ies avec Mario Bava et Dario Argento.
"Mystère à Venise" n’est pas le navet affligeant que certains m’avaient décrit. Il est loin non plus d’être un chef d’oeuvre. C’est un film qui ne ment pas sur la marchandise et qui plaira aux amateurs du genre.
Le 3e opus du célébre detective a des accents plus fantastiques et joue à faire peur... enfin il essaie. Au final, cette saga aurait mérité un meilleur rafraîchissement, et Kenneth Branagh (devant et derrière la caméra) n'a cessé de prouver au fil des épisodes qu'il n'était pas le mieux placé pour réaliser (et compose un Poirot agaçant mais plus sobre cette fois ci). Certes, il a répété les canons de la saga, à savoir transposer les oeuvres d'Agatha Christie avec à chaque fois un casting alléchant dans un lieu original (l'Orient express, un bateau de croisière sur le Nil, et un Palazzo vénitien) mais pour le même résultat : un casting oubliable, une réalisation clinquante et à chaque fois, une coquille vide. Ce dernier épisode a le mérite de laisser les CGI du précédent (avec son Egypte en toc) pour un inquiétant palais, personnage à part entière de cette nouvelle partie de Cluedo neurasthénique. Le meilleur des 3 donc, mais très moyen.
Le véritable mystère depuis 2017 était de deviner le pourquoi du comment un film aussi boiteux, paresseux et pantouflard que Le crime de L'Orient Express avait pu avoir assez de succès pour engendrer une suite. Et comment cette même suite, meurtre sur fond vert, avait pu en engendrer une à son tour. Mais le mystère s’épaissit lorsque la superbe bande annonce de cette troisième aventure fait surface du fin fond du Canal Grande. Comment est-ce possible de créer autant d'attente après un aussi mauvais départ ?
Après six ans à se tourner les pouces ou à chercher de nouvelles idées de plans pour mettre en scène son égocentrisme, Kenneth Brannagh décide enfin de se sortir la canne du derrière. Et quelle canne. En partant d'une aventure toute tracée d'Agatha Christie, notre Hercule à la grosse tête décide enfin de s'en absoudre pour tracer son propre chemin et redonner au personnage et à son univers tout l'intérêt qu'on leur connaît, et surtout leur mystère. Deux ingrédients manquant aux deux précédents volets.
Mystère à Venise est le meilleur film de cette nouvelle monture et se présente comme une complète antithèse de ses prédécesseurs. Les décors sont immersifs et l'on se retrouve transporté avec poésie dans les méandres du Venise d'antan ; une ambiance que même certains jump-scares malvenus n'arrivent pas à parasiter. Les personnages sont une totale plus-value et ne sont pas uniquement les suspects potentiels de cette intrigue à tiroirs à faire tourner les têtes.
Parfois écrit avec des palmes cette aventure italienne reste néanmoins assez longtemps à la surface pour conserver son souffle jusqu'aux dernière secondes de générique, sans sombrer. Notre enquêteur pédant retrouve ici un visage humain, une enquête à sa mesure, et on se verrait presque réclamer son retour dans une aventure de la même teneur. Enfin.
On ne peut que se désoler de l’acharnement avec lequel Kenneth Branagh reconduit ses adaptations du détective Hercule Poirot. Trois films plus mauvais les uns que les autres, prétextes à une débauche d’effets grandiloquents et à une défilade de comédiens grand luxe que le réalisateur ne sait ni diriger ni associer. A Haunting in Venice ne prend même plus la peine de composer une intrigue à tiroirs : l’enquête ne progresse guère, entravée par l’exposition inutile des antécédents de chaque protagoniste ; en contrepartie, la résolution tombe comme un cheveu sur la soupe, associant des éléments qui n’ont pas été motivés au préalable. L’initiation du détective, incarnation de la raison et de la science, au surnaturel n’aboutit qu’à un statu quo prévisible et cliché – la morale énoncée par Poirot laisse sans voix : « il faut apprendre à vivre avec ses fantômes » - qui ne fragilise qu’artificiellement la carrure du personnage. Le filmage est hideux : les grands angles, utilisés en permanence, déforment l’image sans construire une atmosphère particulière ni composer une esthétique propre ; la photographie enlaidit Camille Cottin en la captant de profil ; la mise en scène charcute des plans au demeurant mauvais, éludant tout ce qui pourrait sembler ordinaire ou banal – pourtant garanties d’authenticité – pour ne garder qu’une moelle osseuse sans substance. Le registre fantastique emprunte au tout-venant des productions actuelles, exploitant les clichés du genre. Seule la partition musicale de Hildur Guðnadóttir présente un intérêt, mais ne saurait justifier le visionnage de cet épisode vain.
Mais qu'arrive-t-il à Kenneth Branagh ? Le crime de l'Orient Express était plutôt réussi, dynamique, avec certes un peu de maniérisme. Meurtre sur le Nil était ridicule. Et là, avec ce Mystère à Venise, on a les deux : maniérisme agaçant et ridicule grandiloquent. Les dialogues sont énoncés avec un mystère lourd et risible. L'intrigue se perd à force de circonvolutions, et une absence totale d'enchaînement. Il faut que Branagh se ressaisisse. Ou laisse Poirot tranquille.
Et bien, j'ai beaucoup aimé. Au regard des critiques, plutôt mauvaises, je m'attendais à une catastrophe. Le film est traité comme un film fantastique/horreur et Hercule Poirot tente de revenir aux bases du raisonnement logique pour démêler cette intrigue. Et j'ai beaucoup apprécié le cheminement intellectuel qui amène le célèbre détective à trouver l'issue.
« Mystère à Venise » de Kenneth Branagh est une adaptation assez ingénieuse d’une œuvre moins connue d'Agatha Christie. Ce troisième volet, imprégné d'un esprit fantastique et horrifique, apporte une fraîcheur bienvenue à la série. L'ambiance sombre et la tension presque horrifique, enrichies par le cadre mystérieux de Venise, confèrent une dimension nouvelle et immersive au film. La mise en scène de Branagh, alliée à un casting performant et à des décors visuellement envoûtants, souligne efficacement le mystère et l'angoisse qui règnent tout au long de l'intrigue. Malgré quelques prévisibilités, le récit reste prenant, et la présence de figures telles que Camille Cottin ajoute une note particulière à l'ensemble. « Mystère à Venise » se démarque ainsi comme un divertissement de qualité, mêlant avec brio éléments classiques du « whodunit » et touches de genre, même si l'œuvre ne révolutionne pas le genre. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
Ambiance thriller , dans cette enquête de HP , décor superbe et intrigue bien menée mais il subsiste une froideur dans chaque personnage qui nuit à l'ensemble . Néanmoins, le film est bon dans son ensemble.
La complicité entre Miss Oliver et Hercule est complètement démolie et c'est vraiment triste. Le garde du corps de l'inspecteur est un traitre, ce qui n'est JAMAIS le cas dans les livres. Poirot sait instinctivement en qui il peut faire confiance ou pas. Mais c'est quoi cette histoire complètement tiré par les cheveux? De plus, Hercule est un fervent catholique, jamais il ne dénigrerait les croyances religieuse de l'ancienne sœur devenue gouvernante. C'est un film horriblement décevant, avec un Hercule Poirot ridicule qui n'a ni histoire ni patrie alors que le véritable Poirot est Belge, fier de l'être et le proclame dès qu'il le peu!
Standard, conforme aux deux derniers opus de Kenneth Branagh. Un bon moment de cinéma mais un poil trop grand guignolesque. Camille Cottin splendide comme d’habitude.
J'ai bien aimé les deux premiers, c'est sûr donc j'ai eu peur que celui-ci me déçoive. Finalement, j'ai été extrêmement surpris et je pense même que c'est le meilleur de la trilogie. Commençons par les acteurs.
Tout d'abord, il y a largement moins d'acteurs connus que les précédents. J'ai eu un peu peur, car même si le talent d'un acteur ne se juge pas par sa célébrité, voir qu'autant d'acteurs connus participe à un film ça force le respect, car ça veut dire que les acteurs croient un minimum au film. Mais là, ils sont vraiment pas mal. Il n'y a pas un jeu d'acteur transcendant loin de là et parfois, c'est plutôt morne, mais il faut reconnaître que c'est pas mal. Ça reste un jeu cohérent et qu'on attend de base quand on regarde un film. Ce n'est pas exceptionnel, mais ça marche. Passons donc aux restes.
La musique est vraiment bien. Elle rajoute une vraie ambiance qui renforce les moments de tensions ! Et même la gestion de la musique en général est vraiment bien faite. Des moments de silence qui permettent au spectateur de prendre peur et de ne pas comprendre ce qu'il va se passer. Et même les jumpscare ne sont pas horrible. Jamais dans l'horreur facile toujours dans l'ambiance. Ne vous inquiétez pas amis froussards tout va bien se passer (pourquoi je parle comme si j'avais 83 ans ?). Les plans de caméras sont vraiment bien faits et très créatifs. Il y a eu un vrai travail dessus de recherche et ça contribue à l'angoisse globale qui émane du film. C'est incroyable et particulier en même temps. Beaucoup de plans penchés qui nous mettent un peu mal à l'aise et des plans très beaux aussi de temps. La mise en scène en général est très bien faite et ficelée ça fait plaisir à voir. Et passons au scénario.
C'est phénoménal. Je n'ai pas lu le livre de base, mais le film m'a retourné la tête. Je ne peux que dire bravo là-dessus. Toujours imprévisible mais cohérent. Puis surtout faire se confronter Hercules Poirot avec le paranormal, c'est incroyable. On a un vrai combat entre la rationalité et l'irrationalité, c'est fort. Je ne vais pas m'étaler dessus surtout que je n'ai pas le matériel de base pour m'appuyer dessus, mais c'est incroyable.
Pour conclure, c'est un excellent film. Malheureusement certaines fois le jeu d'acteur est mitigé. J'aimerais lui mettre 5,5, mais c'est une note qui doit être rare et ce film est presque à la perfection. J'ai hâte de voir la suite même si j'ai peur d'être déçu (mais je pense que comme pour ce film, je vais être surpris).
Je n'ai pas retrouvé l'esprit d'Agatha Christie dans ce huis clos granguignolesque.... Brannagh se la joue "sensationnel" et surnaturel en transposant l'action à Venise .. pourquoi ? quelle plus value en attendait-il..? Il vaut mieux revoir le bon épisode avec David Suchet , dans quelques temps pour ne pas mélanger le nom des personnages ..