« Si vous avez compris ce que je viens de dire, c’est que je me suis mal exprimé ». Cette phrase teintée d’humour, prononcée par Alan GREESPAN président de la Réserve Fédérale américaine à l’issue d’une de ses conférences de presse, résume à merveille le fond et la forme du film de Anna NOVION. II ne suffit pas de filmer un tableau noir, ou le mur d’une chambre peint en noir, couverts de formules mathématiques prises au hasard ou de signes et d’abréviations diverses, supposés illustrer la recherche de la démonstration complexe d’une certitude mathématique, pourtant jamais démontrée (La conjecture de GOLDBACH), pour réussir un film intelligent sur le sujet ; c’est même tout le contraire. Si l’on peut s’interroger sur l’utilité d’une partie de jambes en l’air; si le choix de J.P DARROUSSIN, en responsable de la chaire de mathématiques de l’Ecole Normale Supérieure, a de quoi surprendre (pourquoi pas Dany BOON ou mieux, Christian CLAVIER ?) et si la façon, quasi miraculeuse, dont la solution est censée apparaître est proche de la supercherie, il n’en reste pas moins que la réalisatrice a de toute évidence oublié son sujet en cours de route et que cela ne semble pas l’avoir dérangée le moins du monde. Les seules séquences réussies sont celles consacrées aux parties clandestines de Mahjong. C‘est très peu.
Un film assez étonnant. Le postulat de départ est alléchant. Une fille, ayant échoué sur une thèse en mathématiques à l'ENS, décide de repartir à zéro. On suit cette Marguerite Hoffmann, qui va tout faire pour s'en sortir. D'ores et déjà, on va dire que le personnage principal est incarné avec justesse, Ella Rumpf arrivant à se glisser dans la peau de cette étudiante tout en sobriété, sans en faire trop, renforçant ainsi le pouvoir d'identification avec ledit personnage. Le film arrive à nous parler de ce fameux théorème de Goldbach tout en restant pédagogique, ce qui est bien. Par contre, comment a-t-elle pu apprendre à jouer si bien au mah-jong ? Et pourquoi décide-t-elle de reprendre contact avec son ancien professeur/directeur de thèse (Jean-Pierre Darroussin) ? Pour se venger ? Mais bon, tout cela n'altère pas la qualité du long-métrage. Et pour une fois, on a situé l'histoire dans un endroit de Paris populaire, servi par une belle photographie, et loin des endroits bobos et gentrifiés servant habituellement de cadres pour les films français se déroulant à Paris.
Dans le même genre, Will Hunting avait à la fois plus de souffle et plus de fraîcheur. Si l'actrice principale est plutôt convaincante, le film est un peu trop prévisible pour nous embarquer réellement. Il reste divertissant mais sans plus.
Personnellement amateur de mathématiques j'ai aimé la présentation de la vie des chercheurs en tout cas un point de vue interne. Les personnages sont parfois attachants et le film est marquant. C'était bon moment.
Un film sur une génie des mathématiques qui cherche à démontrer un théorème mythique. Ce n’est pas inintéressant mais le scénario est assez inégal, et on trouve par moment le temps long, (les passages ou on ecrit des formules mathématiques sur des murs ou des tableaux auraient gagné a être raccourcis..) Pas mal avec une actrice principale plutôt bonne, mais pas inoubliable…
J’ai passé un très bon moment devant « le théorème de Marguerite » (et rassurez-vous : vous n’avez absolument pas besoin de connaître quoique ce soit en maths pour apprécier le film, puisque même un prof de maths lambda ne pigerait pas grand-chose aux quelques et rares passages consacrés à cette matière et que ce n’est pas le vrai sujet du film) et j’aurais préféré lui mettre une note plus élevée.
Lorsque je mentionnais entre parenthèses, que les mathématiques ne sont pas le vrai sujet du film, c’est en effet parce que celui-ci est en réalité plutôt de cet ordre : Que se passerait-t-il si l’on s’apercevait que notre talent le plus inné, celui auquel on a consacré des heures sans se lasser, se retrouvait soudainement mis en défaut par d’autres passionnés ?
On a tous des facilités innées, c’est génétique. Certaines et certains dessinent, savent tout réparer, ont « la main verte », ont un sixième sens lorsqu’il s’agit de psychologie, ont des talents naturels d’orateur et de rhétorique, sont de parfaits imitateurs, ont l’oreille absolue, excellent dans les relations sociales, sont d’excellents confidents, pratiquent certains sports sans efforts, personnellement je suis dotée d’une capacité intuitive (et de l’étrange logique qu’elle demande) innée à interagir avec toutes les espèces animales non humaines : bref on est tous naturellement doués pour quelque chose, et même si toutes les capacités ne sont pas reconnues comme étant « indispensables pour briller », il se trouve qu’en fait on brille tous dans un domaine (parfois pour le pire).
Alors que se passerait-il si on se trompait gravement une fois dans ce qu’on a toujours eu la sensation la maîtriser parfaitement depuis toujours ?
Il me semble que c’est donc de cela que traite Anna Novion. Elle a probablement choisi les mathématiques parce que c’est une compétence facile à illustrer et que ça fascine largement le grand public et qu’un tableau rempli d’équation est très esthétique à l’écran.
Alors première chose : Ella Rumpf (« Grave », « Tokyo Vice ») est bluffante dans son interprétation d’autiste, et si je regrette bien une chose, c’est que le scénario n’ait pas davantage utilisé le potentiel comique de cette Marguerite qui patauge à fond lorsqu’il s’agit d’interagir avec les autres. C’était ce qui était fait durant la première partie du film, et j’ai été fortement déçue que ça s’arrête, puisque la suite semblait évidente.
Je n’ai pas non plus apprécié qu’on laisse complètement de côté le parcours tout aussi compliqué de sa coloc (qui elle aussi a un talent et qui va connaître des coups durs, mais bon, comme ce n’est que « de la danse », on s’en fiche, ça ne compte pas ? Pourtant, ce qui lui arrivera est exactement la même chose).
J’ai donc passé un moment très agréable, je ne vais pas mentir, mais je regrette que la période post échec n’ait pas été davantage creusée, et qu’elle n’ait pas eu d’impact plus réel sur la personnalité de cette drôle de Marguerite.
Film repéré mais raté à sa sortie à sa sortie en salle, et qui confirme sa qualité même en format télé. On suit le parcours presqu'initiatique de Marguerite qui finit par trouver sa voie de génie mathématique en s'ouvrant et s'humanisant petit à petit au fil des rencontres, des opportunités ou des situations, tout en gardant ce côté cash des scientifiques qui la rend attachante. L'actrice principale est vraiment convaincante et le tout plutôt bien filmé. Le scénario est bien écrit navigant constamment entre doute et espoir, entretenant ainsi un suspens jusqu'au dernier moment quant à l'issue de la quête de Marguerite.
Beaucoup trop mou, on dirait un Derrick. On a droit à tous les clichés sur la matheuse autiste, tout est prévisible, ses attitudes comme le scénario. Pas un seul pas de côté, pas une originalité, aucune profondeur psychologique.
Film très original. On plonge dans l univers des équations et formules mathématiques. Où nos chercheurs sont totalement passionnés et possédés. En se livrant une lutte pour « être le premier « Tres bons acteurs à commencer par Ella rumpf. Er j p darroussin dans un double jeu
Vous n'y comprenez rien aux maths. Les hautes études vous ont largué il y a bien longtemps. Ce n'est pas grave, ce film vous emmène, vous entraine avec lui dans l'harmonie des équations, Avec Marguerite, les sinueux méandres mathématiques, l' inconnue, factoriser, distribuer, périmètre, aire, coordonnées, paraboles, tout cela va vous paraitre poétique. Les acteurs sont excellents. Jean-Pierre Darroussin comme d'habitude dans sa meilleure formule. Ma note sera de 3.7 sur 5. Un surprenant bon film. Bravo.
Un bon cru, même pour ceux qui sont réfractaires aux maths. Le portrait de cette jeune femme, incarnée avec talent par Ella Rumpf, m’a paru être une franche réussite. Après avoir essuyé un échec à la présentation de sa thèse, elle se livre enfin à la vraie découverte du monde extérieur : gagner sa vie, vivre sa sexualité, puis l’amour, avant de revenir à son premier amour : les maths. C’est dépeint avec finesse par une réalisatrice femme et on passe un bon moment. Quelques passages humoristiques avec des parties de mah-jong dans le quartier chinois de la Porte de Choisy à Paris. A souligner l’excellence des différents acteurs rendant cette fable réaliste. Vraiment à voir.
S'il manque la passion de Charlie Eps qui percute l'écran dans la série Number, ainsi que quelques explications pour que le publique comprenne ce que Marguerite essaie de démontré, c'est un film très réaliste sur le chercheur, et particulièrement le chercheur en math, qui peut voir bien plus que dans n'importe quelle discipline, sa brillante démonstration s'effondre et donc sans doute une discipline plus exigeante que les autres, ce qui fait qu'une thèse contrairement aux autres disciplines, ne prend pas un an, mais des années ! Le film retrace bien l'ambiance des gens qui vous mettent des bâtons dans les roues, les incompréhensions des collègues masculins qui ne comprennent pas que l'étudiante est là pour se donner sans concession à ses études, et qui prennent cela pour de la rigidité, les gens qui rejettent la faute sur vous quand vous rejeter le fait qu'on vous utilise parce que vous n'etes qu'il'une femme, et que vous vous n'êtes pas allé à Harward ! Moins lisse moins Holliwodien, le film aurait gagner avec une Marguerite expliquait dans les grandes lignes avec passion ce qu'elle est en train de faire.... même si la vraie Marguerite ne l'a peut être pas expliqué à sa collocataire ou à sa mère.... cela manque... et peut être ce qui surprend c'est que son prof, au début du fim, comme Marguerite on ne croit pas ce qu'il dit.... il essait de la dddétourner de son projet avec les mêmes excuses habituelles cela sonne faux, mais plus on avance dans le film, plus on se dit que c'est peut être fait exprès.... tant de gens nous détournent avec de fausses raisons, des raisons auxquelles après tout, ils ne croient pas vraiment, ils essaient avant tout de se convaincre eux même.... mais ce que le film n'a pas raté c'est la confrontation du matheux àla vie réelle entre deux intuitions ! Pourquoi l'alcool ou le sexe attire sans raison ? Il y a -t-il une chance d'inclusion de ien être là dedans ? Essayons voir ! Mais non aucun interêt! Alors on laisse tomber... sauf quand on peut utiliser les maths pour jouer au Majong et se sortir d'un prolème d'argent dans laquelle une personne jugé plus normal vous a mis... au point que comme dans la série Sherlok, une équation s'inscrit... Marguerite ne voit plus les jetons de Majong mais l'équation qui lui correspond comme le détective ne voit plus le corps le crime.... mais l'indice utile qui le mène sur la bonne piste... et un rythme de chercheur : celui des arrêts brusques à cause d'un problème qu'on ne peut pas anticiper comme dans la vie réelle... alors il faut s'arrêter, trouver un refuge... pour que l'intuition qu'on ne cherche plus frappe à votre porte... alors malgré quelques écueils qui ne rendent pas ce film tout publique, et bien oui on commence à percer du vrai cinéma.... du cinéma qui nous manque tant... un cinéma qui nous explique que l'important ce n'est pas d'être premier aux jeux Olympiques mais d'apporter sa pierre à l'édifice... car en sport, vous avez une courte existence de mémoire... à moins de donner votre nom à une technique de saut en hauteur.... pour apporter votre pierre à l'édifice et en math, si vous ne l'apporter pas, vous avez beau être brillant, vous sombrer dans l'oubli... et vous n'avez pas de poste... et cela Marguerite en a peur... mais les autres refusent cette peur pourtant légitime... car combien de gens finissent aux chômages bien que brillants, parce que raillés par les médiocres pour avoir seulement essayer ? C'est le nouveau défi de l'humanité : ne pas laissez tomber ce qui ont essayé pour favoriser des médiocres.... et ce film nous explique ce que les gens ne comprennent plus : un couple ne se forme pas sur la répartition des tâches, ni même sur le sexe, mais sur le partage d'un but commun ! Malgré quelques écueils un film à voir !
Il fallait oser traiter un sujet sur les maths, du jamais vu! Le film est excellent, l'actrice est parfaite dans son rôle de fille "coincée" obnubilée par son sujet et on voit tout l'orgueil exacerbé que chaque personnage a dans cette course à être le premier à arriver à la résolution de la conjecture de Goldbach. Saturation de formules à la fin du film sûrement nécessaires pour monter l'acharnement qu'il faut mettre pour résoudre ce problème. Pas de temps mort, on se laisse porter par le sujet comme aime ou pas les mathématiques.