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Cervonichristian
4 abonnés
59 critiques
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4,5
Publiée le 4 décembre 2023
Avec ce film la réalisatrice Anna Novion s'attaque à un sujet difficile, montrer l'univers de la recherche scientifique, un directeur de thèse frustré qui se soucie très peu de ses doctorants interprété magistralement par JP Darroussin, une chercheuse en mathématiques passionnée, complètement dans sa bulle qui vit sa passion entre désespoir et l'espérance de trouver la vérité. Ella Rumpf qui interprète cette jeune chercheuse est d'une vérité époustouflante. Ce film est construit comme un vrai thriller, on est suspendu à ces incessants aller retour d'hypothèses et d'échecs. Plus que tout autre science les mathématiques fondamentales restent une science mystérieuse pour une quête qui semble inutile et pourtant sans les mathématiques la recherche scientifique n'existerait pas. Ce film se termine par un immense espoir qui verra cette jeune chercheuse trouver sa libération.
J’ai aimé ce film au scenario couru d’avance mais avec beaucoup d’humour. J'ai trouvé bien vu le coup du mahjong pour faire avancer la recherche. J’ai adoré les pantoufles de Marguerite. J' aimé ce film qui a rendu les maths sensibles voire sensuels. J'ai aimé la tension autour de la résolution d'un problème abstrait. Si l'on passe certaines scènes pas super bien jouées, l'ensemble est passionnant.
Il est rare de voir un film développer sa thématique sur l'arithmétique et plus précisément sur la conjoncture de Goldbath, problème mathématique non résolu encore à ce jour. En prenant ce sujet ésotérique, la réalisatrice a pris un risque, celui de ne pas éveiller la curiosité du plus grand nombre. À la grande surprise, la formule fonctionne. Elle est portée par la prestigieuse comédienne Ella Rumpf.
Il fallait oser traiter un sujet sur les maths, du jamais vu! Le film est excellent, l'actrice est parfaite dans son rôle de fille "coincée" obnubilée par son sujet et on voit tout l'orgueil exacerbé que chaque personnage a dans cette course à être le premier à arriver à la résolution de la conjecture de Goldbach. Saturation de formules à la fin du film sûrement nécessaires pour monter l'acharnement qu'il faut mettre pour résoudre ce problème. Pas de temps mort, on se laisse porter par le sujet comme aime ou pas les mathématiques.
Leur charme opère encore... J'ai fait la connaissance de Marguerite et de son Théorème un 9 novembre. Un mois plus tard, ni l'un, ni l'une surtout, n'ont quitté le coffre de ma banque d'imaginaire. Le souvenir précis de chaque scène se floute. Mais demeurent très nets les lunettes, le visage et la passion mathématique et amoureuse de Marguerite. Il y a bien longtemps que je n'avais vécu une si forte et si singulière rencontre. Quand le cinéma te donne l'illusion d'être le témoin proche de ton héroïne, de l'accompagner pour le pire comme pour le meilleur. Ici surtout pour le meilleur, Marguerite l'obstinée, que rien ne peut dérouter de son chemin vers la démonstration de la conjecture, finit par résoudre toutes ses équations. Et son "Je t'aime" de la scène finale m'a fait vraiment craquer... J'aime l'idée que l'amour naisse d'une ferveur intellectuelle partagée (Marguerite et Lucas en quête du Graal de Goldbach) avant de devenir une fièvre des corps.Un grand bravo évidemment à toutes les parties prenantes de ce petit bijou franco-suisse, en particulier à Anna Novion, Ella Rumpf, Julien Frison et Clotilde Courau.
Je n'avais jamais entendu parlé de la conjecture de Goldbach, bien qu'aimant beaucoup les mathématiques, aussi je me suis laissé porté par ce film. Une belle surprise ! Les rôles sont bien écrits et très bien interprétés. L'histoire est intelligente, l'ensemble est cohérent, la durée est bien adaptée (aucun ennui). Il y a quelque chose de positif dans "Le théorème de Marguerite", un peu comme "Les Olympiades". Bravo.
Quelques réserves, mais une bonne surprise dans l'ensemble ! Le théorème de Marguerite s'intéresse donc à Marguerite, brillante matheuse en thèse à l'Ecole normale supérieure. Très peu développée socialement, un échec et une humiliation vont être l'occasion pour elle de découvrir un peu le monde (tout en continuant à faire des mathématiques avec passion !). Du "feel-good" relativement prévisible donc, mais intelligent et pas niais, sur un sujet original et traité avec de la justesse.
Du bien comme du moins bien : les deux jeunes acteurs principaux (Ella Rumpf en Marguerite, Julien Frison en Lucas) sont très bons et vraiment crédibles dans leurs rôles, tandis que le professeur Werner (Jean-Pierre Daroussin) ne me convainc pas du tout, tant dans la façon de jouer (il parle comme un professeur de littérature -voire un comédien - plutôt que comme un scientifique) que dans l'écriture du rôle (on comprend mal comment quelqu'un peut se comporter aussi stupidement et désagréablement, et il semble à peine connaître Marguerite au début du film...). Quelques scènes vraiment drôles (au premier comme au second degré), d'autres moins réussies ou pas assez développées à mon avis.
Je pense que le film peut plaire à des personnes qui ne connaissent pas du tout les mathématiques; il donne en tout cas une idée pas trop fausse des maths et des matheux à haut niveau ! Et contrairement à ce que je craignais, pas de message lourd sur la place des femmes en sciences; le sujet n'est pas évoqué (même si l'on peut penser que l'absence d'entourage féminin a joué un rôle dans la formation de la personnalité de Marguerite).
Le film suit Marguerite, une femme qui décide de se plonger dans l'étude des mathématiques, trouvant ainsi un nouveau sens à sa vie. La réalisation de Novion est délicate et soignée, capturant avec sensibilité les nuances émotionnelles du parcours de Marguerite. Cependant, le rythme du film peut parfois sembler lent, et certaines sous-intrigues manquent de développement, ce qui peut affaiblir l'engagement du spectateur.
Pour avoir assisté à des cours de maths d'un sacré niveau d'études, ça ne se passe pas comme ça, l'actrice joue très bien même si elle est un peu dans le cliché surdoué -autiste, les figurants ne jouent pas très bien par contre, et le cliché que les maths ne doivent pas souffrir des sentiments est dommage… Le paris universitaire ou métro hlm n'est pas cinématographique donc ça gâche un peu le film on aurait aimé plus de transcendance et dans la construction de son scénario le film fait très penser au film au bout des doigts mais c'est déjà bien d'avoir fait un film sur les sciences.
Bien joli et passionnant film, même si on n'a aucun intérêt pour les maths. L'actrice principale est formidable, son compagnon également, on se laisse emporter par la passion de cette héroïne. Bravo.
Beaucoup trop mou, on dirait un Derrick. On a droit à tous les clichés sur la matheuse autiste, tout est prévisible, ses attitudes comme le scénario. Pas un seul pas de côté, pas une originalité, aucune profondeur psychologique.
Clichés clichés et re clichés "Je n'écrirais rien sur ce film c'est une merde" Plus sérieusement , même si les acteurs sont pas mal dirigés , le scénario se devine dès les premières séquences Et encore on nous a épargné le moment où on lui enlève les lunettes et on lui détache les cheveux pour la rendre plus "féminine" comme elle le dit dans le film
J'ai vraiment adoré ce film. De mon point de vue tout est très intéressant, la jeune femme thesarde dans un milieu masculin, des stéréotypes de genre mis en scène mais aussi inversés. Le film est super bien réalisé et joué.