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laurent gay
107 abonnés
158 critiques
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1,5
Publiée le 6 février 2024
J'adore Julia Garner, mais son talent, son charisme à l'écran est totalement inexploité dans ce film. De plus il n y a aucune alchimie entre les 2 filles ce qui n’arrange rien. Ce film est aussi vide que le désert australien qui les entoure, ce film est juste un grand ramassis d'idées, de scènes incomplètes qui mènent toutes à rien. Seule la scène finale se démarque un peu, mais elle arrive beaucoup trop tard.
Beuveries, comportements outranciers, environnement glauque, pas très glorieux tout ca! Et deux belles jeunes filles qui ont accepté ce travail miteux, à la limite du danger, au milieu de nulle part dans une contrée hostile, éloignée de tout. Et tout se résume à ça... Le vide sidéral!
Un coin paumé ne veut pas dire un coin tranquille... Hanna et Liv sont en Australie avec une agence du type WorknTravel qui leur trouve du travail à des endroits et leur permet en même temps de voyager. Ce qu'elles veulent, c'est s'éloigner de tout ce qu'elles vivaient chez elles même si l'on ne sait pas si elles font référence au train-train quotidien ou à quelque chose de plus sérieux. Pour leur nouvelle mission, elles acceptent d'aller dans un endroit perdu pour travailler dans un bar majoritairement fréquenté par des hommes. Entre les pervers, les gros lourds, les types louches et les beaufs, on ne peut pas dire qu'elles soient bien tombées... Un environnement misogyne et dégoutant ancré dans la communauté avec ces gens pour qui tout est normal... C'est cette normalité qui rend le film perturbant. Il ne s'agit pas d'un thriller à proprement parler, mais il est dérangeant à sa manière. Les situations inconfortables s'enchainent et le sentiment d'insécurité grandit. On se demande à chaque instant si la situation va déraper, ce qui rend le film engageant et haletant. Vu la différence de caractère entre les deux filles, le public se reconnaitra peut-être dans l'une d'elles et pensera également qu'il n'y a pas à voir le mal partout comme ça, ce qui est intéressant. Pour ma part, j'ai trouvé le film glauque et pas mal même s'il n'y a rien de spécial au final.
Kitty Green retrouve l’extraordinaire Julia Garner (Ruth dans la géniale série « Ozark ») pour son second film et traite pratiquement du même sujet que son premier, LE sujet à la mode du moment : la masculinité toxique. Un thème passionnant et très large mais surexploité actuellement. Il peut d’ailleurs prendre bien des formes et des ramifications comme celle du pervers narcissique (« L’amour et les forêts »), celle du viol (« Promising Young Woman »), celle des petits gestes non désirés et/ou attouchements (« Scandale »), celle du mouvement MeToo (« She Said ») ou encore via une métaphore par le film de genre (le magistral « Men »). Une mouvance qui a explosé il y a une demi-douzaine d’années avec l’affaire Weinstein que Green avait justement pris comme sujet de son premier long-métrage. C’était le très rébarbatif et ennuyeux « L’Assistante » où, sans jamais citer l’illustre producteur, elle narrait le quotidien toxique d’une jeune assistante dans un bureau de production cinéma. Pourtant acclamé, ce film ne nous avait pas convaincu, contrairement à ce second essai qu’est « The Royal Hotel ».
Ici, quand bien même le sujet de fond est identique, le traitement est radicalement différent et bien plus percutant. Il avance en parallèle que ces comportements nocifs et toxiques ne sont pas l’apanage d’Hollywood puisqu’ici il y a changement d’angle, de décor et de situations. On se retrouve donc aux côtés de deux voyageuses canadiennes venues visiter et travailler en Australie avec un programme dédié. Elles vont se retrouver dans un bar au fin fond de l’outback australien où l’attitude de la gent masculine laisse à désirer et peut même devenir dangereux. Le long-métrage a le mérite d’être court mais d’aller à l’essentiel en faisant monter la tension crescendo et en se révélant complètement efficace. Un film d’une heure et trente minutes top chrono, c’est une gageure actuellement. Et quand le format est parfait pour ce que son auteur à en dire, qu’il n’y a pas de « gras » ni une seule seconde de trop ou d’ennui, c’est à saluer. « The Royal Hotel » pose vite son décor et ses enjeux et se conclut tout aussi rapidement (mais admirablement).
Les paysages de l’Australie profonde ajoutent un côté exotique mais également anxiogène. La faune humaine qui fréquente ce bar miteux est tout aussi variée que source de danger, l’alcool n’aidant pas. Et petit à petit, grâce surtout au personnage de Julia Garner, encore une fois exemplaire, on sent que quelque chose ne tourne pas rond dans cet endroit. Que les règles contemporaines ayant court au sein d’une société dite classique ou plus généralement en ville concernant les femmes ne s’appliquent pas forcément à cet endroit machiste semblant sortir d’un autre temps. Deux séquences nous mettent la pression et mal à l’aise (celle de la voiture et celle du couloir) et sont, en ce sens, particulièrement réussies. Les risques semblent de plus en plus prégnants à mesure que ces deux filles prennent conscience du danger et c’est dépeint de manière fine et juste, ce qui rend tout cela encore plus effrayant. Un suspense original qui pointe du doigt les manières masculines et la toxicité qui va avec dans les zones plus reculées avec brio tout en mettant le spectateur dans des situations peu aimables et à raison. « The Royal Hotel » est donc tout ce que « The Assistant » n’était pas : un film réussi et prenant.
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Perdu en Australie au milieu de nulle part, deux jeunes s egarent comme serveuses dans un bar pour s occuper de locaux eux mêmes un peu perdu. Une intrigue bien menée dans un décor dépaysant, simple et efficace, un casting à la hauteur.
Ce quasi huit clos commençait bien mais malheureusement le scénario est complètement à la ramasse. L'ambiance est oppressante et les acteurs sont convaincants (c'est surtout ce qui sauve le film) en revanche il ne se passe... rien... Le film avait vraiment du potentiel...
On a vu pleins de films qui ont une histoire similaire -surtout des films d'horreur (bizarrement il y en a pleins avec Australie pour toile de fond)
Ici c'est une réflexion des mauvais choix que font des jeunes filles souvent conscientes du danger (une avec une personnalité forte entraîne une autre).
Certaines s'en sortent. D'autres pas. Réalisé par une femme, on ne s'ennuie pas un moment et la tension est permanente.
Passez votre chemin ya rien a voir.... Au bout d'une heure on se dit qu'il va se passer quelque chose... Bah non ! Comme jusqu'à la fin du film: plat, insipide, mou... Il n'a rien pour lui le pauvre film.
C'est un film dans lequel il y a de bons acteurs, une ambiance glauque palpable, une impression de rebondissement qui arrive, et... Ça n'arrive jamais, il ne se passe rien. C'est dommage, on y croit la première moitié du film, et c'est tout malheureusement. Le film n'est pas mauvais en soit mais incomplet on pourrait croire.
Passez votre chemin ya rien a voir.... Au bout d'une heure on se dit qu'il va se passer quelque chose... Bah non ! Comme jusqu'à la fin du film: plat, insipide, mou... Il n'a rien pour lui le pauvre film.
J'ai vu ce film dans l'avion et c'était une erreur. La photographie est splendide, mais le film est bancal et sans intérêt, surtout la fin qui est médiocre. En gros, ce film est un pétard mouillé. Quel dommage.