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Jean-Marc L.
16 critiques
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2,0
Publiée le 8 décembre 2023
Si les œuvres montrées sont tout à fait remarquables, le documentaire l'est beaucoup moins. Une succession de dialogues sans rythme et une musique plutôt insipide aboutissent à un film ennuyeux. Dommage pour le peintre et les spectateurs ! Les fans de peinture apprécieront certainement mais les autres beaucoup moins.
A découvrir absolument pour comprendre ce qu'est un artiste. Son cheminement, sa respiration, son engagement, sa passion. Ricardo Cavallo est une découverte : il dort "peinture", il mange "peinture", il vit "peinture".
un peu long mais très intéressant car on revoit avec plaisir sur grand écran les tableaux qui ont inspiré le peintre Ricardo. ( Velasquez, Caravage.....)
Un magnifique portrait de Ricardo Cavallo, peintre figuratif, et sa réflexion sur l’art et sa dette envers ses maîtres, dont le grand Velazquez entre autres. Les images sont très belles et l’homme très attachant. Ce n’est pas un film grand public mais je l’ai trouvé très réussi car il est empreint de beaucoup d’humanité et de réflexions intéressantes et profondes. 4,5
Très beau film sur Ricardo Cavello qui nous amène dans sa peinture et nous fait partager ses pensées et ses autres goûts pour d'autres peintres, c'est captivant
Foncez voir ce film qui est un bijou absolu. Il nous immerge dans l'âme, dans la peinture, dans les paysages du Finistère et nous fait découvrir le lien très fort et captivant que Ricardo Cavallo, ce peintre et ami de longue date du réalisateur entretient sans cesse avec ses œuvres et la transmission de sa passion aux jeunes de son village. Non seulement foncez le voir mais passez le message à vos amis avant qu'il ne soit plus à l'écran.
Un superbe moment de plaisir à suivre un artiste en quête de sa passion avec la création comme objet de tous les instants. Le résultat est stupéfiant de beauté, au sens large du terme
Illumination ! mais on ne peut pas juste écrire un mot. Donc parler de ce film, c'est ce laisser saisir par la surprise, l'ouverture, la générosité et l'exigence d'un pratique quotidienne, obstinée, humble et malicieuse. Est ce que j'atteins les 100 signes ? Par ce que à part remercier Barbet Schroeder, la Bretagne, les rochers, les arbres et la parole candide des enfants, je ne vois pas bien comment promouvoir les ce film qu'il ne faut pas rater, et qui fait un bien fou dans notre époque.
En s'ancrant dans l'histoire de la peinture par de ponctuels commentaires révélant la puissance de quelques chef d'œuvres, Ricardo dévoile la motivation de sa propre œuvre. On suit physiquement son parcours créatif avec le sentiment que sa méthode de morcellement est aussi innovante qu'évidente. Gardons le mystère sur la réalisation progressive de la grotte dont la découverte finale nécessite une patience absolue jusqu'au bout du générique.
Très beau film, apaisant au travers duquel on perçoit beaucoup d'affection, et d'amour du lieu, de la peinture, de la relation. il y a même de l'émotion ! a voir
Quel grand film ! A ranger à côté des plus magnifiques œuvres cinématographiques sur la peinture. Le documentaire de Schroeder parle d'amitié, d'histoire de l'art, de transmission aux enfants, de ce qu'est un parcours de peintre en le remontant de façon émouvante à rebours, d'une vie d'ascète... ne fuyez pas, courez-y, vous apprendrez tellement de belles histoires sur Le Caravage, Velazquez, Monet, Seurat... et la forme rejoint le fond, ce documentaire montre aussi comment le film se fait en le filmant, avec des images vibrantes de la Bretagne. Magique et bienveillant .
Ricardo Cavallo est un peintre argentin né en Argentine en 1954, installé en France depuis 1976. Il peint sur sa boîte à pouce de minuscules compositions qui, assemblées, composent d’immenses paysages, urbains ou naturels.
"Ricardo et la peinture" est un titre qui n’est pas entièrement fidèle à son sujet. Sans doute parle-t-il – et en parle-t-il au premier chef – de Ricardo Cavallo lui-même, petit bonhomme plein d’une énergie débordante, malgré son âge avancé, qu’il doit peut-être à un mode de vie érémétique (il se nourrit uniquement de riz et dort en toute saison la fenêtre ouverte sans chauffage). On le voit, chez lui, à Saint-Jean-du-Doigt dans le Finistère nord. On l’y voit dans sa maison ; on l’y voit avec son attirail, crapahuter sur les falaises et profiter de la marée basse pour se glisser dans une grotte marine où il a installé son chevalet. On le voit aussi dans l’école du village qu’il a créée et qu’il dirige éveiller de jeunes enfants à la peinture.
Sans doute parle-t-il aussi de peinture. Il parle de la peinture de Ricardo en nous montrant ses étonnantes compositions et en le filmant en train d’y travailler. Il parle aussi de la peinture, celle que Ricardo aime et dont il nous transmet le goût avec une passion communicative – qui m’a rappelé celle dont savait faire preuve avant sa mort Jean-Claude Carrière dans L’Ombre de Goya. Il faut le voir évoquer avec ardeur Monet, Delacroix, Vélazquez…
Mais ce titre occulte une troisième dimension : l’amitié fidèle qui unit le réalisateur et le peintre. Ricardo, la peinture et moi aurait été un titre mieux adapté, qui aurait rendu compte de ces trois dimensions. Peut-être l’immense Barbet Schroeder y a-t-il renoncé par modestie. Mais c’est ce qui m’a le plus touché dans ce documentaire somme toute assez banal. L’affiche le montre où Barbet Schroeder passe son bras sur l’épaule de Ricardo – pour s’appuyer sur lui ? pour lui manifester son amitié ? On a l’impression que le réalisateur a réussi à convaincre son producteur de financer ce film pour lui donner l’occasion de passer du temps avec son ami. Et on se dit que ce métier-là est décidément l’un des plus merveilleux du monde.
PS : Doit-on écrire "Ricardo et la peinture" ou "Ricardo et la Peinture" ?
RICARDO ET LA PEINTURE nous donne envie de partir, pour retrouver l'essentiel. Ricardo Cavallo nous fait découvrir sa vie frugale toute entière centrée autour de la pratique de la peinture, et de son amour pour l'histoire de l'art, qu'il nous fait découvrir sans lieu commun et sans didactisme... Un très beau voyage.