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Marc L.
46 abonnés
1 604 critiques
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2,0
Publiée le 30 mai 2024
On en trouve tellement d'exemples que c’’est un genre qui ne dit pas son nom, la comédie dramatique, qui peut aussi être un drame humoristique, avec la fille spéciale et décalée qui révolutionne la vie d’un homme usé par la routine. L’homme en question, c’est Benoît Poelvoorde, avocat limite véreux et acteur désormais spécialisé dans les rôles de type lessivé. La fille, c’est une aspirante-avocate, névrosée, naïve, obsessionnelle, enthousiaste, imprévisible, qui chamboule les règles du jeu et le plateau sans même s’en rendre compte. ‘Sur la branche’ oscille entre le côté lunaire et involontairement surréaliste des dialogues et des situations et un traitement plus empreint de gravité car tout de même, pour Mimi, ce “problème avec sa tête” est un vrai problème aux conséquences lourdes. La charge entre ces impulsions contraires est inégalement répartie et l’équilibre change à plusieurs reprises au cours du scénario. En toute franchise, je préfère quand un tel film assume clairement son innocuité et sa vocation plus légère et désinvolte mais c’est là pure affaire de goût.
film un peu déjanté, à l'image de ses protagonistes que la vie a égarés parfois malgré eux, le scénario est tout à la fois malicieux, comique et émouvant, un peu dans la lignée d'un "En attendant Bojangles" (Régis Roinsard, 2022) qui serait revisité façon "polar" ; on est toujours surpris par les réactions des personnages, en cela le film n'est pas ennuyeux une seconde. Benoît Poelvoorde est magnifique en avocat fini (mais l'est-il vraiment ?), submergé par les difficultés mais animé d'une véritable foi en la Justice et surtout, malgré ses maladresses à répétition, habité par une réelle volonté de les réparer, jusqu'à la conclusion du film qui s'ouvre avec audace vers une nouvelle libération, un tout petit peu moins dramatique que dans le scénario du film de Régis Roinsard tiré du roman d'Olivier Bourdeaut...
Une jeune femme, Mimi, à peine sortie d'un asile psychiatrique, offre ses services à un avocat à la ramasse. Dans le rôle principal, Daphné Patakia trouve un beau personnage, surprenant et bien écrit, ce qui n'est pas toujours évident ou fréquent quand on décrit une pathologie mentale. La comédienne, sans élever la voix, compose avec talent une Mimi tout en candeur désarmante, qui parle de ses maux, de son état, avec une sincérité presque enfantine, avec cette même franchise innocente dont elle use dans son rapport avec les autres. Ses attitudes et ses postures sont souvent drôles. Elle fait une attachante héroine de comédie qui garde son mystère, qui nous dit qu'elle est une avocate n'ayant pas encore plaidé et qui entraine l'ancien avocat brillant que joue Benoît Poelvoorde dans une affaire tout ce qu'il y a de plus anodin, traitée sur un ton facétieux. Sur le mode paumés l'un comme l'autre, Mimi et Paul forment un duo complémentaire. Daphné Patakia réussit bien à restituer ce que son personnage peut avoir d'amusant, de lunaire et de fébrile. Et le dénouement, inattendu, nous obligera à regarder cette jeune femme différemment. Malgré quelques petites faiblesses scénaristiques, le deuxième long métrage de Marie Garel-Weiss sort de l'ordinaire.
Alors j'ai mis 3 étoiles pour ce film. Mimi est touchante, elle est joué par Daphné Patakia et joué très bien. On a aussi Benoit Poelvoorde, qui nous fait du Poelvoorde mais qui est touchant et marrant dans le rôle de Paul, l'avocat qui n'est plus avocat. Agnès Jaoui vient compléter ce casting. L'histoire est pas mal ,a regarder, une fois ;)
Mimi est un dans un hôpital psychiatrique et obtient sa sortie du centre. Atteint de troubles obsessionnels, elle se rend dans le cabinet d’avocat tenu par maître Rousseau et va littéralement s’imposer face à cet homme dont la carrière est au point mort. Ensemble, ils vont mener une enquête pour innocenter un homme enfermé. Mais tout ne se passera pas comme prévu. Le scénario est tendre, drôle, parfois un peu léger malgré tout. Le gros défaut du film est un défaut d’incarnation. L’actrice principale du film ne parvient pas à convaincre et à s’imposer face à des acteurs de premiers plans face à elle.
Si je vous disais qu une douce folie a fait de moi votre ombre et m accroche a vos pas. Ces vers de de Musset résume bien l etat d d'esprit de mimi qui sort d une instiut psychiatrique, on ressent tout de suite la souffrance de cette jeune femme qui s attache a chaque personnes dont elle éprouve une sympathie,tel que cet avocat ruiné et véreux joue par poelvoorde ou cet homme incarcéré joue par l excellent Raphaël Quenard dont elle s eprend et surtout va l aider d une manière telle, qu elle va y laisser sa santé mentale. C est un film solaire, foutraque qui est charmant mais dont le scénario va s effilocher petit à petit, et finalement vain et ne résout en rien les multiples intrigues, ce qui nous laisse sur notre faim
Un poolvorde énervant mais formidable et une magnifique et solaire Daphné Patakia, on passe un agréable moment dans un délai polar plein de rebondissements. Chouette film.
Un scénario indécent, un comique frelaté, des émotions qui n'émeuvent personne ! Comment peut-on subventionner un tel navet ! Comment des acteurs honorables peuvent-ils tourner dans un film aussi nul ! Ne perdez pas une minute à voir ce film dont on cherche à quel public peut-il bien s'adresser...
Les quatre acteurs / actrices sont formidables du début à la fin du film. Dommage que le scénario (ou le montage ?) fasse qu'on croit aux personnages, mais qu'on reste extérieurs à l'action.
Un film plein de fantaisie, et des jeunes acteurs à (re)découvrir. Mais un film qui manque de consistance, dans son déroulé comme dans les personnages. Et des choix musicaux "curieux" qui ne servent pas le récit.
Drôle, tendre, mélancolique, avec un scénario et des dialogues formidables, une mise en scène impeccable, Sur la branche est porté par un merveilleux duo de comédiens, Benoît Poelvoorde qu'on ne présente plus et la délicieuse Chloé Patakia. Précision de taille, c'est un film belge ce qui explique son charme fou.
Long, ennuyeux , jamais drôle, des acteurs qui font ce qu'ils peuvent, mais comme il n'y a rien à faire pour cause d'absence de scénario, on se demande comment les producteurs peuvent s'engager dans un tels désastre. A éviter absolument!
Cela commence très fort. On est plongé dans un univers insolite porté par l interprétation époustouflant de Daphné Patakia. On aurait aimé resté dans cette atmosphère burlesque mais le scénario nous entraîne sur des pistes moins passionnantes. La réalisatrice a incontestablement du talent et un univers qui lui est propre.