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gabdias
89 abonnés
1 814 critiques
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2,0
Publiée le 27 février 2024
Un film extrêmement difficile à juger tant il est subjectif et avec beaucoup de parti pris. Avec une touche de polar, de romance, de situations burlesques et surtout beaucoup d’absurde, le film s’embarque dans des méandres et des fluctuations que l’on a du mal à suivre mais ne débarque nul part.
Malgré le charme de Daphne Patakia, on s’ennuie vite dans cette comédie douce-amère aux gags éculés et au scénario bien mince. Le manque de conviction omni présent atténue toute tentative d’intérêt. C’est lourd et ça sonne faux. A ne surtout pas confondre avec « Les émotifs anonymes » !
Un peu trop lunaire pour accrocher jusqu'au bout. J'ai adoré la première moitié et me suis ennuyé sur la seconde qui rabâche toujours le même scénario (le pathos compliqué des personnages principaux)
Le scénario en lui-même n'est pas très intéressant mais le personnage de Daphné Patakia est extrêmement bien travaillé, mis en scène et joué ! Elle est bluffante et je trouve que c'est sa personnalité, son histoire et la relation qu'elle entretient avec les autres personnages qui apporte du relief et l'intérêt nécessaire au film ! Et même si Raphael Quenard a un petit rôle, il irradie. D'ailleurs la relation entre leurs 2 personnages est absolument magnétique, et amène un côté poétique à l'histoire. Ce sont 2 grands comédien.nes. Bravo à eux.
un film attachant , marqué par le personnage de Mimi, magnifiquement interprété par Daphné Patakia. Pour le reste tout tient sur un fil, et parfois vacille dangereusement. Poelvoorde à du mal à rentrer dans son personnage, contrairement à Agnès Jaoui qui finalement replace le.film sur son axe quand celui-ci vacille de trop. un film à voir rien que pour le personnage super original de Mimi et son interprète.
Un film drôle et touchant dans sa première partie, qui devient ennuyeux ensuite... je n'ai pas accroché, Poolvoerde est égal à lui même, malgré de bonnes répliques. L'actrice principale joue très bien.
Mimi (Daphné Pataka) sort d’hôpital psychiatrique. Elle frappe à la porte d’un cabinet d’avocats pour y retrouver un travail. Me Bloch (Agnès Jaoui) lui confie la tâche délicate de remettre la main sur Me Rousseau (BenoîtPoelvoorde), son associé et son ex-mari, qui, victime d’une grave dépression, a abandonné son poste et vit cloîtré chez lui. La défense d’un sympathique voyou (Raphaël Quenard) sera l’occasion pour Mimi et Paul Rousseau de travailler ensemble et de reprendre goût à la vie.
J’avais énormément aimé le précédent film de Marie Garel-Weiss, "La fête est finie", qui mettait en scène la complicité de deux jeunes filles en cure de désintoxication. Son passage à la comédie est un peu moins convaincant.
"Sur la branche" ne manque pas de qualités. La principale tient dans son héroïne, remarquablement interprétée par Delphine Patika, qui réussit, d’un plan à l’autre, à se métamorphoser : totalement invisible ici, incroyablement glamour là. Au-delà de la qualité de l’interprétation, c’est la richesse du rôle qui mérite les louanges.
On croise souvent des personnages névrotiques ou bipolaires au cinéma. Ils sont presque toujours filmés de deux façons caricaturales : soit leur mal s’aggrave et ils plongent dans une folie sans retour, soit leur mal se soigne et la maladie disparaît comme par enchantement révélant un être sain et équilibré. Le personnage de Mimi reste pendant tout le film « sur la branche », dans un état fébrile et intermédiaire entre la folie douce et la raison. Quand elle est raisonnable, elle menace de basculer dans la folie ; quand elle divague, on espère qu’elle reviendra vite à elle.
Récemment, "Les Intranquilles" avait magistralement réussi à filmer avec Damien Bonnard un peintre bipolaire et le calvaire de sa famille pour endiguer ses hauts et le tirer de ses bas. Sur un mode plus léger, "Sur la branche" traite du même sujet. C’est peut-être la légèreté de ce film qui m’a embarrassé. Car l’histoire qu’il raconte – une molle enquête policière autour du vol d’une édition originale de Proust par le fils à la paternité douteuse de la gouvernante d’une riche famille bretonne – ne casse pas trois pattes à un pinson. À vouloir jouer sur deux terrains, "Sur la branche" risque de décevoir ses deux publics : ceux qui en attendent une aimable distraction et ceux qu’intéresse le portrait plus grave d’une femme bipolaire.
Gros coup de coeur pour ce petit bijou qui traite de la maladie psychique avec humour et tendresse. Mimi (Daphne Patakia épatante) sort d'un séjour en HP et va peu à peu former un tandem avec un avocat véreux incarné par Benoît Poelvoorde. Mimi dégage une sensibilité à travers ses crises d'angoisse mais sait également s'affirmer avec un langage sans filtre assez détonnant.spoiler: La scène d'amour avec Raphaël Quenard au parloir est à mourir de rire . Ce film est une ode aux personnes qui ne cochent pas tous les critères de la vie "normale", aux inadaptés qui n'ont pas toujours les codes. Un mélange assez jubilatoire malgré une issue un peu trop prévisible.
Voici une comédie super fraîche, au casting percutant, que ce soit Raphaël Quenard ( Christophe ), Benoit Poelvoorde ( Paul ) ou Daphne Patakia ( Mimi ). On a deux personnages surtout, Paul et Mimi qui réussiraient, quelle que soit la matière, le scénario ou le réalisateur ! Marie Garel-Weiss nous gratifie d'une pépite de réussite et d'osmose entre Paul et Mimi ! Pourtant, à les voir, ce n'était pas gagné.... mais ces deux acteurs sont définitivement détonants et hilarants. Le duo fonctionne à merveille, B Poelvoorde au mieux de sa forme, pas très clair, pas très futé, avocat en délicatesse, et D Patakia absolument renversante. Leurs dialogues, leur mimiques, illuminent cette comédie, et relèguent le reste du casting loin derrière. Subjugué par le jeu et le talent de D Patakia, déjà brillante dans "OVNIs", cette Belge n'en finit pas de séduire. C'est une comédie atypique et la magie opère, drôle, impertinente et joliment déjantée.... A voir absolument.... !!**
Si le duo principal est sympathique (Daphné Patakia est géniale en jeune femme instable psychologiquement qui cherche sa voie, tout comme l’est Benoit Poelvoorde, ancien grand avocat qui s’est égaré de la sienne), l’histoire, en revanche, ne casse pas trop pattes à un canard, mais surtout, le film manque cruellement de rythme ! Un peu comme son héroïne, il part trop dans tous les sens et laisse parfois les spectateurs à quai. Alors certes, il y aura deux, trois bonnes idées et quelques séquences agréables, toutefois on ne fera que sourire devant ce métrage qui passe lentement et qu’on oubliera vite comme une bluette. Que dire également du tout petit rôle de Raphaël Quenard complètement sous-exploité ici quand on connait le potentiel, notamment comique, du lascar ? Bref, un beau petit gâchis pour ma part !
Sur la branche suscite, une heure et demie durant, une pénible impression de facticité : son scénario peine à incarner la loufoquerie générale, semble s’excuser en permanence des situations qu’il crée, ses dialogues trop écrits ne font jamais mouche et sont prononcés par des comédiens tout aussi égarés que le personnage de Mimi, insupportable marginale que la réalisation isole en la renfermant dans un monde intérieur pour lequel nous n’avons ni accès ni intérêt. La rapidité du montage accélère artificiellement le rythme, jouant avec la lisibilité immédiate des scènes sans nous prendre au jeu. Un ratage presque complet – sauvons tout de même Raphaël Quenard, quoiqu’il répète ici une excentricité lunatique reproduite dans nombre de films.
Sur la branche explore avec sensibilité la thématique des troubles psychologiques. Son traitement nous offre des moments intenses. On se prend rapidement d'affection pour la fille au cœur de l'histoire, son caractère hyper attachant nous touche en plein cœur. Ces personnages évoluant en marge de la société dévoilent des capacités compensatoires exceptionnelles, que la réalisatrice considère comme de véritables dons.
L'intrigue met en valeur le personnage principal dans une quête émouvante de rétablissement, permettant également de découvrir ses vulnérabilités. Marie Garel-Weiss fait preuve d'une maîtrise visuelle en choisissant le format Scope, créant un effet féerique et magnifiant les décors. Un choix artistique qui permet de vibrer avec cette histoire comme la vit Mimi. Il est d’autant plus facile de se laisser aller à suivre le récit de manière impliquée.
L'humour se déploie avec une finesse remarquable. Celui-ci est à la fois extrêmement drôle et subtilement provocateur. Le film jongle habilement entre des moments d'humour vif et des instants d'humour plus nuancé. Ce mélange parfait donne un véritable feu d'artifice comique qui ne manque pas de mettre les larmes aux yeux de rire.
Les performances fantastiques de Daphne Patakia en tant que Mimi et de Benoît Poelvoorde dans son rôle de personnage de l’avocat marginal sont des atouts majeurs. Mimi charme le public avec son regard unique et son caractère à la fois intense, flegmatique et hâtif. Quant au personnage de Benoît Poelvoorde, son exclusion de la société suite à ses erreurs passées le rend passionant à suivre. De plus, les présences d'Agnès Jaoui et de Raphaël Quenard viennent ajouter une saveur supplémentaire à cette comédie.
Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/
C'est l'histoire d'une fille perchée sortant d'asile qui rencontre un avocat dépressif et radié du Barreau avec lequel elle va défendre un jeune délinquant lunaire. Bref c'est une comédie sur des cabossés de la vie. La réalisatrice a la bonne idée de convier trois comédiens à la folie douce : Daphné Patakia, Benoit Poelvorde et l'omniprésent Raphael Quenard. C'est la grande force du film : son casting parfait pour endosser les costumes. Le reste est sympathique mais se déroule sans grande surprise et n'est pas toujours très convaincant.
Un film qui a des côtés intéressant du fait de bons acteurs mais qui finit par tourner en rond. Il ne restera rien de bien concluant dans ces mésaventures psychotiques, il y a tromperie sur le genre c'est un drame et non une comédie. Un esthétisme et une sensibilité palpable mais non employée dans une histoire qui tienne debout, on en arrive à un défilé de cliché pas trop conformiste mais assez vide de sens.