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jackflash
11 abonnés
75 critiques
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4,5
Publiée le 12 juillet 2024
À la croisée des chemins du cinéma expérimental, de la SF, du cinéma d'animation voire un rien intimiste, un bon film français, pas trop long, écrit et réalisé par Jeremy Clapin, qui fait réfléchir sur la difficulté de faire son deuil de la disparition d'un être cher. Une interprétation touchante de Elsa par Morgan Northam, un traitement filmique parfois proche d'une sortie d'école, une heure et demie de fraîcheur, de vrai ciné.
Pendant ce temps sur terre, il y a une sœur qui n'arrive pas à faire le deuil de son frère mort dans l'espace. Elle est entre deux monde. Le monde réel et imaginaire qui pour moi est dans sa tête. J'ai trouver la BO super à écouter. L'histoire était bien qui traite le deuil. L'actrice Megan Northam, j'ai bien aimer son rôle.
Le sujet m'a attirée. J'ai été captée par le déroulement de l'intrigue, par le de la comédienne mais j'imaginais une autre fin et ai été assez déçue par ce dénouement que je ne révèlerai pas.
Un film sur le deuil assez pesant dans sa narration (voix off, dialogues, musique, sound design et actrice parfois irritants) mais néanmoins plutôt soigné dans la forme. De la science fiction intimiste et minimaliste qui rappelle parfois le plus abouti et méconnu "Simple mortel" de Pierre Jolivet.
Un bon pitch malheureusement bizarrement exploité. Les acteurs sont bons mais il manque quelque chose au film, le scénario a pas mal de lacunes ce qui rend le film un peu difficile à accrocher. Mais visuellement il est très beau et ça reste une bonne histoire !
Ce film est un bijou ! Un superbe drame intimiste sur le parcours du deuil. La forme SF ajoute à ce parcours une dimension puissamment infinie par l'évocation de l'espace et d'une vie d'"ailleurs". Les acteurs sont tous aux petits oignons : simples, précis, ancrés, justes, vrais... Impressionnants. Et la réalisation est précise, belle, juste, puissante, portée par une photographie franchement sublime. Foncez voir ça !
Film vu en avant première pendant le festival du cinéma d'Alès Itinerances. Film qui se laisse découvrir, des subtilités nous permettent d'imaginer dans quelle réalité les personnages se trouvent. Une histoire d'amour entre frère et sœur qui nous emporte à leur découverte .
Le frère d'Elsa est porté disparu dans l'espace, mais que ce passe-t-il pendant ce temps sur terre ?
Film de science fiction, Pendant ce temps sur terre est, d'après mon interprétation, un film avant tout contemplatif. On contemple le personnage d'Elsa, on contemple des paysages à travers une ambiance mystérieuse instauré grâce à la superbe BO et aux plans agréables, on contemple l'être humain.
Mais ça ne tourne jamais à l'action. Malgré une situation dramatique, la détresse du personnage n'est pas dans la panique et dans la violence, mais dans la philosophie et la déprime.
J'ai trouvé cela très intéressant, et en repensant à tout le film, profondément triste et touchant.
J'ai passé un moment agréable, les échos de la forêt résonne encore dans ma tête.
Et pendant ce temps sur terre il y a les vivants. Ceux qui n'ont pas mystérieusement disparu dans l'espace. Comme Elsa, 20 ans, somnambule de l'existence depuis que son grand frère Franck l'astronaute s'est dissous dans le cosmos... Jusqu'au jour où elle capte un signal. Des voix dans sa tête. D'une créature... et de Franck. Les extraterrestres. Avec, à la clé, un pacte méphistophélique. 5 vies. 5 corps. 5 vaisseaux spatiaux de chair pour aliens parasites voulant explorer la Terre. Contre le retour de son frère... Après son sublime "J'ai perdu mon corps", Jérémy Clapin poursuit son exploration des gens amputés d'eux-mêmes. Dans ce film de SF enivrant tout en mélanges. De live et d'animation. D'E.T., Donnie Darko et d'Invasion des profanateurs de sépultures. Qui interroge le deuil. Se demandant si notre plus grande souffrance vient de l'absence de l'autre... ou de notre incapacité à être nous sans lui. Sous-tendant le plus profond des dilemmes : préfèrerait-on donner notre vie pour que le disparu revienne... ou embrasser une existence où l'on se contente de son absence? Une interrogation qui culmine dans une fin ouverte des plus bluffantes. Reposant exclusivement sur notre choix de spectateur. Un deuil dont vous êtes le héros.
Belle seconde création de Jérémy Clapin, après l'acclamé "J'ai perdu mon corps". Bien que l'intrigue ainsi que l'écriture du personnage principal soient fragmentées par des faiblesses, "Pendant ce temps sur Terre" parvient à mettre en valeur ce thème profond qu'est le deuil grâce à un travail son et image impeccablement soigné. Y retrouver également des séquences d'animation est un plaisir pour les yeux, celles ci apportant une touche d'exception. Dommage que l'émotion soit au final peu au rendez-vous (malgré le jeu impliqué de Megan Northam), car les idées fourmillaient et un sacré potentiel en découlait. Le sentiment d'être un peu restée sur ma faim. Toutefois, fière qu'une telle petite pépite française voit le jour, surtout pour un genre encore très frileux en termes de production & distribution.
Très joli film. La BO signée Dan Levy est remarquable, mais ne donne pas une identité forte au film, contrairement au précédent long-métrage du réalisateur : J’ai perdu mon corps. Une science fiction trait abstraite et brumeuse dans laquelle on se laisse porter.
C'est beau de voir un film de SF en France (indépendant, qui + est) ! Alors oui il y a des choses perfectibles, mais le talent, le regard et l'intention sont intacts. Un grand bravo à Megan Northam avec son jeu intime, sensible et perturbant. Le point fort de ce métrage : le son, des musiques léchées et une ambiance angoissante mais magnifique. Et en +, le réalisateur se permet d'incorporer de l'animation, sans rompte la logique de sa narration. Grand film de genre !