Derniers Avis : Starman - Page 4

Un beau film de science-fiction réalisé par John Carpenter et produit par Michael Douglas. Une histoire qui rappelle un peu E.T. l'Extra-Terrestre. C'est plus ici une histoire d'amour, de tolérance et qui montre également la méchanceté humaine face à la peur de l'inconnu. Avec un duo épatant : Jeff Bridges est excellent dans le rôle de l'extraterrestre et Karen Allen est touchante dans le rôle de la jeune femme veuve. Et les seconds rôles sont bons : Charles Martin Smith et Richard Jaeckel.

Le glas des années 80 a sonné, l'expérimentation pullule à Hollywood et certains metteurs en scène de seconde zone, tel notre bon vieux John Carpenter, en profitent pour y faire leur entrée. Starman est un film atypique dans sa filmographie, plus encore que son énorme biographie d'Elvis Presley avec Kurt Russel, car il déroge dans le fond à toutes les histoires tourmentées contées par Big John. Cela raconte une escapade terrienne d'un alien gentil, façon E.T., qui va vivre quelques aventures pour retourner dans l'univers d'où il vient. Ce pitch de départ fort simple résume ce qui était la grande mode en 1984. Starman peut rentrer dans la compétition sans souffrir d'aucune disgrâce liée à sa condition : Carpenter a accès à un gros budget pour ce film, et Jeff Bridges en vedette. Si son œuvre arrive trop tard pour être reconnu avec autant de foi que l'a été E.T., il faut reconnaître qu'en jouant dans le même registre il a obtenu un résultat tout aussi brillant. La séquence d'ouverture est magistrale, au niveau formel et rythmique, amorcée par de beaux effets spéciaux dépoussiérés comme on en voit peu dans les films usuels de Carpenter, filmée par un maître de la caméra qui sait grâce à son fabuleux cadrage entretenir un mystère initial avec brio. Par la suite, il faut bien avouer que le scénario n'a rien de bien exaltant, l'intrigue est molle, la durée des plans un poil excessive, en découle un film lent qui pourrait être classé au club des films-somnifères. Mais voilà, si on enferme son cynisme au placard, on peut profiter de Starman, du petit divertissement mignon qu'il nous offre. D'abord le film est drôle, surtout grâce à Jeff Bridges vraiment délirant en extra-terrestre, Karen Allen s'avère extrêmement touchante. Il y a de la magie qui scintille dans quelques très belles scènes, même si c'est souvent un peu gnan gnan, la somptueuse partition de Jack Nitzsche sublime tout ce qu'elle enveloppe. La photographie est bien sûr un modèle d'exemple à suivre, et contrairement à bon nombres d’œuvres de Big John il n'y a aucun effet qui sent le « cheap », ce qui contribue également à atténuer le côté guimauve. Finalement c'est la même chose qu'E.T. : une merveille formelle et musicale permet de véhiculer des émotions lacrymales qui auraient du mal à passer les remparts du ricanement autrement. Sauf que Starman présente une morale moins bêbête que E.T., et une mélancolie s'y développe lors de la dernière partie, augurant un final cédant assez stupidement aux sirènes du spectaculaire mais se clôturant sur un plan magnifique. Starman est un film gentil, naïf, mineur, mais tellement attachant lorsqu'on y abandonne son cœur.

Même s’il n’est pas le premier film qui vient à l’esprit quand on pense à John Carpenter, "Starman" est pourtant une œuvre à ne surtout pas négliger dans la filmographie de ce si brillant réalisateur. A la fois drôle et émouvant, ce film de SF possède une histoire très romantique, une réalisation qui ne manque pas d’inspiration et une interprétation magnifique de la part de son casting. Karen Allen est formidable dans le rôle de la jeune veuve qui a bien du mal à oublier son défunt mari et Jeff Bridges trouve ici un de ses plus beaux rôles de sa carrière dans celui de l’extraterrestre. Une œuvre d’une grande subtilité et qui prouve que John Carpenter est un réalisateur capable de réaliser des grands films en dehors du genre horrifique.

De John Carpenter, je n'ai vu que des bribes de scènes de ses différents films, mais je n'avais encore jamais vu un seul de ses films en entier. Pourtant, Carpenter est considéré comme le "Master of Horror"! Du coup, j'ai décidé de me lancer dans l'aventure en commençant par Starman, film mettant en scène Jeff Bridges (un de mes acteurs préférés) et Karen Allen. Il s'agit d'un film de science-fiction dans lequel un extra-terrestre atterrit sur terre et prend l'apparence de l'homme décédé de Karen Allen. Elle va devoir le mener à un point précis pour qu'il puisse retourner sur sa planète. Je suis fan de science-fiction, mais je dois avouer avoir trouvé pas mal d'inconvénients à Starman. Il fait preuve de bâclage. J'ai vraiment l'impression qu'il y a un manque sérieux d'application sur ce film. Trop de facilités, des scènes un peu trop WTF, une fin fort décevante, ... Et si Jeff Bridges arrive à se démerder dans le rôle de l'alien, Karen Allen se montre fort médiocre et cela ne nous étonne pas qu'elle n'ait pas eu une grande carrière à Hollywood. Ça reste sympa, il y a des scènes fort intéressantes dans Starman, mais la déception est malheureusement présente. Dommage...

A mi chemin entre le conte de fée et la science-fiction, le film fonctionne parfaitement bien, Karen Allen est éblouissante et assume parfaitement. Quand à Jeff Bridges sa tenue de rôle en extra terrestre est assez fabuleuse. On regrettera quelques invraisemblances (où Starman a-t-il appris à lire l'anglais ?) mais ce n'est pas bien grave, le suspense et la tension nous prennent jusqu'à la fin. Une excellente surprise

"Starman" est un film assez sous estimé et malheureusement beaucoup trop méconnu... Il s'agit pourtant là d'un très bon film de John Carpenter, qui s'éloigne du registre glauque ou horrifique auquel il été habitué ! (New York 1997, The Thing, Halloween, Prince des Ténèbres, L'antre de la folie, etc...) Jeff Bridges incarne un étrange extra terrestre ayant pris la forme du mari d'une veuve (Karen Allen), qui va l'emmener au point de rencontre... Un film poétique, beau (le moment avec le daim), mais aussi très pacifiste, où les hommes ont le mauvais rôle (les chasseurs et l'armée). Une sorte de "Rencontre du troisième type", mais quand même bien différent du film de Spielberg, malgré quelque similitude (notamment le scientifique qui change de bord). La musique (pour une fois pas composé par Carpenter) colle parfaitement au film. On ne s'ennuie pas durant toute la durée, même si on peut lui reprocher peut être un manque de rythme. En tout cas, il manque quelque chose, quelque chose qui aurais put en faire un grand film.

Bref, c'est vraiment dommage que ce film soit tombé dans l'oubli, car il mérite d'être vu.

Un très beau conte fantastique de John Carpenter.Une fois n'est pas coutume,le maître de l'effroi s'éloignait de ses survivals habituels pour une histoire sentimentale,sorte de pendant adulte à un "E.T".Un extra-terrestre échoué dans le Wisconsin prend l'apparence du mari défunt d'une jeune veuve.Et la force à prendre la route pour qu'il puisse rejoindre ses congénères au Meteor Crater.Carpenter,bien qu'un peu maladroit,parvient à établir une relation confondante entre la femme en mal d'amour et d'aventure,et l'étranger aux réactions insolites.Karen Allen,vaporeuse,emporte l'adhésion dans toutes les séquences émotionnelles,alors que Jeff Bridges insuffle beaucoup d'humour farfelu à son personnage de puissant mais gentil E.T.Les effets spéciaux sont très étonnants pour l'époque."Starman"(1984)est aussi un réquisitoire sur la bêtise crasse des humains(sauf le scientifique compréhensif,Charles Martin Smith),surtout lorsqu'il s'agit de choses qu'ils ne maîtrisent.La tolérance leur paraît insurmontable,seule curiosité morbide compte.La musique au synthétiseur de Carpenter ne fait que souligner cette ère déchue où il était permit de rêver et de croire à l'impossible,une constante des années 80.Une fable de haute volée.

Vu hier soir, c'était l'un des rares films de ce réalisateur que je n'avais pas vu. Il est bien, plus calme et moins violent que les autres réalisations du cinéaste, ce n'est pas un très grand film mais il est agréable à regarder.
L'histoire d'amour est certes un peu à l'eau de rose, mais les tribulations de cet extraterrestre égaré sur notre planète réservent leur lot de suspense, d'émotion, d'humour et de situations cocasses. Jeff Bridges l'interprète très bien, au début il semble froid et inquiétant puis on finit par s'attacher à lui au fur et à mesure de l'intrigue. Le duo avec l'actrice principale fonctionne très bien.
Pas l'un des meilleurs films du réalisateur (enfin selon moi) mais il occupe une soirée.

Carpenter range dans son tiroir à malices son hémoglobine, ses tueurs fous, ses créatures de cauchemar, et décroche une étoile sur laquelle est assis son Starman.
Cette très belle histoire, plus intimiste, et moins effrayante est qualifier par The Master Himself comme étant "un E.T. adulte".
Kurt Russel, grand favori de Carpenter, laisse sa place à un excellent Jeff Bridges neutre et inquiétant dans le rôle de l'extraterrestre perdu qui apprend la langue et les mœurs d’une planète qui n’est pas la sienne. Son interprétation lui vaudra une nomination auprès de l'académie des oscar, qui préférera donner la statuette à un certain Salieri.
Un alien déstabilisant, un road trip touchant, sur fond de science-fiction finement taillée dans une histoire d’amour. Au delà du cliché que peut inspirer le synopsis, laissez vous portez par l'homme étoile, qui attend dans le ciel...

Quelle déception! Encoe un film vain au scénario plus que banal. Pourquoi certains réalisateurs persistent à croire que de tels films puissent sortir de l'ordinaire?? Carpenter va très très loin dans le ridicule, surtout quand Bridges alias Starman se retrouve à engrosser Allen.. Où va le cinéma parfois? Nulle part.

Un film déroutant avec un Carpenter tout miel tout sucre qui prend le contrepied de ses précédentes réalisations en mettant en scène un road-movie SF dans lequel seule la romance entre Karen Allen et Jeff Bridges est mise en valeur. En dehors des mimiques de ce dernier apprenant à agir comme un humain, il ne se passe pas grand chose et on n'est jamais surpris par cette histoire classique sur la méfiance des hommes. Mignon, mais finalement sans grand intérêt.

Un film SF plutôt sobre par rapport aux autres réalisations d'un des maîtres de l'horreur à savoir John Carpenter

Un film beau et qui soigne les coeurs blessés. Utiliser la science-fiction comme prétexte pour finalement parler d'amour si simplement, sans les chichis du cinéma américain. Doux amer, profondément humaniste et terriblement émouvant. Et merveilleusement interprété par deux acteurs.
Une tendre réussite qui fait selon moi de ce film une perle.

Pas le meilleur Carpenter mais très sympa, sa réalisation tient la route, il commence son film de manière sombre avec très peu de dialogues et vire peu à peu vers un ton plus léger toujours avec peu de dialogues.
La fin est malheureusement trop prévisible et rappelle E.T de Spielberg, certaines phases du scénario sont attendu sans surprise mais Carpenter laisse parler ses images sans en rajouter des tonnes dans des dialogues explicatif inutiles ce qui lui donne un capitale sympathique.
C'est assez étonnant d'ailleurs de la part de Carpenter de pondre un film plutôt familiale.
Mais le film reste assez sympa, dôté d'une bonne réalisation qui rend ses personnages attachants, et le film plaisant à suivre.

John Carpenter change de registre dans ce film pas de fantôme ou de monstre. Sorte de road-movie amoureux avec de la science-fiction, bon mélange de bon sentiments (trop par moments) et d'humour. Certaines scènes sont moins inspirées mais d'autres sont magiques, j'apprécie beaucoup le couple principal car interpréter par deux acteurs que j'aime beaucoup.