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Le cas typique du film de science fiction année 80 qui a mal vieilli. Ca ressemble vraiment à un film de commande pour Carpenter qui ne s'est visiblement pas casser la tête ni le reste pour trouver du nouveau. Il y a bien Jeff Bridge pour faire quelques grimaces amusantes mais c'est à peu près tout ce que devait contenir le scénario.
Un extra-terrestre répond à l’amicale invitation interstellaire des sondes Voyager lancées en 1977. Et avec quelle ingratitude le reçoit-on ! Police et armée paranoïaques, bureaucratie et politique voraces et sciences avides lui promettent bien des péripéties. Heureusement il revêt l’apparence naïve du défunt mari d’une jeune veuve, et avec la complicité d’un savant marginal, il tentera de franchir la moitié des Etats-Unis en voiture pour atteindre un site spécifique de récupération photonique par les siens.
Cette randonnée romantique à la E.T. lui enseignera à comprendre l’humain, et à maitriser progressivement les qualités affectives, intellectuelles et physiologiques de son corps d’emprunt, y compris les plus primaires. Charmant petit film humain et très mignon, à la fois fantastique et d’actions, pour jeunes et moins jeunes, mais il s’agit surtout d’une jolie romance stimulant les sourires béats et les coeurs qui battent.
Cette randonnée romantique à la E.T. lui enseignera à comprendre l’humain, et à maitriser progressivement les qualités affectives, intellectuelles et physiologiques de son corps d’emprunt, y compris les plus primaires. Charmant petit film humain et très mignon, à la fois fantastique et d’actions, pour jeunes et moins jeunes, mais il s’agit surtout d’une jolie romance stimulant les sourires béats et les coeurs qui battent.
John Carpenter, maître du suspense, se livre dans un film d'un autre genre bien foutu. Le scénario est tout simple à comprendre. Il s'agit d'un extra-terrestre qui a pris la forme d'un homme dont sa femme l'a perdu et faire une traversée des Etats-Unis pour être récupérer à un endroit. Le casting est bien composé mis à part certain qui manque un peu de tact. Un excellent Jeff Bridges en extra-terrestre. On ne s'ennuie pas du tout de ce film avec ses nombreuses situations bien trouvées et divertissantes. Je trouve que la relation amoureuse n'est pas convaincante tel que se présente au début du film. Seul point négatif du film mais tout le reste est bon. De l'amour et des péripéties. De quoi rendre le film bien divertissant.
Starman est une très belle histoire entre un homme venu de l'espace et une terrienne. Dans la pure tradition du film SF façon rencontre du 3eme type, le film de Carpenter est une vraie réussite dans le genre. C'est assez émouvant et les acteurs sont crédibles.
Merveilleux film que j'ai vu à sa sortie, plein de tendresse, de bonté, d'intelligence, d'humour et d'humanité ; la musique est fort belle, la réalisation réussie et les acteurs excellents, tant les 1er rôles que les secondaires. J'ai été surprise qu'il n'ait pas connu plus de succès. Sans doute a-t-il semblé, pour certains, trop gentil voire naïf. Quel dommage ! Il exprime un message d'espoir en ce qui concerne le comportement de quelques hommes et femmes qui devrait être largement répandu et suivi. Je conseille de le regarder et de s'abandonner pendant 2 heures à l'amour et à la bienveillance qu'on ressent longtemps après.
Starman est un beau film. Je suis assez étonné que ce film n'est pas fait tant de bruit que les autres du réalisateur car même si c'est une œuvre un peu à part, c'est une vraie pépite. On reconnaîtra quand même le style du cinéaste avec une superbe réalisation où rien n’est à redire avec de très beaux plans. La bande son n'est pas dirigé par lui mais reste de toute beauté et accompagne le métrage d'une très belle façon. Les acteurs sont tous bons notamment les deux principaux avec Jeff Bridges et Karen Allen interprétant leurs personnages avec merveille sur fond d'histoire de science-fiction et d'histoire d'amour. Le scénario est donc de ce fait intéressant à suivre. L'ayant particulièrement adoré, il se hisse parmi les meilleurs du cinéaste sans aucun doute. Un très beau film qui est de plus, facile d'accès à voir. Ma note : 8.5/10 !
Revoir "Starman" de John Carpenter en 2014 (soit 30 ans après sa sortie) m'a quelque peu étonné.
C'est toujours amusant de revoir des films avec une telle distance lorsque l'on se remémore la première vision du film à l'époque. Je parle d'un évolution sur le jeu des comédiens par exemple.
Même si Karen Allen et Jeff Bridges sont des acteurs que j'apprécies tout particulièrement, j'ai remarqué une certaine distance entre eux et les personnages qu'ils campent. Je précise qu'ils sont tous les deux justes mais l'implication émotionnelle est totalement absente.
Certains y verront là un atout particulier au film... personnellement j'y vois une grande force qui manque au projet final. Pourtant l'écriture est sans équivoque sur l'approche émotive.
A contrario, c'est la grande force d'un projet comme "E.T." par exemple (les deux projets sont nés en même temps même si sortis à deux ans d'intervalle).
Carpenter revendique le film de commande et lorsque l'on connaît son travail on le remarque immédiatement. C'est du travail propre mais impersonnel. Là aussi, regrettable lorsque l'on connaît les talent du réalisateur d'"Halloween".
Pour terminer, il faut souligner certains effets spéciaux absolument bluffants pour l'époque ! Quelle claque de ce point de vue. Il y a évidement beaucoup de plans datés mais certains sont vraiment remarquables.
Donc "Starman" reste pour moi un film des années 80 qui, dans la liste des Blockbusters de l'époque, reste une référence à découvrir sans sourciller.
C'est toujours amusant de revoir des films avec une telle distance lorsque l'on se remémore la première vision du film à l'époque. Je parle d'un évolution sur le jeu des comédiens par exemple.
Même si Karen Allen et Jeff Bridges sont des acteurs que j'apprécies tout particulièrement, j'ai remarqué une certaine distance entre eux et les personnages qu'ils campent. Je précise qu'ils sont tous les deux justes mais l'implication émotionnelle est totalement absente.
Certains y verront là un atout particulier au film... personnellement j'y vois une grande force qui manque au projet final. Pourtant l'écriture est sans équivoque sur l'approche émotive.
A contrario, c'est la grande force d'un projet comme "E.T." par exemple (les deux projets sont nés en même temps même si sortis à deux ans d'intervalle).
Carpenter revendique le film de commande et lorsque l'on connaît son travail on le remarque immédiatement. C'est du travail propre mais impersonnel. Là aussi, regrettable lorsque l'on connaît les talent du réalisateur d'"Halloween".
Pour terminer, il faut souligner certains effets spéciaux absolument bluffants pour l'époque ! Quelle claque de ce point de vue. Il y a évidement beaucoup de plans datés mais certains sont vraiment remarquables.
Donc "Starman" reste pour moi un film des années 80 qui, dans la liste des Blockbusters de l'époque, reste une référence à découvrir sans sourciller.
"Starman" reprend plus ou moins le même principe que le E.T. de Spielberg (1982) à ceci près que l'extraterrestre prend une forme humaine et qu'à la place d'une relation d'amitié entre E.T et Elliot on se retrouve avec une romance. A part cela, les deux films partagent plusieurs autres points communs comme les grandes étapes de l'intrigue. Bien que prévisible, on se laisse porter par l'histoire et on s'attache facilement aux deux protagonistes notamment celui de l'alien parfaitement incarné par un Jeff Bridges en grande forme. Assez éloigné de ses films d'horreur ou de science fiction habituels, John Carpenter signe ici une oeuvre familiale, prévisible comme déjà dit, mais qui évite de tomber dans la niaiserie et propose au final un bon divertissement.
Dans la catégorie des extraterrestres gentils, ce film s’impose comme mon favori. C’est aussi mon John Carpenter préféré. Pour une fois chez lui, les effets spéciaux ne priment pas sur l’interprétation. Le couple Jeff Bridges/Karen Allen fonctionne à plein régime ; même si notre extraterrestre paraît un peu empoté. Altruiste, il utilise ses pouvoirs pour faire le bien. Les scènes émouvantes ne manquent pas (
spoiler:
l’emprunt de l’apparence du mari décédé, la résurrection de la biche sous les yeux des chasseurs
etc.). Les sentiments plus adultes que dans le « E.T. » de Steven Spielberg m’ont touché. Mais surtout, le film dénonce la bêtise et les contradictions humaines. On envoie une sonde dans l’espace pour prendre contact avec d’éventuels extraterrestres. Et lorsque l’un d’entre eux se pointe sur Terre, on le chasse ! Pour moi, il s’agit d’un classique du genre indémodable.
etc.). Les sentiments plus adultes que dans le « E.T. » de Steven Spielberg m’ont touché. Mais surtout, le film dénonce la bêtise et les contradictions humaines. On envoie une sonde dans l’espace pour prendre contact avec d’éventuels extraterrestres. Et lorsque l’un d’entre eux se pointe sur Terre, on le chasse ! Pour moi, il s’agit d’un classique du genre indémodable.
Tourné à l'époque de " Rencontres du troisième type", Starman s'en décale en ne misant pas sur les effets spéciaux ( plutôt ratés, le seul défaut du film ) mais en tentant un mix entre comédie romantique et road movie. Jeff Bridges est étonnant en alien prenant la forme d'un humain: le mari décédé de Karin Allen ( au jeu plein d'émotions). Le véritable effet spécial, c'est lui. Sous-estimé, le film a moins vieilli à mon sens que le Spielberg et est plus osé dans sa description d'une liaison inter-planétaire sentimentale. On y retrouve le thème de l’anti-establishment cher à Carpenter. Revu avec grand plaisir.
Benjamin A
Alors que la terre avait envoyé un message lançant un appel de paix au population de l'espace; sept ans plus tard, un extra-terrestre échoue sur terre et prend l'apparence du mari mort d'une femme qui va l'aider à retrouver les siens. Peu à peu elle va s'attacher à lui... John Carpenter nous livre une belle histoire mais qui malheureusement pèche par certains défauts récurrents, notamment le fait qu'il peine à nous passionner pour cette histoire parfois bien trop "gentille" et qui manque d'originalités et finalement, alors que le film devrait être émouvant et touchant il ne l'est pas. Pourtant tout n'est pas non plus à jeter, sa mise en scène est plutôt bonne, certains passages sont vraiment bien fait, la bande originale est bonne et les messages qu'il veut faire passer (notamment contre la méchanceté et la bêtise humaine) sont intéréssant et bien sympathique. D'ailleurs il avouera plus tard qu'il a fait ce film de commande uniquement pour continuer à tourner à Hollywood suite à quelques échecs commerciaux et notamment "The Thing". Côté interprétation c'est mitigé, Jeff Bridges ne convainc pas totalement dans le rôle principal et difficile d'un extraterrestre qui prend l'apparence humaine et doit en apprendre le comportement et Karen Allen s'en sort plutôt bien. On a connu Carpenter plus inspiré...
En gros le "E.T." de Columbia Pictures sorti 2 ans après le succès énorme du film de Universal par Spielberg, la gueguerre hollywoodienne dans toute sa splendeur quoi ... Et c'est tonton Big John qui s'y colle, en manque d'argent après les échecs commerciaux (immérités) de "Christine" et "The Thing", il accepte ce film de commande pour continuer sa carrière hollywoodienne. Donc c'est
l'histoire d'un extraterrestre (Jeff Bridges) échoué sur Terre, prenant l'apparence du défunt mari de Jenny (Karen Allen), il devra retrouver un cratère dans le désert pour pouvoir repartir sur sa planète. J'imagine que ce film peut être considéré comme culte pour ceux qu'ils l'ont vu à l'époque, mais moi qui le vois pour la première fois je l'ai trouvé pire qu'ennuyeux, tout sonne comme du déjà vu, Bridges jouant la marionnette perroquet agaçante entre Jacquouille et Rain Man, la nana bouclée 80's qui veut se taper le héros, le méchant gouvernement, etc ... Le film démarre plutôt bien pour s'endormir peu à peu dans un road movie aux dialogues inintéressants et terminer en cliché absolu. Seule reste la réalisation appliquée de Carpenter qui fait le boulot tant bien que mal et la musique qui n'est pas dégueux, tout le reste est quasiment sans intérêt. Si vous n'avez jamais vu "Starman" n'essayez pas, la date de péremption est dépassée depuis la fin des années 80.
l'histoire d'un extraterrestre (Jeff Bridges) échoué sur Terre, prenant l'apparence du défunt mari de Jenny (Karen Allen), il devra retrouver un cratère dans le désert pour pouvoir repartir sur sa planète. J'imagine que ce film peut être considéré comme culte pour ceux qu'ils l'ont vu à l'époque, mais moi qui le vois pour la première fois je l'ai trouvé pire qu'ennuyeux, tout sonne comme du déjà vu, Bridges jouant la marionnette perroquet agaçante entre Jacquouille et Rain Man, la nana bouclée 80's qui veut se taper le héros, le méchant gouvernement, etc ... Le film démarre plutôt bien pour s'endormir peu à peu dans un road movie aux dialogues inintéressants et terminer en cliché absolu. Seule reste la réalisation appliquée de Carpenter qui fait le boulot tant bien que mal et la musique qui n'est pas dégueux, tout le reste est quasiment sans intérêt. Si vous n'avez jamais vu "Starman" n'essayez pas, la date de péremption est dépassée depuis la fin des années 80.
Il est impressionnant de voir que lorsque John Carpenter s'attaque à la science-fiction, le temps ne semble pas avoir de prise sur ses œuvres. En effet malgré un impacte bien différent de celui de l'époque elles ont su garder un charme indéniable, cependant de nombreux points viennent quelque peu discuter la qualité de ce long-métrage. Depuis deux ans Jenny Hayden ne parvient pas à faire le deuil de son mari, un soir elle tombe nez-à-nez avec un extraterrestre ayant pris son apparence. Tout deux quittent les forêts du Wisconsin pour les déserts rocailleux d'Arizona afin que ce visiteur puisse repartir sur sa planète... Si "Starman" fonctionne encore de nos jours c'est grâce à sa romance teintée de fantastique, mais surtout pour son ambiance intimiste ne versant jamais dans le pathos. Bien que mièvres parfois, les émotions sont distillées par un rythme prenant le temps de les rendre avec sincérité par un casting bien trouvé. Karen Allen, à vif, et Jeff Bridges, aux expressions clownesques, forment un couple attachant par leurs vulnérabilités réciproques. Néanmoins cette romance est traitée de façon trop superficiel d'un point de vu cinématographique et manque de ressorts dramatiques notamment sur la fin, les personnages manquent d'ailleurs bien souvent de profondeur. Quoi qu'il en soit, avec sa scène de la transformation (véritable morceau de bravoure) ou encore sa sublime bande-originale, "Starman" s'avère être un magnifique conte fantastique. Capable d'envouter le spectateur de la première à la dernière minute et l'habiter longtemps après.
Shephard69
A mi-chemin entre "E.T. l'extraterrestre" et "Rencontres du troisième type", abordé par John Carpenter de façon moins horrifique que "The thing", un très bon film de science-fiction qui réserve quelques trouvailles scénaristiques, plein de bons sentiments. Les acteurs sont très corrects et les effets spéciaux, un peu vieillissants, restent tout à fait honnêtes. Plutôt prévisible mais vraiment sympa.
Peu de films de John Carpenter vieillissent mal, grâce à la combinaison gagnante de notre vieux maître du fantastique : mise en scène inspirée, sujets combatifs et budget super limité mais utilisé à bon escient. "Starman" est malheureusement une exception à cette règle, sans doute parce qu'il s'agit du film le plus mainstream de Carpenter, avec une histoire bien trop gentille - même la critique de l'armée US semble bien convenue - et des effets spéciaux ambitieux pour l'époque mais complètement ringardisés de nos jours, que la mise en scène de Carpenter, moins inspirée qu'à son habitude, n'arrive pas à transcender. Mais le pire, c'est sans doute la dramatique erreur de casting de Jeff Bridges (serait-ce là sa seule mauvaise interprétation ?) qui peine à incarner cet E,T. maladroit dans sa peau humaine, et fait sombrer de nombreuses scènes dans la pure bouffonnerie. Même la craquante Karen Allen n'arrive pas à faire prendre la sauce de cette histoire sentimentale un peu niaise, et à laquelle on ne croit pas un instant.
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