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    Profession : reporter
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    3,8
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    88 critiques spectateurs

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    velocio
    velocio

    1 305 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 novembre 2019
    Un film qui n'a pas trop mal vieilli, avec un Jack Nicholson qui ne cabotine pas trop et une sublime Maria Schneider. Le plan-séquence de 7 minutes à la fin du film est un modèle du genre.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    104 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2019
    Sorti en 1975, ce film majeur de Michelangelo Antonioni est fascinant à bien des égards. Tout d’abord parce qu’il nous fait suivre le parcours d’un Jack Nicholson extraordinaire dans ce qu’il considérait comme l’un de ses plus grands rôles, celui d’un homme qui décide de disparaître de la circulation en échangeant sa vie avec celle d’un mort, dont les activités vont d’ailleurs s’avérer bien troubles. Ensuite parce que ce long-métrage riche et complexe brasse de nombreuses thématiques philosophiques, politiques et individuelles passionnantes et inépuisables : l’identité et le double, l’impossibilité de communiquer, le rôle des images dans la société, la légitimité de la violence, mais aussi celle plus concrète du commerce des armes en Afrique. Enfin parce que Profession : reporter nous offre des paysages d’une poésie folle. Du désert africain à la campagne du sud de l’Espagne, en passant par les banlieues chics de Londres ou les toits de Barcelone dessinés par Antoni Gaudí : ce road-trip est un plaisir visuel de chaque instant, qui se termine sur un plan-séquence de 7 minutes impressionnant, l’un des plus célèbres de l’histoire du cinéma.
    Mariano-Hoffa M
    Mariano-Hoffa M

    20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2019
    Road movie , aride au plan de caméra sympa , Maria schneider sublime .

    hélas le rythme du film est d'une lenteur déconcertante , qui selon moi ne parvient pas à décoller quand l'intrigue est dévoilée .

    Mention spéciale au gamin au polo rouge , tirant un caillou sur le vieu vers la fin du film .
    zhurricane
    zhurricane

    83 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 février 2019
    Alors oui, le pitch est intéressant, mais après je dois dire que je me suis ennuyé ferme, et ça, ça ne ce commande pas. Parce que le film est déjà lent et monotone, et que il ne propose rien dans son intrigue. Alors bien sur il y a une toile de fond sur le changement d'identité, mais à quoi bon quand tout ce qui est présenté est déshumanisé, froid et pas du tout fun. Pour moi un gros raté, le film commençait bien avec son intrigue, mais ça tourne en rond, et les idées ne sont pas exploité, pour moi en tout cas et donc l'ennui est souvent là et que dire de cette fin raté et quasi incompréhensible.
    DarioFulci
    DarioFulci

    104 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Le cinéma hypnotique d'Antonioni dans toute sa majesté. Un homme tente d'oublier son identité pour en inventer une autre. Pourquoi ? Peu importe. Ce qui intéresse le cinéaste c'est l'échec anticipé et déterminé par l'époque. Impossible à réaliser.
    Le film est une fuite en avant qui s'achève par cette séquence magnifique de caméra fixe qui avance et recule. C'est du cinéma cérébral, plus narratif que ´Zabriskie Point', mais avant tout d'atmosphères et d'émotions suggérées. Les acteurs sont au top.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2017
    2 acteurs de classe, un beau voyage, barcelone. Du pur Antonioni, aussi bon dans le noir et blanc que pour son passage en couleur dès Blow UP
    Estonius
    Estonius

    3 365 abonnés 5 452 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juillet 2017
    Il a des baudruches qu'il faut dégonfler, Antonioni ne sait tout simplement pas raconter une histoire, Au début dans le désert les plans se suivent sans aucune logique, certaines erreurs sont risibles : le type qui ouvre une cassette pleine de documents, il prend les trois premiers, et se fout complètement du reste (d'ordinaire on voit ça dans les séries Z), les déficits d'explications sont innombrables comme de savoir comment Maria Schneider a pu se faire inscrire à l'hôtel comme étant l'épouse de Robertson. Et puis qu'est-ce que c'est lent, inintéressant, encombré de plans et de séquences inutiles, et mention spéciale à ce long travelling de fin qui ne sert à rien. Reste quoi : les acteurs sont bien, Nicholson fidèle à lui-même, Maria Schneider d'un naturel saisissant sans oublier la très belle et trop rare Jenny Runacre magnifiquement photographiée, mais cela ne sautait sauver le film de l'ennui et de la vacuité.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2015
    Blow-Up d’Antonioni fut un sacré moment de cinéma et ma perception du film se bonifie encore dans mon esprit. Et il en va de même pour ce Profession : Reporter découvert récemment. De la même manière qu’avec Blow-Up, mon sentiment était pourtant très étrange après coup. Le film se déroule en fait sur une sorte de faux-rythme où il n’y a pas tellement « d’évènements » en tant que tel, tout est très calme mais le film a ce qu’il faut de mystère pour rester suffisamment captivé. De ce fait je n’ai pas décroché un seul instant, j’étais envoûté par le film, son rythme, son histoire, ses personnages et l’ambiance qu’il dégage.

    Profession : Reporter est d’abord un film sur l’absurdité de l’existence et finalement sur sa fatalité. C’est la rencontre de deux âmes errantes, perdues dans ce vaste monde sans réels buts à atteindre. Jusqu’à un point où le désespoir pousse l’un des protagonistes à changer son identité pour vivre à travers les yeux d’un autre, pour vivre une aventure. On illustre ici un sommet de voyeurisme où le personnage de Nicholson va devenir l’autre jusqu’à scruter les moindres détails de sa vie pour mieux se les approprier. C’est aussi en cela que le film est fascinant puisque nous progressons avec lui vers l’inconnu, à la découverte d’une vie qu’il ne fallait peut-être pas emprunter. Et nous pouvons aussi nous poser des questions sur notre propre existence, nos propres barrières dont on ne peut s’échapper que par l’esprit. Mais c’est surtout la relation Nicholson-Schneider qui porte le film avec un véritable souffle romantique qui m’a le plus touché. Rien de plus beau qu’une liaison entre deux êtres perdus qui cherchent ensemble une échappatoire, dépassés par ce qui se passe.

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise en scène d’Antonioni est d’une beauté absolue. Le cinéaste offre finalement une réalisation épurée qui rend service à ses personnages, qui expose leurs âmes. Sans détails superflus il va capter l’essentiel avec toute l’intensité qui se dégage de cette relation atypique. L’absence de musique est également un élément positif, cela rend le film encore plus vrai je trouve, plus pur. Car si ce n’est pas forcément réaliste, ça n’en demeure pas moins vrai. Et quand le film n’est pas épuré, il propose des séquences virtuoses comme ce fameux plan-séquence vers la fin où l’on sent, à temps réel, qu’une conclusion dramatique se dessine. Un très grand moment de cinéma. Et la confirmation qu’il faut que je me consacre davantage à la filmographie d’Antonioni.
     Kurosawa
    Kurosawa

    585 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 juillet 2015
    Saisir l'opportunité pour changer d'identité et disparaître à jamais : c'est ce que souhaite faire David Locke (Jack Nicholson magnifique dans un jeu tout en retenue) dans "Profession : reporter", un grand film parmi d'autres de l'immense Michelangelo Antonioni. Le film peut se diviser en deux parties (et en deux heures): la première très lente et très intérieure, en phase avec son protagoniste, qui semble étranger à l'environnement dans lequel il évolue; la seconde plus rythmée et plus écrite qui détermine précisément l'objectif du personnage principal, accompagné par la charmante Maria Schneider, qui abouti à une issue aussi troublante que fascinante. Exigeant mais passionnant, "Profession : reporter" est vertigineux dans le sens où il peut être tout aussi politique et ouvert sur le monde qu'un objet très refermé sur lui-même ne valant que pour son esthétique renversante. Enfin, il faut souligner l'émotion qui surgit lors des cinq dernières minutes, celles-ci accomplissant justement un désir que le personnage ne peut réaliser. C'est donc quand le regard du cinéaste se conforme à celui du spectateur que toute forme implicite ou d'incompréhension est délaissée au profit d'une réconciliation aussi inattendue qu'apaisante.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 072 abonnés 3 968 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2015
    Je ne connais pas spécialement bien Antonioni, faut dire que le cinéma italien en général je m'en tamponne un peu, à part Pasolini... c'est sans doute un tort, mais du coup ça me permet d'être agréablement surpris... Et j'ai ici un peu le même ressenti que pour Blow Up ou la Nuit (les deux autres films que j'ai vu de lui), c'est très bien, il y a ce côté très lent que j'aime beaucoup, tout est dans le non-dit, le film ne vas pas s'encombrer à raconter des choses que l'on a tous compris, ou plutôt déduit, du coup il est extrêmement épuré... et moi j'adore quand c'est épuré, il ne reste que l'essentiel.

    Le film ne va pas montrer des choses signifiantes pour que tu comprennes, il ne s'en encombre pas... et du coup, j'ai l'impression que c'est le film le plus romantique que j'ai vu depuis un bail. Romantique dans le sens noble du terme, on a ce gars, cette fille, perdus tous les deux au milieu de nulle part à faire des choses qui les dépassent... Et le fait qu'on ne sache rien de particulier, ni sur les motivations, mais qu'on sente cette envie d'aventure romanesque et romantique dans les yeux de la fille... et bien ça fait tout...

    Je ne vais pas prétendre avoir cerné tout ce qui ferait la richesse du film, parce que je pense qu'il est riche, mais au niveau ressenti le film dégage des choses, dont parfois de l'incompréhension (que l'on comprend, c'est compliqué à expliquer, mais en gros je comprends que la fin est à la fois compréhensible et incompréhensible, elle n'a pas forcément de sens réel). En tous cas j'ai aimé toutes ces sensations à la fin, pas forcément durant le fameux plan séquence... mais vraiment l'aspect purement et simplement romantique, ce truc qu'on ne retrouve que dans les films et où chez les grands réalisateurs c'est vrai... Bien sûr c'est irréaliste, mais n'en est pas moins vrai, beau et pur.

    Bref j'ai avant tout été touché par la relation entre les deux personnages.

    Après je ne m'attendais pas du tout à ça, je m'attendais à un film sur le journalisme, alors oui... il y a éventuellement, par exemple sur le magnétophone, des choses qui sont dites sur le journalisme... Il est en effet stipulé que le journaliste écrit pour conforter un point de vue. Mais je pense que c'est avant tout un film sur l'être humain dans le sens le plus noble du terme, sans psychologie de bonne femme, mais qui filme des êtres humains dans toute leur beauté (et laideur (qui fait partie de la beauté).

    Après je mettrai néanmoins un bémol vers l'heure de film, où j'ai trouvé que le rythme baissait encore un peu (avant la rencontre avec la fille) et que vu que c'était déjà lent, mais sans être chiant, ben là ça se fait quand même un peu ressentir. Également, le fait d'instaurer un flash back dans un plan séquence, c'est très habile, ça fait très cinéma, mais quelque part ça me fait "ah tiens, je regarde un film", ça me sort un peu du truc ce sursaut de maestria technique parce que je me demande "comment il a fait", mais bon là on est vraiment dans du détail.

    En gros j'ai réellement adoré certains passages, certaines idées, malgré une petite baisse de rythme... et en tous cas j'ai été franchement intrigué.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 154 abonnés 5 140 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2015
    Film très stylisé et très intellectuel. Ça commence presque sans paroles sur de somptueux paysages du désert. Et puis cela se déroule dans le temps, dans l'espace indifféremment et sans préambule. C'est quand même assez déroutant et fascinant. On ne sait pour quelle raison, un homme prend la place d'un autre dans un contexte de vente d'armes. Cet homme va aux rendez-vous mais hérite aussi de ses problèmes. Le film a ses qualités d'espace et d'énigmes. C'est une grande page blanche qui se remplit de part et d'autres. Le film contient un plan incroyable à la fin. Grande maîtrise.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    694 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 décembre 2014
    Meme si il s'agit d'un grand réalisateur, même si il s'agit d'un grand acteur, même si il s'agit d'un grand film, je me suis ennuyé à mourir devant le film de Antonioni! Malgré la puissance de l'image, la beauté des plans, le film est beaucoup trop vide pour me passionner! Aucun implicite n'est la pour rattraper le manque explicite évident d'histoire et de rebondissement! Rien a se mettre sous la dent conte scénario, ni action!
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 608 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 août 2014
    Antonioni, Nicholson, Maria Schneider, le désert…. Tout ce qu’il fallait pour que je passe un grand moment de cinéma et pourtant, non, pas vraiment. Je reconnais l’exigence du maître italien, la dérive sensible de Jack Nicholson, le charme indolent de Maria Schneider, cette façon de filmer le désert et pourtant, je n’ai pas accroché à cette histoire de personnalité empruntée. Sans doute parce que l’histoire s’étire paresseusement sur deux heures et que les personnages semblent comme éteints, particulièrement le couple Nicholson/Schneider. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2014
    J'ai tout de suite aimé l'atmosphère , ce cinéma contemplatif qui laisse une place importante aux éléments qu'ils soient naturelles ou humains ( ressenti de la chaleur et du soleil , vent , voix , brouhaha de la ville etc ) me parle beaucoup et ainsi le film ne m'a pas paru trop long ou trop lent . L'introspection est forte , on arrive presque à ressentir ce qui anime Locke/Robertson , les plans sont marquants en particulier à la fin mais pas uniquement . Avec un certain recul je me rends compte que j'ai beaucoup aimé ce film , c'est le deuxième d'Antonioni que je vois après "blow up" devant lequel j'avais été nettement plus sceptique , son cinéma n'est vraiment pas fait pour tout le monde mais en ce qui me concerne je vais continuer à parcourir sa filmographie ne serait-ce que pour l'experience . Les thèmes de Profession Reporter sont vraiment très intéressants et s'accordent parfois nettement avec les choix de mise en scène
    Ricco92
    Ricco92

    225 abonnés 2 150 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 mars 2014
    Profession : reporter est un film essentiellement connu pour son extraordinaire avant-dernier plan de 7 minutes (une gageure technique : la caméra est à l'intérieur de la chambre, passe à travers une fenêtre à barreau pour aller sur une place, navigue sur cette place puis se retourne vers la chambre d'où elle vient). En dehors de cela, le film est du pur Antonioni, c'est-à-dire de beaux plans (celui filmant, à bord d'une voiture, en contre-plongée Maria Schneider avec en fond la foret qu'elle traverse est purement magnifique) mais un rythme assez lent et ennuyeux (la dénuement de la bande sonore y est pour beaucoup). A réservé aux fans d'Antonioni et de cinéma contemplatif.
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