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    Profession : reporter
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    3,8
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    88 critiques spectateurs

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    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    Lorsqu'on se contraint à terminer le visionnage d'un film sous l'égide de sa réputation de grand classique, cela n'annonce généralement rien de positif. Jonché d'incohérences, d'invraisemblances et de séquences superflues d'une naïveté étonnante, le film relate les péripéties d'un homme mûr qui tente maladroitement de fuir son propre succès en changeant d'identité. Pour ce faire, il lui suffit d'échanger son passeport contre celui d'un homme récemment décédé dans la chambre voisine de son hôtel, quelque part en Afrique, en y recollant sa photo avec une simplicité déconcertante. Même le formidable Jack Nicholson, malgré son jeu d'acteur naturellement organique, éprouve des difficultés à donner de la substance à ce récit. Les productions cinématographiques des années 70 du XXe siècle tendent souvent à justifier la suprématie de l'homme blanc quadragénaire sur les autres races, catégories d'âge, et surtout sur les femmes qui les accompagnent, obligatoirement beaucoup plus jeunes. Ce qui rend ce film particulièrement insupportable, c'est la discutable éthique de l'auteur qui inclut dans le film de véritables images d'archives d'une exécution capitale. En somme, ce film incarne un cinéma désormais résolument démodé.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 20 juin 2014
    J'ai tout de suite aimé l'atmosphère , ce cinéma contemplatif qui laisse une place importante aux éléments qu'ils soient naturelles ou humains ( ressenti de la chaleur et du soleil , vent , voix , brouhaha de la ville etc ) me parle beaucoup et ainsi le film ne m'a pas paru trop long ou trop lent . L'introspection est forte , on arrive presque à ressentir ce qui anime Locke/Robertson , les plans sont marquants en particulier à la fin mais pas uniquement . Avec un certain recul je me rends compte que j'ai beaucoup aimé ce film , c'est le deuxième d'Antonioni que je vois après "blow up" devant lequel j'avais été nettement plus sceptique , son cinéma n'est vraiment pas fait pour tout le monde mais en ce qui me concerne je vais continuer à parcourir sa filmographie ne serait-ce que pour l'experience . Les thèmes de Profession Reporter sont vraiment très intéressants et s'accordent parfois nettement avec les choix de mise en scène
    Bellerophon44
    Bellerophon44

    4 abonnés 113 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 décembre 2019
    Déçu par le film pris dans une médiathèque et pourtant je l'ai choisi pour sa nomination et ses acteurs connus.
    Déçu oui par la lenteur du film...cela ne démarre jamais vraiment , on espère un suspense, un rebondissement, mais non rien.
    bref 2 heures de perdu et très déçu. on a d'ailleurs du mal à croire à cette histoire qui nous ai présenté.
    Shidoobie
    Shidoobie

    5 abonnés 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mai 2007
    Cette histoire est celle d'un homme usé et emprisonné dans sa vie devenue trop douloureuse par la difficulté de son métier et par la monotonie de sa vie de couple. Un mort apparaît, lui seul est au courant, il va changer de peau et devenir une toute autre personne. Perdu entre son présent et son passé, c'est l'aventure d'un héros fatigué qui ne sait pas ce qu'il attend de la vie. Un trés grand Jack Nicholson et une maîtrise totale d'Antonioni. Seul gros problème, c'est trés lent et ça devait rebuter beaucoup de monde.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 mai 2010
    Un film magistral, une fuite en avant qui ne peut se terminer que d'une maniere dramatique. Antonioni porte encore une fois a l'ecran un film tres esthetique, et d'une grande technicite qui plus est
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 septembre 2013
    "Profession : reporter" traduit bien mal le titre original ("The Passenger"). En effet, le reporter que joue brillamment Jack Nicholson renie justement sa profession pour devenir, pendant un court moment, quelqu'un d'autre, une sorte de passager. Ayant l'opportunité de changer d'identité, il se glisse dans la peau d'un autre homme, passant d'une vie à une autre, et d'une ville à l'autre, fuyant son passé. La thématique est sublime. Mais un Antonioni n'a rien d'un divertissement: le spectateur doit passer par l'ennui, le silence, la lenteur du temps qui passe et le vide que ressent le personnage pour le comprendre. La lenteur du film est particulièrement insoutenable et on ne peut s'empêcher de se dire: "Mon Dieu, quel gâchis, un thème si incroyable pour un film si pénible". Mais il s'agit là d'une impression qui peut se dissiper rapidement si l'on prend la peine de revenir sur ce que l'on a vu. Il faut, avant ou après le visionnage du film, faire l'effort de lire des analyses pour saisir la complexité et la richesse de l'œuvre et donc s'empêcher de noter (par dépit, comme j'ai failli le faire) le film une demi-étoile. Je retiendrai ce passage du début dans le désert (figuré par l'affiche du film) où l'on saisit pleinement le désespoir du personnage. Il y a aussi bien sûr cette longue et célèbre scène de fin, dont je n'ai pas encore tout à fait compris les multiples significations, mais qui m'a fait forte impression. Sans être un spécialiste, on y reconnaît une prouesse cinématographique. C'est donc lent, long et pas spécialement agréable, mais c'est profond, et au bout du compte, ça en vaut la peine. Ca n'est pas forcément valable pour tous les Antonioni, mais je pense que ça l'est pour celui-ci.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 novembre 2010
    Contexte magnifique, scénario, acteurs excellents. Très belle réalisation.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 juin 2012
    Profession reporter prouve que Michelangelo Antonioni est un maître du septième art : de magnifiques mouvements de caméra , une image esthétique et parlante ; les fleurs blanches déchirées sur le sol désignant un mariage qui ne dure plus , le rythme lent relatant le souvenir , "qu'est-ce que tu fous avec moi" : la réponse est un baiser , les horizons perdus invitant au calme des paysages . Au commencement du film , le matin sûrement , nous sommes dans un endroit désert où personne ne parle , un endroit trop désert empli de silence . David Locke , en quête de sa propre identité va se chercher à travers un autre , David Robertson , pourtant décédé . Maria Schneider arrive , ensemble ils vont fuir , s'aimer sans vraiment se connaître . Schneider et Nicholson sont splendides . Enfin le film prend fin à la tombée de la nuit quand David Locke est découvert . Profession Reporter est un véritable chef d'oeuvre , un bijou cinématographique .
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 1 septembre 2011
    Un film aux allures de documentaire. Il y a quelque chose de désagréable dans ce fim: c'est le rythme: c'est assez lent.
    Mais on est émerveillé par la prestation de haut vol de Jack Nicholson.
    Hal9000
    Hal9000

    2 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 août 2020
    Un thriller lent et détaché sur les thèmes de l'identité, de l'errance et de la disparition. Dans la séquence finale, sublime, l'image persiste, c'est le regard qui s'absente.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 novembre 2013
    Et si, être spectateur de cinéma c'était naviguer de corps en corps, à la recherche d'aventures. Ce n'est pas une idée nouvelle, mais ici dans ce film, ce voyage prend des allures de métempsychose inversée. David Locke, journaliste qui n'arrive plus, fait la rencontre d'un homme mystérieux dans un hôtel quelque part en Afrique Subsaharienne. Cet homme meurt aussi mystérieusement que son existence. Et plutôt que son âme prenne l'enveloppe de David Locke, c'est ce dernier qui lui prend sa "vie" sans trop qu'on sache porquoi. Le plaisir du spectateur c'est d'avancer sans savoir ce qui va arriver. On est surpris d'abord puis à mesure que l'intrigue se développe, on commence à faire des hypothèses sur ce qui va bien pouvoir arriver, on déchiffre les indices. Parfois on redoute la suite, sentant le danger, mais les mains devant les yeux, on ne peut s'empêcher d'y écarter les doigts, avide de curiosité. Être spectateur c'est aussi faire un pacte avec le héros. Quoi qu'il advienne, on doit accepter son destin. On souffre avec lui. On meurt avec lui. Comme le spectateur qui voudrait vivre le temps d'un film une romance, une guerre, une expédition et s'oublier - David Locke enfile les souliers d'un autre et marche droit vers l'inconnu. Sauf que chez Antonioni, le cinéma n'est pas qu'un spectacle. On ne s'y oublie pas, on se (re)trouve, où du moins on s'interroge sur nous même. A chaque pas, c'est son existence qui surgit. Voir son passé, c'est un peu se remettre en question. Les séries de flashback nous révèle non pas qui était le défunt, mais au contraire qui est David Locke. On y découvre un homme qui s'est fourvoyé, qui a perdu son ambition et qui est en train de perdre sa femme. Cet échange d'identité aurait pu être son salut, une manière de sortir la tête de l'eau. Mais un film ne dure pas toute la vie, quelques heures pour les plus longs. C'est un éphémère voyage sans retour, une ligne tracée. Il y rencontre une femme, aussi perdu que lui, heureux hasard un peu placé sur sa route quand même. Ils vivront une romance et s'enfuiront. Vers quoi ? On s'imagine une nouvelle vie ailleurs, romanesque. Et marchand d'arme? On est pas dans un film lui dit la femme. Pas l'idéal pour refaire sa vie d'ailleurs. C'est pourtant l'aventure qu'il a choisi malgré lui et il ira au bout. Cet homme mystérieux devait mourir, il mourra une deuxième fois. On ne contredit pas les dieux. David accepte, las de cette chimère qu'est la fuite. Pas plus de bonheur ici qu'ailleurs. Le Cinéma, cette belle illusion trop souvent romanesque, n'est pas un échappatoire, c'est un miroir sans tain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Un chef d'oeuvre: intéligent, sensible, remarquablement interprété. Un film qui résonnera longtemps dans l'histoire du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Je viens de découvrir ce film génial sur la recherche de soi, la quête d'une nouvelle identité impossible. Impécable Nicholson, comme dans toute sa carrière. Géniaux les paysages de l'Espagne. C'est là le seul dommage: voir comment 30 ans après cette merveilleuse Espagne est disparue... la modernité n'a pas sauvé cette beauté, très malheuresement...
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