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    Profession : reporter
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    stans007
    stans007

    20 abonnés 1 280 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2022
    … Quand Michelangelo Antonioni filme l’Espagne, le Barcelone de Gaudi puis l’Andalousie, c’est magnifique, avec des images à couper le souffle. Malheureusement le scénario conçu en thriller est faiblard, plutôt ennuyeux et assez prétentieux… ça sent la grosse tête !
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    19 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2020
    Un film tout de même assez fascinant sur une quête existentielle et identitaire porté par un immense Jack Nicholson et suppliée par une magnifique Maria Schneider. Un film énigmatique assez envoûtant qui regorge de plan et d'idée de mise en scène magistraux.
    Malheureusement sa froideur et sa lenteur excessive m'a laissé en dehors. C'est subjectif mais ce partie pris d'étirer au maximum chaque scène m'a provoqué un certain ennui et un détachement malgré que je peux comprendre la démarche par les thèmes que le film aborde.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    174 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2008
    Technique exceptionnelle, un film d'Antonioni ne se raconte pas, il se vit. Eblouissement total, évasion hypnotique à travers un Nicholson totalement perdu, en quête d'une vie nouvelle à travers une nouvelle identité qui n'est pas sans risques. Le fameux plan séquence final est tout simplement hallucinant.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    128 abonnés 829 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 octobre 2013
    Faut le voir, juste pour le mémorable plan-séquence de fin qui restitue à lui tout seul la profondeur du questionnement métaphysique soulevé par le film dès son entame (changer d'identité mais dans quel but ?). Et Jack Nicholson, nouvelle prouesse.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Attention chef d'oeuvre! De la filmographie riche et exigente d'Antonioni, ce film se détache par la fascination et le mystère qu'il dégage. Nicholson dans son unique film européen est étonnant dans le rôle de cet homme tentant de changer de vie en changeant d'identité. Les images sont superbes. La séquence finale est à juste titre rentrée dans la légende du 7éme art. Rarement, réflexion sur la condition humaine a eu une telle portée sur un écran. "Profession reporter" est l'une des oeuvres majeures d'un cinéaste lui-même majeur.
    max6m
    max6m

    67 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2007
    A mon sens, le dernier très grand film d'Antonioni, dont la réalisation respire la maîtrise totale. Là où le film est particulièrement admirable, c'est dans sa facilité à nous faire comprendre l'état d'esprit des personnages, leur souffrance, sans la moindre parole, et ainsi de nous faire réfléchir aux thématiques du film naturellement, sans que l'on soit guidés ou orientés. Les toutes premières minutes en sont un brillant exemple: cette succession de plans absurdes des paysages arides, déserts, hostiles (superbement filmés d'ailleurs), le silence et l'austérité des personnages, totalement indifférents au journaliste; tout cela crée une atmosphère lourde et l'on comprend rapidement la lassitude que subit cet homme. Outre les grandes qualités esthétiques du film (une constante chez Antonioni), "Profession:reporter" est selon moi l'une de ses réalisations les plus profondes, un aboutissement dans sa quête réflexive. La souffrance de Locke, condamné à la banalité par un système dont il se résigne à accepter les codes (voir la scène de l'interview du président africain), pose l'éternelle question de la place de l'individu dans le monde qu'il entoure et de la douleur de vivre. La société enferme l'homme dans sa solitude, le réduit inexorablement à l'indifférence générale et celui-ci en souffre, ressent un manque et dans sa quête de liberté, cherche à fuir, à s'envoler (les superbes plans de Locke au-dessus de l'eau ou celui de la jeune fille dans la voiture, les bras écartés, en sont de superbes illustrations). Comme le disait Moravia à propos du film, Antonioni nous montre que ce n'est qu'en dehors de la société que l'homme peut vraiment exister. Mais l'extraordinaire plan final nous montrera les travers d'une telle démarche et nous rappelera que l'effacement de l'individu reste le travail de la mort.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 mai 2011
    L’histoire d’un homme qui saisit l’opportunité de changer de vie. Sur fond de guerre africaine dans un pays sans nom, la banalisation de la violence est évidente. Le journaliste devient l’objet d’une enquête. Peu de dialogues ou même d’action, tout ce passe dans la tête de l’ami Jack.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 octobre 2011
    Il est des films qui vont bien au-delà des images qui sont données à voir; "Profession: reporter" est de ceux-là; miracle de cette prolongation du film par un ensemble de mouvements intérieurs profonds qui balaient la critique souvent entendue "le cinéma, c'est bien mais on y est entièrement passif".
    Dès l'entrée, on est pris comme dans un raz-de-marée au ralenti dont l'énorme vague n'en finirait pas de déferler: puissance méditative des images de cette Afrique au désert éternel dont le sable absorbe tout: les sons, les cris, les larmes, le sang. Le film va se dérouler au rythme lent d'une tragédie millénaire, celle de la recherche de sa véritable identité, de son moi profond. Journaliste en rupture de société, en rejet de son métier qui le contraint à des compromis voire des compromissions qui lui sont honteuses, Jack Nicholson campe bien son personnage mi-paumé mi-désabusé, en quête d'un sens à sa vie qu'il a perdu dans sa flatteuse carrière. Besoin de liberté, d'authenticité. Il va pour cela endosser une personnalité trouble et dangereuse et dans son errance rencontrera une jeune fille sans nom, sans passé apparent, sans amarres - excellente Maria Schneider, troublante de vérité et de sincérité, sans apprêt et sans fard, toute en regards retenus et pleins. Plus zen qu'un moine japonais, elle paraît pouvoir tout apaiser, tout résoudre, tout endurer: un genre d'éternel féminin dans un style taoïste - la femme est le ravin du monde".
    Le film est d'une lenteur mesurée, conséquente; l'image est simple et belle, les acteurs économes aussi. Peu de paroles, pas de musique: une sorte de minimalisme mais jamais ennuyeux, une invite au contraire à aller voir soi-même où s'ancrent tous les non-dits, les non-vus de l’œuvre. Bien que le sujet soit âpre et d'une violence contenue, on distingue dans une certaine nonchalance omniprésente le souffle des années 70 et de leur soubassement quêteur de sens, coloration philosophies orientales. On est à mille lieues du ciné fast-food, du commercial, du superficiel mercantile.
    Sous la lumière crue du Sud de l'Espagne, au rythme des vrombissements d'insectes et des jappements de chiens (en "off") , la scène finale est un bijou. Ellipse, dénouement, parabole, elle résume et sublime le film, instaurant la suprématie des coulisses sur la scène, de la profondeur sur le superficiel, du drame sur la comédie de la vie humaine. Film dans le film, sens dans le non-sens du monde - ce que précisément notre héros cherchait à fuir. Tout ce qui n'y est pas montré est soit suggéré par une bande-son porteuse de révélations, soit donné à penser au spectateur - décidément bien sollicité par ce film.
    Une bien belle fable finalement sur la difficulté à être soi-même dans un monde de faux-semblants (la vraie fausse interview d'un dirigeant africain tyrannique mais d'une politesse très lissée est à ce titre très révélatrice). Bravo et merci pour tout cela, Maestro!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 10 février 2007
    David Locke est reporter pour la télévision anglaise. Alors qu’il est en Afrique pour tourner un documentaire, un homme lui ressemblant étrangement décède.
    David Locke décide, sur un coup de tête, de prendre l’identité de cet homme qui se révèle être un trafiquant d’armes.

    2h06. Ca ne parait pourtant pas si long. 2h06. 2h06 durant lesquelles les échanges dialogués entre les personnages se limitent souvent à 3 répliques de 2 lignes. C’est terrible à dire mais on s’ennuie. Effectivement on ne pourra jamais ôter à ce film le jeu d’acteur, l’inventivité des mouvements de caméra, les décors très réussis...Mais on s’ennuie.
    L’énorme défaut de ce film reste donc la lenteur, parfois hallucinante et totalement inutile dans la progression dramatique (les scènes du début sont particulièrement longues), si progression dramatique il y a.
    On reste sur un statu quo durant les trois-quarts de l’œuvre, tandis que certains éléments introduits par le scénario disparaissent comme par enchantement (que sont devenus les intermédiaire du trafiquant d’armes ?).

    En sortant de la salle, je tente de faire une synthèse : ai-je aimé, ai-je détesté ce film ?
    En fait je suis déçu. Les fondations du scénario sont excellentes, mais l’architecte s’est trompé dans les étages...
    Dommage car la façon de filmer est elle une véritable leçon de cinéma. Comme quoi on ne peut pas toujours être entier sur tout.
    David Locke
    David Locke

    1 abonné 22 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2021
    Mon film de chevet, mon film culte. J'ai du mal à parler de ce chef-d'œuvre, de peur d'en trahir toute la richesse et la beauté. Comment ne pas penser à Rimbaud en le visionnant, à l'évocation de ce personnage, reporter en pleine ascension de carrière, qui choisit d'endosser l'identité d'un mort et de devenir trafiquant d'armes. Je est un autre donc, mais cette fuite se révèle vite sans issue. On n'a jamais filmé le désert de manière aussi belle, aussi vraie. Il se dégage de ce voyage vers nulle part une impression de mélancolie à mesure qu'on s'achemine vers son terme, qu'on devine tragique. Le terminus, un hôtel perdu au milieu de nulle part, au pied des arènes, pour un plan séquence qui est ce que j'ai vu de plus beau et de plus poignant au cinéma, au nom cruellement ironique qui rappelle le caractère dérisoire de toute existence humaine: hostal de la gloria.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 octobre 2009
    Un très très grand film d'un très grand metteur en scène. Le film est envoutant, passionnant, troublant parfois et j'adore ça. J'adore ce genre de film qui laisse les spectateurs découvrir le film par eux mêmes, implicite, ce qui est de plus en plus rare de nos jours. Les acteurs sont superbes, Nicholson toujours aussi charismatique et impressionnant. La fin est impressionnante, l'une des meilleures scènes finales de l'histoire du cinéma, avec ce plan séquence incroyable, signature d'un grand metteur en scène. Un grand film.
    Marcelo_Di_Palermo
    Marcelo_Di_Palermo

    7 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 octobre 2020
    Le roi nu. Honnetement, HONNETEMENT, si on ne vous a pas bourré le crâne avant de "c'est un chef d'oeuvre" , vous voyez quoi dans ce film? De beaux paysages, une intrigue qui démarre bien mais devient peu crédible (voire pas du tout), des longueurs, des plans qui ne servent à rien (éventuellement ridicules, comme par exemple ce mouvement lent de caméra vers un tableau dans un hôtel ???), un plan séquence final qui ne sert pas non plus à grand chose si ce n'est à nous réveiller (ah! comment il a fait? Ben, il a dû faire fabriquer une fausse grille qui s'ouvre en fait comme une fenêtre, fastoche). Bref, un film tout à fait surévalué par les fans inconditionnels d'Antonioni, parce que c'est Antonioni. Les autres le jugent pour ce qu'il est : un essai cinématographique intéressant mais ennuyeux, ou un joli documentaire. Tiens j'irais bien en Andalousie.
    Mariano-Hoffa M
    Mariano-Hoffa M

    20 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 août 2019
    Road movie , aride au plan de caméra sympa , Maria schneider sublime .

    hélas le rythme du film est d'une lenteur déconcertante , qui selon moi ne parvient pas à décoller quand l'intrigue est dévoilée .

    Mention spéciale au gamin au polo rouge , tirant un caillou sur le vieu vers la fin du film .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 janvier 2008
    Comme chez tous les grands auteurs il y a des thèmes récurrents chez Antonioni, l'identité ou les problèmes de communication. On retrouve surtout ce désenchantement car sous ses airs légers, Profession: reporter offre une vision complètement désabusé du monde. C'est l'histoire d'un anti-héros, David Locke, qui croit fuir sa vie en prenant l'identité d'un mort. Symbolique ou réelle la mort traverse chaque image, celles des archives où des africains sont exécutés, les siennes où les personnages ne semblent en rien rattaché à la vie. David Locke ( Nicholson grandiose ) change de vie mais reste incapable de retrouver une étincelle de vie, on apprend au fur et à mesure que ses espoirs comme ses rêves se sont dilués avec le temps. Le désert résume assez bien ça, le vide de ses relations comme son absence de volonté. Les hommes sont des coquilles vides semblent suggérer Antonioni, suggérer car ses plans sont des portes ouvertes à des myriades d'interprétations. Il guide notre intuition mais nous laisse façonner la morale de l'histoire, le sens. Le titre français mal retranscrit perd la force du "passenger", car c'est bien d'un voyage qu'il s'agit, les gens sont des passagers, physique et temporel, ils parcourent les lieux comme leurs propres vies, vite et sans influence. Malgré les trésors que déploient la nature (paysages magnifiques) c'est surtout à l'homme qu'on s'intéresse, seul et éphémère. Comme des moments d'éternité les films d'Antonioni restent gravés dans la rétine, et l'on ne finit jamais vraiment de les décortiquer.
    Lacri
    Lacri

    4 abonnés 83 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2024
    Lorsqu'on se contraint à terminer le visionnage d'un film sous l'égide de sa réputation de grand classique, cela n'annonce généralement rien de positif. Jonché d'incohérences, d'invraisemblances et de séquences superflues d'une naïveté étonnante, le film relate les péripéties d'un homme mûr qui tente maladroitement de fuir son propre succès en changeant d'identité. Pour ce faire, il lui suffit d'échanger son passeport contre celui d'un homme récemment décédé dans la chambre voisine de son hôtel, quelque part en Afrique, en y recollant sa photo avec une simplicité déconcertante. Même le formidable Jack Nicholson, malgré son jeu d'acteur naturellement organique, éprouve des difficultés à donner de la substance à ce récit. Les productions cinématographiques des années 70 du XXe siècle tendent souvent à justifier la suprématie de l'homme blanc quadragénaire sur les autres races, catégories d'âge, et surtout sur les femmes qui les accompagnent, obligatoirement beaucoup plus jeunes. Ce qui rend ce film particulièrement insupportable, c'est la discutable éthique de l'auteur qui inclut dans le film de véritables images d'archives d'une exécution capitale. En somme, ce film incarne un cinéma désormais résolument démodé.
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