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    Profession : reporter
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    88 critiques spectateurs

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    Benjamin A
    Benjamin A

    713 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2014
    Michelangelo Antonioni nous une réflexion autour de la condition humaine avec "Profession : Reporter" où l'on suit un journaliste qui se fait passer pour mort et usurpe l'identité de son voisin de chambre et se lancer dans l'inconnu à travers sa nouvelle vie... mais c'est sans compter qu'il ne la connait absolument pas et qu'il va aussi se faire rattraper par son ancienne vie. Brillant récit traitant de l'humain, de la liberté, la fuite, la réalité, l'illusion... à travers une écriture fine et intelligente et une superbe et élégante mise en scène de Antonioni ainsi qu'une éblouissante maitrise technique à travers ce montage, ses cadres ou les plans séquences (dont un de toute beauté). Malheureusement, on peut reprocher au réalisateur de parfois s'éparpiller en prenant plusieurs directions et une lenteur pas forcément toujours justifié, même elle n'est pas du tout gênante. Les interprétations sont excellente et plus particulièrement un grand Jack Nicholson (comme souvent à cette époque) et Maria Schneider lui rendant bien la réplique. C'est un film pessimiste, brillant, intelligent et maitrisé techniquement. Une réussite qui ne laisse guère indifférent même si elle n'est pas sans reproche.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 décembre 2007
    Un film long,beaucoup trop long...Bon c'est vrai la photographie est trés belle,les plans aussi ainsi que les acteur mais je suis obligé de dire qu'on s'ennuie,l'histoire est prenante en sois...mais que sur le papier.En effet la lenteur des séquence,des dialogues des actions ne permet pas aux spectateurs de rentrés dans l'histoire et c'est bien dommage...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 décembre 2013
    Une oeuvre atypique qui prend le temps d'installer un récit étrange et parsemé d'impressions, de sensations curieuses. Ce n'est pas forcément un film qui met l'accent sur la qualité de l'interprétation mais qui s'évertue à créer une mosaïque où les éléments pourraient éventuellement entretenir une correspondance mystérieuse entre elles. Nicholson traverse le film comme un véritable étranger dans tous les sens possibles du terme où il ne se permet aucune évasion fantaisiste comme il en a forcément l'habitude. Un périple contemplatif où les destinations sont multiples mais qui avance vers une fin difficilement identifiable mais laissant quelques traces dans la mémoire.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    143 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2015
    Blow-Up d’Antonioni fut un sacré moment de cinéma et ma perception du film se bonifie encore dans mon esprit. Et il en va de même pour ce Profession : Reporter découvert récemment. De la même manière qu’avec Blow-Up, mon sentiment était pourtant très étrange après coup. Le film se déroule en fait sur une sorte de faux-rythme où il n’y a pas tellement « d’évènements » en tant que tel, tout est très calme mais le film a ce qu’il faut de mystère pour rester suffisamment captivé. De ce fait je n’ai pas décroché un seul instant, j’étais envoûté par le film, son rythme, son histoire, ses personnages et l’ambiance qu’il dégage.

    Profession : Reporter est d’abord un film sur l’absurdité de l’existence et finalement sur sa fatalité. C’est la rencontre de deux âmes errantes, perdues dans ce vaste monde sans réels buts à atteindre. Jusqu’à un point où le désespoir pousse l’un des protagonistes à changer son identité pour vivre à travers les yeux d’un autre, pour vivre une aventure. On illustre ici un sommet de voyeurisme où le personnage de Nicholson va devenir l’autre jusqu’à scruter les moindres détails de sa vie pour mieux se les approprier. C’est aussi en cela que le film est fascinant puisque nous progressons avec lui vers l’inconnu, à la découverte d’une vie qu’il ne fallait peut-être pas emprunter. Et nous pouvons aussi nous poser des questions sur notre propre existence, nos propres barrières dont on ne peut s’échapper que par l’esprit. Mais c’est surtout la relation Nicholson-Schneider qui porte le film avec un véritable souffle romantique qui m’a le plus touché. Rien de plus beau qu’une liaison entre deux êtres perdus qui cherchent ensemble une échappatoire, dépassés par ce qui se passe.

    Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mise en scène d’Antonioni est d’une beauté absolue. Le cinéaste offre finalement une réalisation épurée qui rend service à ses personnages, qui expose leurs âmes. Sans détails superflus il va capter l’essentiel avec toute l’intensité qui se dégage de cette relation atypique. L’absence de musique est également un élément positif, cela rend le film encore plus vrai je trouve, plus pur. Car si ce n’est pas forcément réaliste, ça n’en demeure pas moins vrai. Et quand le film n’est pas épuré, il propose des séquences virtuoses comme ce fameux plan-séquence vers la fin où l’on sent, à temps réel, qu’une conclusion dramatique se dessine. Un très grand moment de cinéma. Et la confirmation qu’il faut que je me consacre davantage à la filmographie d’Antonioni.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 décembre 2011
    Après avoir lu toutes ces critiques disant que "Profession :Reporter" un chef d'oeuvre, je ne peux que me demander si j'ai vu le meme film !
    Je me suis ennuyé du début a la fin (pas jusqu'à la fin au fait, j'ai arrêté de regarder 30minutes avant, mais j'ai quand meme gâché 1h30 de ma vie que j'aurais surement passé à ne rien faire )
    Jack Nicholson est excellent dans ce film, les images sont réussies, mais a part ça , rien...
    J'envie ceux qui ont aimé ce film, j'aimerais bien avoir la meme perception qu'eux ! Mais heureusement les gouts changent selon les personnes !
    stebbins
    stebbins

    502 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 décembre 2011
    Allez, je craque après avoir hésiter entre trois et quatre étoiles. Car Profession Reporter est un chef d'oeuvre de subtilité, que l'on n'apprécie pas forcément au premier visionnage, et qui demande à être analysé plus profondément au second ou même au troisième...L'histoire de David Locke, reporter désabusé dont l'itinéraire d'ouverture semble vain, décide de changer de vie lorsqu'il retrouve dans la chambre d'un hôtel africain le corps d'un homme lui ressemblant comme deux gouttes d'eau: Mr Robertson. Il décide alors d'endosser l'identité de ce quidam, comme pour illustrer l'absurdité de son périple qui n'est alors que vacuité. Sa nouvelle vie en sera davantage fondé sur l'absurde ( le plan séquence final - qui figure parmi les plans anthologiques du 7eme Art - résume parfaitement le parcours de Locke: d'abord prisonnier de son nouveau personnage ( les barreaux de la chambre ), puis finalement vulnérable aux yeux de tous ( lorsque la caméra découvre la village en entamant un long et sublime travelling circulaire, comme pour illustrer le point de non retour de l'imposteur ) et enfin mort, comme son double ). Jack Nicholson ( incroyable et tout en sobriété cette fois-ci ) crève littéralement l'écran, tout comme sa compagne Maria Schneider...Unique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 avril 2012
    Un chef d’œuvre de mise en scène! Le film qui cassa définitivement les règles du cinéma classique hollywoodien!
    Max Rss
    Max Rss

    199 abonnés 1 767 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 juillet 2012
    Dans "Profession: reporter", Jack Nicholson interprète un de ses rôles les plus marquants mais qui paradoxalement est aussi un de ses moins connus. Il joue un reporter britannique sur la pente descendante, qui s'installe dans un hôtel en Afrique, complètement perdu dans le désert. Il découvre son voisin de chambre, mort sur son lit. Il décide de s'octroyer son identité tout en ignorant qui est cet homme mort. Plus tard il se rend compte de son erreur, car ce mort est un trafiquant et vendeur d'armes. Quelle sera l'issue de cette usurpation d'identité?
    La scène la plus marquante est bien sur celle de la fin, car elle est juste remarquable sur le plan technique.

    Le film progresse sur un rythme très lent qui lui donne des allures de documentaire. Antonioni a lui même déclaré que ce rythme lent était voulu.
    Dans ce film, Jack Nicholson signe certainement une de ses plus grandes performances d'acteur.
    gregbox51
    gregbox51

    37 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2013
    Mou, flasque, Antonioni a certainement voulu remplir 126 minutes de n'importe quoi et qu'il se rassure, il y est parvenu !
    Parkko
    Parkko

    160 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2011
    GROS SPOILERS DANS MA CRITIQUE : Ne lisez pas si vous n'avez pas vu le film.
    Ca m'énerve car j'ai l'impression d'être passé à côté. Pourquoi n'ai-je pas plus aimer ? La mise en scène est très bonne (et pas seulement sur le plan séquence final, mais sur tout le film), le film est très soigné sur le plan esthétique, Nicholson est très bien etc...

    Ce n'est pas non plus au niveau du scénario que ça coince, car il est vraiment bien également. Il ouvre des réflexions super intéressantes.

    Ce changement d'identité, qui au final ne sert à rien finalement. Il n'est pas vraiment possible de s'échapper de qui on est vraiment, ce parallèle avec l'histoire de l'aveugle, c'est bien sûr de lui que Nicholson parle (d'une certaine façon), après un passage d'émerveillement le retour à la réalité est abrupte, pire même qu'avant, car nourri par un bonheur qu'on a cru atteindre.
    Impossible de fuir l'homme qu'il a été car de toute façon il ne passe son temps à faire qu'une chose durant le film et une seule : fuir qui il a été, mais en fuyant qui il a été il ne peut pas changer d'identité, il sera toujours pourchassé par cet homme, par ses proches.
    De toute façon, l'homme qu'il était n'était qu'une sorte d'homme brisé par une société qui attendait de lui un comportement, des règles (cf le passage à l'interview) donc on peut se demander à quel point il a vraiment était lui (si je peux me permettre ces réflexions philosophiques).

    Alors pourquoi cette déception ? Peut être parce qu'une fois compris le message premier du film grâce à des scènes tout à fait réussies on a l'impression que les autres ne donnent que dans une surenchère inutile qui alourdisse un film qui n'avait pas besoin de l'être et qui aurait pu (mais qui n'est pas) une expérience unique cinématographique qui pose une foule de questions sans que l'en s'en rende compte réellement. Là, c'est beaucoup plus pesant à mon sens.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 février 2013
    De Antonioni j'avais vu il y doit y avoir un ans et demi ses six films réalisé entre 1960 et 1970 qui est la période où il a enchaîné les chef-d'oeuvres. Chacun de ces films m'avais marqué et leur visionnage avais été important je dirais (un peu prétentieusement) pour mon "évolution cinéphilique" notamment le désert rouge. Bref, malgré cela j'ai mis tout ce temps à me décider à regarder Profession : Reporter et j'en ressort avec une impression des plus étrange: à la fois l'impression d'avoir assisté à un chef-d'oeuvre ultime mais parallèlement j'ai vu un film hermétique et très difficile d'accès. Chef-d'oeuvre car la dimension philosophique du film est énorme et c'est le genre de film où chaque plan possède une signification et prend sens; ce changement d'identité amène à un tas de questions fascinantes et Antonioni les aborde de manière magistrale (à noter la parabole de l'aveugle qui illustre la situation du héros et est géniale). Mon problème réside dans la relative froideur du film, si les plans sont somptueux le film reste tout de même très hermétique et âpre, l'ennui peu donc voir le jour. Drôle d'impression donc mais un film qu'il faudra que je revois et si possible au cinéma. Et j'allais oublier le dernier plan qui est presque aussi impressionnant que celui du sacrifice de Tarkovski...
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    très ennuyeux, à éviter après la piscine, sieste assurée! mais qu'on arrête de nous prendre la tête avec des films intello-psycho et pseudo-poético dramatique! on a autre chose à foutre de nos jours! ce film a pris un coup de vieux et apparît obsolète!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 12 septembre 2008
    Un journaliste découvre un cadavre dans la chambre d'un hôtel en d'Afrique et en profite alors pour échapper à sa vie médiocre, de remplacer son identité avec celle de l'homme mort lui ressemblant physiquement mais ce dernier se trouve être un trafiquant d’arme en contact avec des terroristes. On aurait pu croire au début sans avoir lu le synopsis et par méconnaissance de l’œuvre particulière du réalisateur que Profession Reporter est plutôt un triller politique mais en fait le film se révèle au fur à mesure que l’histoire dévoile ses tenants et aboutissements, une réflexion sur le conditionnement de la perception de l’individu par ses propres habitudes, une méditation existentielle sur la douleur de vivre , une pensée exprimée sur l’impossibilité de voir la réalité et de changer de destin en changeant d'identité. Le film montre ainsi comment le journaliste poursuivi à la fois par les services secrets et par ses proches qui le soupçonnent de supercherie, va s’apercevoir que de se glisser dans l’identité d’un autre ne permet pas forcement de trouver une nouvelle perception de la vie et que la laideur reste inhérente au monde. Egalement, il est vrai que le réalisateur a une façon singulière de construire une histoire qu’il faut décoder, de limiter le dialogue à l’essentiel qui pour le spectateur non averti n’est pas toujours évident à déchiffrer et que le film tourné en décors et avec une lumière naturelle n’est pas forcement attractif aux premiers abords lorsqu’on est habitué à apprécier des films à grands spectacles. Mais le film malgré sa lenteur et son hermétisme pour certains vaut vraiment le détour notamment pour le plan séquence final de 7 minutes très original où le réalisateur dilue le temps avec génie tout en apportant différents changements de points de vue.
    Mathias Le Quiliec
    Mathias Le Quiliec

    61 abonnés 378 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 août 2017
    2 acteurs de classe, un beau voyage, barcelone. Du pur Antonioni, aussi bon dans le noir et blanc que pour son passage en couleur dès Blow UP
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 575 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2021
    J'attendais Profession : reporter avec impatience en tant que fan de Nicholson mais je viens de gaspiller près de deux heures de ma vie pour rien et j'aurai surtout pu faire autre chose que de regarder ça. Les intellectuels s'écrieront c'est du Antonioni donc c'est génial moi je suis un intellectuel et je dis non c'est un film idiot. La mise en scène est piétonnière et les acteurs secondaires sont en bois à l'extrême en particulier Jenny Runacre qui donne l'impression d’être un chêne perdu dans une foret et sa scène avec Berkoff est tous simplement épouvantable. La réalisation était plutôt moyenne et surtout elle n'a pas réussi à élever l'intrigue au-delà du banal. Le soi-disant fameux dernier plan n'était rien d'autre qu'ennuyeux stupide et même comique à mes yeux. Une petite voiture roulant dans la poussière comme c'est métaphysique en effet. J'ai trouvé que ce film son histoire mince comme du papier et ses personnages superficiels étaient une perte de temps totale pour moi sauf peut-être pour quelques aperçus de la vie de l'Espagne de Franco et je serais très surpris si Jack Nicholson en était fier...
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