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    La Fin du jour
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    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 avril 2018
    Un très beau film en forme d'hommage aux comédiens, porté (entre autre) par un Louis Jouvet encore et toujours excellent!
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2017
    Belle restauration d'un classique du cinéma français. C'est un film qui n'a pas vieilli, il est d'une belle qualité technique et scénaristique, avec des acteurs de grands talents : Jouvet, Simon, Francen... Qualité des dialogues, belle photographie en noir et blanc, parfois un peu trop théâtral, mais ici il s'agit d'anciens acteurs de théâtre. Jouvet est parfait dans son rôle de méchant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 octobre 2008
    En résumé drole cruel et émouvant.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 avril 2016
    Un film vraiment beau sur une multitude de thèmes et réussi sur chacun des plans. La vieillesse, le métier d'acteur, le souvenir et l'amour évidemment. Quelques dialogues sont vraiment magnifiques et les personnages assez bouleversants dans leur volonté de vivre malgré tout. "Je ne vous demande pas de me croire, je vous demande simplement de m'écouter". Des gens qui contiennent à jouer pour vivre mais pour qui justement le jeu est la vie. Consciemment ou non. Superbe en émotion.
    Roub E.
    Roub E.

    983 abonnés 5 015 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2023
    C’est bien simple j’ai adoré cette histoire de maison de retraite peuplée par de vieux comédiens de théâtre à la retraite. Les différents personnages sont croqués de manière savoureuse et on se délecte de regarder ce bal d’acteur au soir de leur dernière représentation. Les situations sont inventives, les dialogues font merveilles et les acteurs les mettent en valeur. Il y a du rire, de la nostalgie, beaucoup de vie aussi et une folie entraînante. Une vraie perle à découvrir.
    Hotinhere
    Hotinhere

    569 abonnés 4 993 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 août 2022
    Julien Duvivier rend un hommage nostalgique à tous ces comédiens de théâtre au crépuscule de leur vie, desservi par un récit brouillon, mais porté par un casting prestigieux.
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2017
    Film sombre sur la vieillesse incarnée par des comédiens retraités. Splendide vision du désarroi de tous, à la fin d’une vie pleine de petites joies, de rancœurs, de remords, de mesquineries. Chacun ou presque se ment pour cacher beaucoup d’amertume et autant de résignation. Mise en scène sobre mais percutante, beaux dialogues, distribution éblouissante où Louis Jouvet est relativement en second plan par rapport à l’immense Michel Simon et au superbe Victor Fancen. Les femmes, jeunes ou vieilles, sont également brillantes. Un vieux grand film intemporel.
    Marc Taton (Belgique)
    Marc Taton (Belgique)

    34 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 août 2024
    Deux monstres sacrés du cinéma Français partagent l'affiche de cette réalisation de Julien Duvivier, Louis Jouvet et l'incomparable et talentueux Michel Simon. Une maison de repos pour anciens comédiens ou se retrouvent l'amitié, l'amour de la scène, mais aussi de vieilles rancœurs . Pas mal mais ce n'est pas non plus le monument auquel je m'attendais peut être un peu naïvement, mais rien que pour voir le duo Jouvet - Simon ca vaut le détour.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 novembre 2018
    A travers la description d’une maison de retraite pour acteurs de théâtre, Jean Duvivier et Charles Spaak, montrent avec noirceur la dérive morale du spectacle. Le parallèle entre la vie et la scène est omniprésent dans l’opposition entre Saint-Clair (Louis Jouvet), séducteur narcissique qui confond en permanence comédie et réalité, et Marny (Victor Francen), acteur de grand talent, reconnu par ses pairs. Mais ce dernier ne rencontra jamais le succès car cantonné dans le classique (« mais qui va encore voir du Racine de nos jours ? »). Sa foi et sa carrière furent brisées lorsque sa femme le quitta pour Saint-Clair, avant de décéder dans des circonstances troubles qui le hantent. Déjà, en 1938, la gaudriole de boulevard et sa superficialité, l’emportaient sur les classiques (qui n’existent pratiquement plus dans la programmation des représentations de nos jours). Le regard pessimiste de Duvivier observe ce microcosme dont chaque élément attend la mort à sa façon, mais collectivement résignés (le premier plan est saisissant). Fait avec acuité, ce regard est aussi plein de tendresse. Etonnant pour un réalisateur que l’on disait misanthrope. Duvivier qui commença au théâtre, connu la honte d’un immense trou en pleine représentation. Ainsi Cabrissade, formidablement interprété par Michel Simon, c’est un peu lui, surtout lorsqu’il nous rappelle d’une phrase, que les acteurs nous permettent de rêver et d’oublier la tristesse de la vie quotidienne. Son spoiler: oraison funèbre
    lue par Marny (Francen génial dans cette scène), sera reprise dans « Les nouveaux monstres ». Charles Spaak obtient le prix du meilleur scénario à Venise. Sans atteindre le génie des œuvres majeures de jean Renoir ou du tandem Marcel Carné-Jacques Prévert, Julien Duvivier, qui est à mon sens le troisième grand du cinéma français, réalise avec « La fin du jour » un très grand film.
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 avril 2017
    Film traitant du métier de comédien spoiler: (la glorification dont Saint-Clair a besoin, le malheur par l’absence de reconnaissance que ressentent Marny et surtout Cabrissade…)
    et de la vieillesse, La Fin du jour est une belle réussite de Julien Duvivier portée par des grandes figures du cinéma français (Louis Jouvet, Michel Simon, Victor Francen) et de magnifiques dialogues signés Charles Spaak.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2016
    Charles Spaak, le scénariste phare de l’entre-deux guerres, alterne les films avec les deux réalisateurs majeurs de l’époque : Renoir et Duvivier. Là, c’est Duvivier qui livre un film personnel, son préféré, je crois... Malgré de grandes qualités, il n’a pas l’ampleur de ses films précédents (« La bandera », « la belle équipe », « Pépé la Moko » voire le très populaire « Don Camillo »)… même si l’homme s’engage franchement en faisant preuve d’un cynisme extrême qui lui vaudra un rejet de la critique et du public de l’époque.
    Un film à redécouvrir. Max Robin dans Critikat en fait une belle synthèse : « Jouvet et Simon sont pourtant comme des poissons dans l’eau dans cette histoire de cabots vieillissants qui, au crépuscule de leur carrière (ils sont en maison de retraite), s’échangent hommages narquois et coups bas, et s’obstinent à faire durer les personnages qu’ils se sont créés pour exister. Les deux vedettes les plus populaires du moment rivalisent de présence non pour tirer la couverture à soi – le scénario est trop bien charpenté pour leur permettre une telle libéralité – mais pour user jusqu’à la corde le paradoxe du comédien. Dans ce petit monde du théâtre parisien vu depuis la coulisse des fins de carrière, le comédien est sans cesse en représentation devant ses semblables, feignant de ne pas ressentir sa propre disparition artistique et sociale. Le mouroir en faillite de « Saint-Jean-la-Rivière » abrite la fin de vie de cabots mais chacun joue encore, indéfiniment, son rôle – à la scène et à la ville, même combat contre l’oubli. Rôle peu glorieux pour le looser Cabrissade (Michel Simon, génial), rôle carrément pathétique pour Saint-Clair (Louis Jouvet), érotomane méphisophélique qui confond jusqu’au drame ses actes avec ceux du personnage dont il ne parvient pas à retirer le costume. Mais La Fin du jour, où les acteurs en jachère, en quête d’une gloire passée (Saint-Clair) ou rêvée (Cabrissade), confondent le réel, bien emmerdant, avec cette « scène » qui est toute leur vie, est aussi la comédie des masques qui tombent. Et la critique pas plus que le public de 1939 ne s’y sont trompés, qui accueillirent avec circonspection cet écrin pour les deux monstres sacrés de l’époque : si elle est souvent drôle et propose deux ou trois moments d’un brio indéniable, la comédie de Duvivier a déjà un pied dans la tombe…
    Exploitant avec génie un casting en or massif et une cohorte d’acteurs, premiers ou seconds couteaux du théâtre et du cinéma de l’époque (ils sont nombreux à figurer à l’écran dans La Fin du jour), Duvivier réalise une fiction sur la vieillesse à une époque qui ne lui prête guère d’attention. La mort est certes présente dès les premiers mots et c’est elle qui aura le dernier – c’est bien naturel, et Duvivier joue avec humour du registre de la morbidité (voir la scène de mariage des vieillards, qui ressemble à un enterrement, en plus gai, ou encore l’épitaphe ironique de Marny lu devant lui par Cabrissade). Mais ce film, que Duvivier aimait beaucoup, est aussi un hommage aux acteurs, qui font preuve d’inventivité (une réunion nocturne et clandestine se transforme en véritable soviet sous l’impulsion d’un Michel Simon « indigné » avant l’heure), de lucidité (le personnage de Marny) et surtout d’une grande générosité : dans cet univers clos où tous les personnages oscillent entre la vérité de ce qu’ils sont et le mensonge de tous ceux qu’ils furent, c’est la transmission qui survit à leur narcissisme. Cabrissade (Michel Simon) aide le jeune scout, ce fils qu’il n’a jamais eu, alors que Marny adoube le jeune premier (François Perrier, dont c’est une des premières apparitions à l’écran) : la morale est sauve dans La Fin du jour, qui rompt momentanément avec le pessimisme des précédents chefs d’œuvre portés par Gabin.
    Ce collectif de La Bandera ou La Belle Équipe, où tout le monde s’affronte et se bagarre, où tout finit mal, Julien Duvivier n’en veut plus, il marque une pause, et il jongle avec ses créatures. Il le fait avec une grande rigueur dans l’écriture, qui ne laisse voir ni ficelle ni raccourci, et un art du récit très structuré, admirablement introduit par un compte à rebours endiablé et un long (faux) travelling qui serpente de la scène à la coulisse, préfigurant la vision scindée, « clivée » dirait-on aujourd’hui, sur laquelle repose le film – ce paradoxe du comédien moderne entre la vraie vie, de galère et d’oubli, et un art du mensonge qui enjolive leur réel. Duvivier jongle avec la vie et la mort, le réel et sa représentation, l’humilité et l’orgueil, le personnage qu’on exhibe et celui que l’on cache, et joue avec ce « petit monde » qu’il connaît bien. Il montre tantôt l’avers flatteur mais fané de cette médaille, chargeant Saint-Clair/Louis Jouvet et Marny/Victor Francen d’en incarner les deux pôles extrêmes (le fanfaron et le modeste, pour faire court), et le revers sordide mais réaliste, que Michel Simon sublime dans des scènes taillées sur mesure. Le hasard seul sait qui gagnera à l’arrivée, le grand théâtre et ses égos démesurés ou les petits grouillots « sans grade » et autres souffleurs. Tous rejoignent en définitive les héros de La Bandera et de La Belle Équipe : sous leurs airs d’enfants gâtés et capricieux c’est une formidable aspiration à la liberté et au bonheur qu’ils expriment.... jusqu’à la fin. »
    ATON2512
    ATON2512

    60 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 janvier 2017
    Louis JOUVET (Saint-Clair) , Michel SIMON (Cabrissade) , Victor FRANCEN (Gilles Marny) , Madeleine OZERAY (Jeannette) Gabrielle Dorziat , Gaston MODOT ....
    Une pléiade d'acteurs des années 1930-1950. un film qui se regarde et se déguste de part les rôles et les dialogues truculents. Un film de cabots !
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 juillet 2017
    Un des films les plus émouvants jamais tournés sur la vie de comédien. Un hommage aux obscurs, aux sans-grades du théâtre, qui rêvent ici à leur gloire passée dans un hospice ouvert aux comédiens retraités. Un des meilleurs scénarios du duo Duvivier-Spaak. Simon et Jouvet sont prodigieux en cabots au soir de leur vie. Bref, un film sans âge qui n'a pas pris une ride malgré son année de sortie (1939). Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.blog
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 août 2018
    Pendant longtemps mésestimé, le cinéma de Julien Duvivier est redécouvert depuis quelques années et les cinéphiles peuvent enfin goûter la douce noirceur de son cinéma. Désormais, on peut le considérer comme l’un des plus grands réalisateurs français du 20ème siècle. Parmi ses œuvres fondamentales, on trouve notamment cette Fin du jour qui évoque avec un mélange de tendresse et de cruauté la fin de vie de comédiens à la retraite. A la fois cri d’amour envers une profession qu’il adore, et en même temps peinture humaine largement teinté de noirceur, le métrage bénéficie de la prestation extraordinaire d’un casting quatre étoiles. Victor Francen est d’une justesse absolue en comédien intransigeant, mais voué à l’échec, Louis Jouvet est parfait en vieux beau sur le retour, tandis que Michel Simon écope du rôle le plus émouvant. Il s’agit d’une de ses meilleures prestations, preuve de son immense talent. La réalisation est faussement simple et déploie une maîtrise absolue des moyens cinématographiques. Bref, il s’agit assurément d’un chef d’œuvre à ranger aux côtés des grandes réussites de ce cinéma français alors en plein âge d’or. Divin.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Récit cruel et superbement mis en scène de la vie mouvementée d'une maison de retraite pour comédiens ratés et névrosés, La fin du jour offre une magnifique et tragique réflexion sur la vieillesse et le statut de l'artiste. Il permet aussi et surtout à Michel Simon de réaliser un formidable exercice de cabotinage et à Louis Jouvet et Victor Francen – entre autres – de faire la démonstration de l'étendue de leur talent.
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