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    L'Amour et les Forêts
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    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    67 abonnés 256 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 mai 2023
    Un super thriller qui mérite du succès. Le duo fonctionne parfaitement bien . Une montée en puissance intéressante et les acteurs sont exceptionnels. On décroche pas une seule seconde. Super. Vraiment .
    Flower 0478
    Flower 0478

    73 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2023
    woah les acteurs quel interprétation en plus j'adore Virginie Efira et l'acteur qui joue un mari possessif, psychopathe, harceleur quel prestation de plus je le connaissais pas je vous conseille d'aller le voir.
    Chris58640
    Chris58640

    221 abonnés 763 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2023
    Valérie Donzelli adapte un roman d’Eric Reinhardt (que je n’ai pas lu mais je retiens ce nom) qui pourrait être une sorte de préquel au formidable «Jusqu’à la Garde ». Si le film semble long, ce n’est pas à cause de la réalisation qui est très appliquée et qui fourmille de petites idées intéressantes. C’est juste que le spectateur se retrouve au milieu d’une spirale très anxiogène qui lui fait redouter le pire à maintes reprises. Le film est une sorte de grand flash back, première bonne idée : Blanche raconte son histoire dans le détail, à qui ? Le scénario nous le révèle dans les 10 dernières minutes. Est-elle devant un juge, un policier, un médecin ? Le suspens est bien maintenu jusqu’à la fin, même si au final ce n’est pas une énorme surprise. Valérie Donzelli filme les corps au plus près, utilise la hors champs, elle utilise des filtres de couleurs comme pour accentuer certaines scène, ou pour « colorer » certains personnages comme les jumelles au début quand elles parlent tour à tour a leur mère. Il y a donc un gros travail sur l’image mais aussi, je dirais même surtout, un gros travail sur le son. Plus on avance dans le film, plus la musique de Gabriel Yared se fait discrète au profit de l’aspect anxiogène du son : une sonnerie de téléphone qui crie, un portable qui vibre et vibre encore, des pas dans un couloir, une portière de voiture qui claque, on est à l’affut de tous les sons, comme Blanche, car tous les sons proviennent de Grégoire et sont source d’angoisse croissante. Utiliser le son et le hors champs (scène de fin, ou Virginie Efira est magnifique) pour créer la tension n’est pas nouveau mais dans une salle de cinéma, avec un beau son, ça fait très bien son effet. Le film fait des ellipses de temps car il couvre environ 10 ans de vie commune, de la rencontre au dénouement. Je ne connais pas le roman d’Eric Reinhardt, mais si le film lui est fidèle, alors il décrit par le menu et de façon très forte le phénomène d’emprise dans lequel Blanche de retrouve. C’est désormais bien connu, spoiler: ça commence par des petits riens, des petits mensonges, et puis Blanche se retrouve enceinte, elle doit insister pour retravailler, son téléphone sonne sans cesse, les relevés bancaires sont épluchés. Grégoire la coupe de sa famille géographiquement puis dénigre ses collègues et amis, lui fait des petites remarques blessantes puis les choses empirent peu à peu. Chantage affectif, menace à peine voilée puis crise de jalousie épouvantable, torture psychologique (chantage au sommeil), la graduation est telle que tout cela ne peut que très mal finir. En même temps Blanche ne parle pas, ni à ses collègues, ni à sa sœur, ni à sa mère et lorsqu’elle trouvera la force de le faire, c’est à demi-mot et à un inconnu.
    « L’Amour et les Forêt » est un film qui illustre bien le phénomène des crimes conjugaux, les féminicides que l’ont voit trop souvent dans les médias et que l‘on ne peut sans doute pas bien comprendre de l’extérieur : « Mais pourquoi ne l’a-t-elle pas quitté ? » se dit-on souvent, comme si c’était si simple… Le casting se résume essentiellement à Virginie Efira et Melvil Poupaud, les seconds rôles tenus par Romane Bohringer ou Virginie Ledoyen étant presque anecdotiques. Virginie Efira, qui joue Blanche et Rose, compose deux sœurs très différentes. Rose, on la verra peu, elle est solaire, volubile, entreprenante, tout ce que Blanche n’est pas. Plus intellectuelle (elle est prof de français et elle a chez elle une immense bibliothèque magnifique), peu sure d’elle en dehors de sa vie professionnelle, avide de se sentir aimée, orpheline de père (et ça ne doit pas compter pour rien), elle est une victime parfaite pour un Grégoire effrayant. Efira est magnifique, comme toujours, jusque dans la toute dernière scène qui s’étire et qui pourrait à elle seule illustrer tout le film. Quant à Melvil Poupaud, il est aussi séduisant avec le monde extérieur que dangereux avec sa femme, possessif jusqu’à l’absurde : spoiler: certaines de ses répliques sont hallucinantes, et pourtant je parie qu’elles sont réalistes. La façon qu’il a de systématiquement rejeter ses propres fautes sur elle, parfois au prix de pirouettes sémantiques, c’est confondant.
    « L’Amour et les Forêts » est une réussite, dans la forme comme sur le fond, on pourrait aller jusqu’à qualifier le film « d’utilité publique ».
    bobmorane63
    bobmorane63

    199 abonnés 1 987 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 juin 2023
    La cinéaste Valérie Donzelli signe là un film psychologiquement vertigineux !
    Dès le début, on voit une femme rencontré un ancien camarade dont elle tombe follement amoureuse et vont se marier, fondé une famille jusqu'à un déménagement loin des siens ou elle se sent pas à l'aise d'abord avec un mari possessif qui la surveille et veut savoir ses faits et gestes là journée. Ce que je m'attendais moins, c'est que ça va très loin au fil du récit comme un harcèlement suite à une tentation d'un homme à un cours de tir à l'arc qui va obsédé le mari. En sortant de la séance, j'étais un peu sous le choc, pire, c'est que cela doit sûrement exister en vrai. Valérie Donzelli nous fait passer du conte de fée au cauchemar avec brio, c'est le premier film que je vois de cette réalisatrice et elle a du talent de mise en scène ici. Virginie Efira nous bouleverse avec diverses émotions face à Melvil Poupaud excellent et étrange. On est content aussi de voir sur grand écran Romane Bohringer et Virginie Ledoyen.
    PS Virginie Efira à deux rôles de sœurs jumelles ce qui fait bien dans son CV de comédienne (rire).
    CH1218
    CH1218

    211 abonnés 2 915 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 mars 2024
    Quand l’amour vire au cauchemar. Valerie Donzelli tire de cette adaptation du roman éponyme d’Eric Reinhardt, écrite en collaboration avec Audrey Diwan et couronnée par un César, un thriller psychologique à la fois oppressant et glaçant. Excellents dans leur rôle respectif, Virginie Efira et Melvil Poupaud sont les deux visages de cette emprise possessive, manipulatrice, paranoïaque et agressive qui, dans la réalité, se termine bien trop souvent par un féminicide dans les pages des faits divers.
    Roger D
    Roger D

    81 abonnés 905 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2023
    Un film avec Virginie Elfira est souvent un gage de qualité et d'avoir un film fort, qui ne laisse pas indifférent. Ici avec Melvil Poupaud nous voici dans cette histoire de couple dont le mari est juste un s... qui attend le bon moment pour poser son emprise sur sa victime. Le film est fort donc, car les multitudes d'évènements similaire que nous entendons aux infos donne plus d'ampleur. On se demande comment elle va s'en sortir car souvent on pense qu'elle avance mais l'emprise est tellement puissante et les enfants au milieu cela rend les choses plus complexe. Le duo est parfait l'une en victime qui tente ce qu'elle peut et lui en parfait monstre aux belles paroles.
    Bon le truc de voir encore la dame dans le plus simple appareil est limite une sorte d'obligation alors que cela rapporte pas grand chose pour le film mais bon...sinon c'est un détail mais le film est vraiment excellent.
    NOTE : 8/10
    Paul B
    Paul B

    50 abonnés 1 013 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Virginie Efira nous livre ici une (deux) prestation d'exception, et Melvin Poupeau n'est pas en reste.

    Le film illustre à la perfection l'ambivalence des relations amoureuses sous emprise.

    Seuls défauts : Lent à se lancer et la fin sans le mot qui va avec.

    À voir malgré tout.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 824 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2023
    "L'Amour et les Forêts" offre un aspect psychologique parfaitement construit qui plonge les spectateurs dans une intrigue captivante. Dès le début, nous sommes transportés par le regard amoureux de Blanche envers Gregoire. Cependant, au fil de l'histoire, nous réalisons progressivement la nocivité de ce personnage. La façon dont le film dévoile ses techniques insidieuses pour lui nuire est tout simplement glaçante. Nous sommes pris dans un tourbillon d'émotions, tandis que nous comprenons l'emprise psychologique qu'il exerce sur sa femme. Cette exploration subtile des mécanismes de manipulation crée une tension palpable.


    La photographie remarquable contribue à intensifier l'expérience cinématographique. La réalisatrice parvient à capturer avec subtilité l'intensité des moments charnels, insufflant une chaleur palpable à l'écran. Cependant, c'est dans la représentation des sévices psychologiques que l'image devient véritablement oppressante. À travers des choix de mise en scène audacieux, le spectateur est confronté de manière brutale à la cruauté et à la manipulation exercées sur Banche. La tension monte graduellement, et l'image évolue au fur et à mesure que la femme prend conscience de sa situation. Des nuances subtiles se dessinent alors, accompagnées d'une photographie habilement travaillée, pour illustrer cette transformation intérieure et la force émergente de la protagoniste.

    "L'Amour et les Forêts" bénéficie de la performance parfaite de Virginie Efira dans le rôle principal. Son interprétation est si convaincante que nous nous mettons facilement à sa place, ressentant chaque émotion et chaque dilemme auxquels elle est confrontée. Efira parvient à transmettre une palette d'émotions complexes avec une aisance remarquable, nous emportant dans son voyage intérieur. De même, Melvil Poupaud offre une prestation impeccable, incarnant avec brio le personnage troublant qui fait froid dans le dos lorsqu'il s'énerve. Sa capacité à incarner la menace latente et à susciter une réelle peur est remarquable.
    Donatelloow
    Donatelloow

    48 abonnés 305 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2023
    J'ai été vraiment très surpris par "L'amour et les Forêts". C'est l'une des claques du cinéma français 2023 selon moi. L'histoire est captivante et menée par un duo d'acteur incroyable. Les thématiques psychologiques sont très bien développées dans le film (notamment la notion d'emprise). Certaines scènes sont chocs, mais nécessaires pour ressentir les émotions de l'héroïne.
    C'est un film vraiment à voir, je vous le conseille.
    Michel C.
    Michel C.

    280 abonnés 1 480 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Quel magnifique film de Valérie Donzelli !! Elle nous avait déjà concocté "On est fait pour s'entendre" ou "la guerre est déclarée"...
    Ici, l'intrigue se joue après une mise en place tranquille à l'ambiance provinciale et issu du roman d' Éric Reinhardt. Le choix de son personnage principal "Blanche" confié à cette actrice au talent maintenant confirmé de Virgina Effra est d'une évidence implacable. Plus compliqué pour le mari de Blanche dont le nom est "Greg Lamoureux" ( ça ne s'invente pas !), là aussi Melvil Poupaud est l'homme de la situation. L'évolution de leur relation toute romantique des premiers instants, va tourner au vinaigre et c'est mise en scène magistralement, la caméra scrute et révèle intimement ce qui se passe dans les têtes de l'un et de l’autre, comment la transformation agit, jour après jour. Tout est crédible, coule de source, avec une tension psychologique qui graduellement va atteindre l'insupportable. Bravo à cette formidable réalisation. N'oublions pas une collection de seconds rôles très justes.. Foncez..... !!**
    christophe R.
    christophe R.

    12 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2023
    Un film très prenant qui raconte l’emprise d’un mari sur sa femme. Le film est très prenant, filmé par moments sur un mode reportage, ce qui rend l’histoire encore plus réaliste.
    L’interprétation de Virginie Efira et Melvil Poupaud est absolument remarquable.
    Françoise Q.
    Françoise Q.

    12 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mai 2023
    Très beau film bien joué. J'avais peur d'une ambiance trop lourde mais non. Il y a une intrigue jusqu'a la fin. Jusqu'où peut aller une emprise sur une personne. J'ai apprécié ce film.
    Alba Marines
    Alba Marines

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2023
    Excellent de bout en bout. Les acteurs sont époustouflants, la réalisation soignée, maîtrisée. Bravo Valérie !
    gabdias
    gabdias

    92 abonnés 1 819 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2023
    Adaptation du roman d’Eric Reinhardt avec une puissance scénaristique et d’interprétation encore une fois bien gérée. Une tension au maximum, une interprétation violente de M.Poupaud, une ambiguë de V.Efira. Ça prend aux tripes, ça ne peut pas laisser indifférent, une pression qui s’échelonne au fur et à mesure. Vraiment un thriller brillant.
    Critique Facile
    Critique Facile

    99 abonnés 116 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2023
    https://leschroniquesdecliffhanger.com/2023/05/26/lamour-et-les-forets-critique/

    Dans ce film, Valérie Donzelli se situe à l’interstice d’Hitchcock et de Rohmer. « Il suffit qu’on t’aime pour que tu aimes » dira très vite sa sœur jumelle à Blanche, sous forme de taquinerie légère, mais qui vient dire beaucoup sur ce qui s’apparente à une prédisposition psychoaffective, un manque d’estime de soi, qui va plonger Blanche dans les ténèbres. Même si à un moment, dans la forêt, il y a toujours une lumière qui apparaît.

    Une lumière amoureuse dans l’œil de Grégoire dans le début de cette histoire d’amour aux atours balbutiants classiques. Pour autant, en contraste, très certainement voulu par la réalisatrice, dans le regard de cet homme, quelque chose de noir, d’inquiétant semble en latence. La perversion va s’installer subrepticement, et c’est tout son mécanisme qui va être disséqué avec la puissance filmique que l’on connaît à Valérie Donzelli. L’isolement de Blanche, l’installation de la dépendance affective, le fait de dénier l’unicité de Blanche, avec peut-être la plus terrible des tortures mentales : entretenir l’espoir que ça va s’arranger, alors qu’elle est en train d’agoniser. C’est le sourire du bourreau.

    La faute sera systématiquement ramenée à Blanche, allant jusqu’à la faire douter, dans une situation psychiquement quasi inextricable. La monstruosité des violences psychologiques, sans besoin qu’un coup ne soit forcément asséné pour faire au moins autant de dégâts, est déployée avec une glaçante authenticité. Tout est dans cette autre phrase clé de Grégoire qui fait pousser des hauts le cœur dans la salle : « Si tu m’aimais vraiment, tu ne m’aurais jamais laissé devenir comme ça… «

    La photographie, le grain de l’image sont savamment millimétrés et changeants pour alterner les émotions et entrer dans les paradoxes envahissants de la femme mutilée affectivement. La réussite totale de ce thriller affectif et psychologique repose aussi tellement sur un casting pleinement engagé, habité. C’est le cas de Melvil Poupaud, qui est ici effrayant de talent. Oui, même l’amoureux Lamoureux (son nom de famille dans le film !!), s’il donne le sentiment, prince trop charmant, de se donner à son adoré, porte déjà en lui, au fond des yeux l’impalpable de la noirceur. Et alors, quand son personnage donne la pleine mesure de sa folie, il est comme le voulait l’acteur, et d’autres illustres avant lui, qui lui ont servi de modèle : « un vrai salopard de cinéma « . Demain, Melvil Poupaud dans ce rôle, sera le modèle pour les suivants.

    Virginie Efira, comme le dit sa réalisatrice, quoi qu’elle fasse, on l’aime. Là où l’actrice réussit à nous toucher, c’est sur l’absence de binarité, de manichéisme dans son jeu. Elle n’est pas qu’une oie blanche qui se fait dévorer. Elle doute, espère et apporte à son personnage une complexité, une subtilité qui crée une profonde empathie et nous la rend indispensable dans ce film comme partout où elle passe. Elle est par ailleurs entourée, protégée par des grandes actrices, simplement de passages, comme autant de fées devant et derrière la caméra, Romane Bohringer ou Virginie Ledoyen, pour ne citer qu’elles.

    La résonance personnelle de la réalisatrice sur son sujet devient très vite la nôtre. Si on sort profondément marqués de la salle obscure, on a aussi envie d’aimer, car oui la lumière perce la forêt, et on dit merci Valérie pour ce grand cadeau de cinéma.
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