AlloCiné
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Votre avis sur L'Amour et les Forêts ?
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Film remarquable, très bien joué. J'ai entendu un critique de cinéma et journaliste culturel dire que Virgina Efira était excellente (ce que je confirme) mais que Melvil Poupaud n'était pas assez convaincant. Alors je voudrais donner mon avis, je ne trouve pas du tout, au contraire, il jouait vraiment très bien. Justement, il n'en fait pas des tonnes et c'est très bien ainsi. Au début du film, on perçoit bien qu'il y a quelque chose de pas net chez lui, dans le regard, déjà. Je ne connais pas beaucoup cet acteur, je ne l'ai vu que dans un film de François Ozon mais je suis très agréablement surprise de son talent. Quant à Virginie Efira, elle m'épate de plus en plus. La seule chose qui m'a un tout petit peu ennuyée, c'est le duo des jumelles, je sais que ce n'est pas facile de montrer à l'écran deux personnes jouées par une seule, mais au début du film quand une des deux est de profil on voit bien que ce n'est pas Virginie Efira. Enfin, c'est un détail. La musique est excellente aussi et vient compléter la beauté du film qui transparaît dans ce climat de tension et de violence. Félicitations à la réalisatrice et merci pour ce beau moment de cinéma.
Excellent. Triste réalité superbement jouée. Ce film réveille les consciences. Force et courage à toutes les femmes victimes de violence.
Un super film très touchant.
Très bons acteurs pour décrire le réalisme des émotions.
C'est un beau message de prévention
Très bons acteurs pour décrire le réalisme des émotions.
C'est un beau message de prévention
Un film très bien interprète, et je pense que cette histoire plus d une femme le vit en réalité .
C est affreux .
Dans la salle hier y avait que des femmes .
J'ai passé un bon moment avec ma fille .
Un très bon film 👍🙂
C est affreux .
Dans la salle hier y avait que des femmes .
J'ai passé un bon moment avec ma fille .
Un très bon film 👍🙂
L'attrait de ce film n'est pas tant le sujet que la façon dont il est traité et le réalisme des émotions dans pareil cas. Tous les juges des enfants, des affaires familiales, des TGI qui traitent des femmes battues, violées ou harcelées, tous les avocats qui font des divorces ou gardes d'enfants, tous les psy devraient voir ce film. Car c'est vraiment ce qu'on ressent, malheureusement.
Glaçant, les trois acteurs subliment le scénario qui parfois est caricatural (ex; l'intellectuelle et le banquier).
Je suis sorti vraiment interloqué, choqué sur ce qu'est un pervers narcissique, ici dans un couple; C'est un peu l'abîme.
Ravi. bravo chapeau bas.
Je suis sorti vraiment interloqué, choqué sur ce qu'est un pervers narcissique, ici dans un couple; C'est un peu l'abîme.
Ravi. bravo chapeau bas.
Ce film est très touchant très poignant, et c’est un très beau message de prévention,
Bravo et merci
Bravo et merci
Un film tendu comme la corde d'une catapulte qui nous projette dans la lente descente aux enfers d'un couple dont le jeu authentique et réaliste sert une réalisation forte, nuancée et esthétique. On sort heureux de retrouver l'air de la rue après le huit-clos de ce combat étouffant.. Bravo
Ouawwww ! Quel beau film ! Très très touchant ! C'est une belle morale et une belle histoire touchante ! Il est prenant et super émouvant.
Fêtons le cinéma
Adapté du roman d’Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts compose une forme esthétique unique, faisant ainsi œuvre de cinéma et non reportage sur les violences conjugales, à même de traiter un sujet difficile qui advient et s’accomplit par elle. La beauté des plans, résultat du choix de la pellicule, d’un cadrage précis mobilisant le flou avec intelligence et d’une colorimétrie tour à tour naturaliste et pop, exprime la beauté intérieure de cette femme tourmentée et celle, extérieure, des paysages qui l’environnent, dans lesquelles elle évolue : la Normandie d’abord, avec ses vues sur une mer qui tout au loin rencontre le ciel bleu, les forêts proches de Metz ensuite, symbole de l’enferment de Blanche qui délaisse l’espace horizontal (dessiné par la ligne de la mer) pour se retrouver segmentée dans un espace vertical, scandé par les arbres. La maison, d’ailleurs, est tout en hauteur, et la caméra s’attarde sur les montées et les descentes des pieds et des jambes ; son papier peint, aux motifs floraux désuets, inscrit les personnages dans un cadre figé qui les écrase et permet brillamment d’inscrire dans la durée la paranoïa de Grégoire.
Valérie Donzelli accorde une attention particulière au morcellement de l’identité, en installant une série de doubles qui apparaissent comme autant d’avatars possibles du couple principal : le mari s’approprie l’étreinte vécue par sa femme avec l’homme des bois, avant d’être disqualifié par la gentillesse du beau-frère et de l’interne ; à l’inverse, Blanche a une sœur jumelle à qui elle finit par se confier. Ce jeu par miroirs déformants, qui ouvrent sur l’idée essentielle d’alternative à la violence, renvoie évidemment à la perte de contrôle de Greg qui affirme ne plus se reconnaître, jusqu’à ce plan terrifiant sur lui se voyant piégé dans les glaces de la coiffeuse d’enfance ; ainsi, la cinéaste dépeint la violence non comme une fatalité inhérente au masculin mais sous les traits d’un engrenage. Il est encadré par les questions de celle qui se révélera être avocate – sa profession demeure longtemps cachée, incarnation de cette mise à l’épreuve identitaire vécue par la victime.
L’Amour et les forêts consacre Valérie Donzelli cinéaste : elle acquiert ici une maturité qui lui faisait défaut dans ses premiers films, une maîtrise esthétique au service d’un scénario rigoureux. Peut-être lui fallait-il ce décentrement, après un premier long métrage (trop) personnel, pour atteindre, par l’universalité du combat représenté, son expression artistique la plus aboutie. Un chef d’œuvre incarné par deux remarquables comédiens : Melvil Poupaud et Virginie Efira.
Valérie Donzelli accorde une attention particulière au morcellement de l’identité, en installant une série de doubles qui apparaissent comme autant d’avatars possibles du couple principal : le mari s’approprie l’étreinte vécue par sa femme avec l’homme des bois, avant d’être disqualifié par la gentillesse du beau-frère et de l’interne ; à l’inverse, Blanche a une sœur jumelle à qui elle finit par se confier. Ce jeu par miroirs déformants, qui ouvrent sur l’idée essentielle d’alternative à la violence, renvoie évidemment à la perte de contrôle de Greg qui affirme ne plus se reconnaître, jusqu’à ce plan terrifiant sur lui se voyant piégé dans les glaces de la coiffeuse d’enfance ; ainsi, la cinéaste dépeint la violence non comme une fatalité inhérente au masculin mais sous les traits d’un engrenage. Il est encadré par les questions de celle qui se révélera être avocate – sa profession demeure longtemps cachée, incarnation de cette mise à l’épreuve identitaire vécue par la victime.
L’Amour et les forêts consacre Valérie Donzelli cinéaste : elle acquiert ici une maturité qui lui faisait défaut dans ses premiers films, une maîtrise esthétique au service d’un scénario rigoureux. Peut-être lui fallait-il ce décentrement, après un premier long métrage (trop) personnel, pour atteindre, par l’universalité du combat représenté, son expression artistique la plus aboutie. Un chef d’œuvre incarné par deux remarquables comédiens : Melvil Poupaud et Virginie Efira.
Excellent film, très bon jeu d'acteurs, le thème est malheureusement d'actualité. À voir absolument !
Film poignant, bouleversant de par l interprétation fabuleuse des acteurs et ce scénario tellement réel , représentatif d une partie de la vie de ces femmes déconstruites par l emprise de ces hommes malingres ..
le cœur serré et les larmes aux yeux surgissent de ce visionnage.
le cœur serré et les larmes aux yeux surgissent de ce visionnage.
Film sur un sujet qui hélas est d'actualité très bien joué on sent monter la tension et on se demande comment tout va continuer.film a voir
“L’Amour et les Forêts” met en lumière ici le danger de l’emprise amoureux, de la violence psychologique et physique qu’un homme inflige à une femme.
Allez voir ce film. Observez les moindres détails des choix scénaristiques et de décor. Notez la manière dont le film est projeté dans des dimensions vintage, dirons-nous. Notez le style vestimentaire à la fois 70s à la fois actuel. Notez les voitures anciennes mais qui ne dénotent pas avec celles que l’on peut voir aujourd’hui en bas de nos rues. Notez le style de décoration des maisons, de la couleur des murs, des meubles. Tout ceci est habilement mélangé de manière à dépayser le spectateur qui, en regardant le film, serait incapable de définir la temporalité de l’histoire. Pourquoi ? Parce que ce sujet transperce toutes les temporalités. Chaque femme et chaque homme qui regarde ce film peut alors prendre conscience que ce lourd sujet provient de l’actualité et de l’ancienneté à la fois.
Ce film est poignant, déroutant, et je pense qu’il doit être au moins visionné une fois dans une vie pour juste… se rendre compte.
Allez voir ce film. Observez les moindres détails des choix scénaristiques et de décor. Notez la manière dont le film est projeté dans des dimensions vintage, dirons-nous. Notez le style vestimentaire à la fois 70s à la fois actuel. Notez les voitures anciennes mais qui ne dénotent pas avec celles que l’on peut voir aujourd’hui en bas de nos rues. Notez le style de décoration des maisons, de la couleur des murs, des meubles. Tout ceci est habilement mélangé de manière à dépayser le spectateur qui, en regardant le film, serait incapable de définir la temporalité de l’histoire. Pourquoi ? Parce que ce sujet transperce toutes les temporalités. Chaque femme et chaque homme qui regarde ce film peut alors prendre conscience que ce lourd sujet provient de l’actualité et de l’ancienneté à la fois.
Ce film est poignant, déroutant, et je pense qu’il doit être au moins visionné une fois dans une vie pour juste… se rendre compte.
Excellent film. Prenant. Intense. Et criant de vérité. Les acteurs sont incroyables de sincérité. Foncez.
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