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Isabelle Bonamy
4 critiques
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4,0
Publiée le 16 juin 2023
Les acteurs sont époustouflants. L'intrigue est particulièrement bien présentée grâce au début du film. Je n'aurais jamais supporté de vivre le film sans savoir la libération de Blanche. Le montage du film est parfait. Bravo.
La cinéaste Valérie Donzelli signe là un film psychologiquement vertigineux ! Dès le début, on voit une femme rencontré un ancien camarade dont elle tombe follement amoureuse et vont se marier, fondé une famille jusqu'à un déménagement loin des siens ou elle se sent pas à l'aise d'abord avec un mari possessif qui la surveille et veut savoir ses faits et gestes là journée. Ce que je m'attendais moins, c'est que ça va très loin au fil du récit comme un harcèlement suite à une tentation d'un homme à un cours de tir à l'arc qui va obsédé le mari. En sortant de la séance, j'étais un peu sous le choc, pire, c'est que cela doit sûrement exister en vrai. Valérie Donzelli nous fait passer du conte de fée au cauchemar avec brio, c'est le premier film que je vois de cette réalisatrice et elle a du talent de mise en scène ici. Virginie Efira nous bouleverse avec diverses émotions face à Melvil Poupaud excellent et étrange. On est content aussi de voir sur grand écran Romane Bohringer et Virginie Ledoyen. PS Virginie Efira à deux rôles de sœurs jumelles ce qui fait bien dans son CV de comédienne (rire).
Blanche rencontre Greg avec qui elle file le parfait amour. Mariage, enfants, déménagement. Les ennuis commencent. Prof de français, elle va découvrir un homme possessif, jaloux, menteur, manipulateur. Un film implacable sur la spirale infernal dans laquelle trop de femmes sont enfermées. Valérie Donzelli signe l’un de ses plus beaux films, à la réalisation impeccable. Virginie Efira est exceptionnelle dans ce rôle de femme puissante et impuissante à la fois. Brillant. Bouleversant.
Adaptation cinéma très réussie avec l'excellente Virginie Efira et le très bon Melvil Poupaud. Impressionnante descente en enfer d'une femme tombant entre les griffes d'un homme se révélant être un pervers narcissique!
Un film prenant, le spectateur est sous emprise, au même titre que la pauvre Blanche ... interpretation remarquable de Virginie Effira et de Melvil Poupeaud !
Un film très prenant qui raconte l’emprise d’un mari sur sa femme. Le film est très prenant, filmé par moments sur un mode reportage, ce qui rend l’histoire encore plus réaliste. L’interprétation de Virginie Efira et Melvil Poupaud est absolument remarquable.
Après des tentatives intéressantes et partiellement réussies, Donzelli signe un grand film. S’emparant d’un sujet important et contemporain (la relation de couple avec un pervers narcissique), elle est épaulée dans cette entreprise délicate par une paire (d’As) d’acteurs au sommet, Melvin Poupaud, impérial dans tous les registres (depuis ses débuts chez Rohmer comme dans ses prestations plus récentes, attachant et irrésistiblement drôle dans la géniale série « OVNI(s) », ou extravagant dans le déjanté mais imparfait « Petite Fleur ») et Virginie Efira, au firmament, qui n’en finit plus de briller à chaque production. L’idée de la narration en flash-back est très fructueuse car, en évitant le faux suspense d’une issue dramatique (enfin encore plus…), elle pose d’emblée les enjeux ailleurs (et Dieu sait que cet ailleurs est vaste). Subtilement réalisé, dans une colorimétrie sophistiquée et avec un découpage très soigné, esquivant gracieusement ce qui auraient pu constituer des obstacles casse-gueule (la sœur jumelle, la petite séquence chantée, un risque évité de tomber dans le démonstratif ou le programmatique), le film séduit totalement, dans ses moments lumineux comme dans ses facettes glaçantes. Une formidable réussite, passionnante dans tous ses détails et d’utilité publique dans son propos. On pense un peu à « Jusqu’à la garde », bien que les films soient très différents, mais pour l’analogie avec l’atmosphère oppressante de certaines séquences et le souvenir durable qu’il ne manquera pas de laisser.
On est également emporté sous l'emprise du mécanisme de l'amour qui emprisonne. Même si la temporalité du film est difficile à rendre, en effet un processus de relation amoureuse s’étire sur un temps long, le couple a d’ailleurs deux enfants, on voit donc en accéléré la mise en place de cette relation toxique. Je vous rassure, je ne dévoile rien si vous ne connaissez pas le sujet, on comprend dès le début, que nous sommes dans du passé puisque l'héroïne raconte son histoire a une femme très à son écoute... Cela dit, c'est un bon thriller psychologique que je qualifierais d'utilité publique.
"L'Amour et les Forêts" offre un aspect psychologique parfaitement construit qui plonge les spectateurs dans une intrigue captivante. Dès le début, nous sommes transportés par le regard amoureux de Blanche envers Gregoire. Cependant, au fil de l'histoire, nous réalisons progressivement la nocivité de ce personnage. La façon dont le film dévoile ses techniques insidieuses pour lui nuire est tout simplement glaçante. Nous sommes pris dans un tourbillon d'émotions, tandis que nous comprenons l'emprise psychologique qu'il exerce sur sa femme. Cette exploration subtile des mécanismes de manipulation crée une tension palpable.
La photographie remarquable contribue à intensifier l'expérience cinématographique. La réalisatrice parvient à capturer avec subtilité l'intensité des moments charnels, insufflant une chaleur palpable à l'écran. Cependant, c'est dans la représentation des sévices psychologiques que l'image devient véritablement oppressante. À travers des choix de mise en scène audacieux, le spectateur est confronté de manière brutale à la cruauté et à la manipulation exercées sur Banche. La tension monte graduellement, et l'image évolue au fur et à mesure que la femme prend conscience de sa situation. Des nuances subtiles se dessinent alors, accompagnées d'une photographie habilement travaillée, pour illustrer cette transformation intérieure et la force émergente de la protagoniste.
"L'Amour et les Forêts" bénéficie de la performance parfaite de Virginie Efira dans le rôle principal. Son interprétation est si convaincante que nous nous mettons facilement à sa place, ressentant chaque émotion et chaque dilemme auxquels elle est confrontée. Efira parvient à transmettre une palette d'émotions complexes avec une aisance remarquable, nous emportant dans son voyage intérieur. De même, Melvil Poupaud offre une prestation impeccable, incarnant avec brio le personnage troublant qui fait froid dans le dos lorsqu'il s'énerve. Sa capacité à incarner la menace latente et à susciter une réelle peur est remarquable.
Un beau scénario qui monte en puissance tout au long du film. Superbement interprété par Virginie Efira et Melvil Poupaud qui donnent une réelle densité aux personnages et a l'histoire. Protagonistes egalement superbement bien filmés (gros plans, arrières flous, etc...) Vraiment un beau moment de cinéma .... bien que quelque peu stressant....
A partir d'un canevas a priori très balisé, Donzelli construit un thriller psychologique haletant. Elle excelle particulièrement dans la transcription de la sensation d’étouffement progressif vécu par Blanche. (...) Donzelli s’approprie également le motif hitchcockien du doute au sein du couple – présent dans Soupçons ou Rebecca –, en le transformant. Ici, Blanche est en permanence dans une situation d’incertitude et d’indécision, tandis que le spectateur a le recul nécessaire pour appréhender ce qu’elle subit. Le scénario est habile dans le sens où il montre bien que Blanche est placée dans un état de sidération, comme hors d’elle-même et donc incapable de s’échapper.
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/lamour-et-les-forets-chronique-dune
Virginie et Melvil sont excellents, très beau film sur la manipulation, la perversité. Le film démontre bien la personnalité de ce type de manipulateur.