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Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
19 abonnés
103 critiques
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4,0
Publiée le 27 mai 2023
Dans cette nouvelle réalisation, Valérie Donzelli propose un film en deux parties. D’abord une première, radieuse, solaire, filmée en Super 16, avec des couleurs saturées et un grain vintage, puis une seconde plus sombre, filmé en numérique, laissant place au drame, au thriller, dans laquelle la femme devient la proie de l’homme… ou comment un amour fou on va se transformer en une dictature psychologique imposée par un pervers narcissique remarquablement interprété par Melvil Poupaud. Virginie Efira, quant à elle, incarne à merveille le rôle de cette femme qui va se laisser trop longtemps berner par le jeu sadique de son mari et qui, après une escapade romantique et ressourçante, en forêt, va décider de dire stop.
Avec ce film remarquablement mis en scène, avec un soin tout particulier accordé au décor, et principalement cette maison à l’architecture très "années 70 / 80", encore dans son jus, filmée comme un lieu de claustration pour cette femme terrorisée par son mari, qui va s’effondrer pour mieux se relever ensuite.
L’amour et les forêts est un film fort, un drame étouffant, visuellement très réussi avec une Virginie Efira encore une fois sublime. Dommage d’ailleurs que le film ne concourait en compétition, car elle aurait pu sans doute pu recevoir le Prix de la meilleure actrice.
J'ai adoré, l'interprétation magistrale de Virginie Efira et de Melvil Poupaud, la tension qui monte, c'est glaçant...Bravo au cinéma français de sortir des films de cette qualité !
woah les acteurs quel interprétation en plus j'adore Virginie Efira et l'acteur qui joue un mari possessif, psychopathe, harceleur quel prestation de plus je le connaissais pas je vous conseille d'aller le voir.
L’amour et les forêts de Valérie Donzelli est un film qui m’a particulièrement touché que ce soit au niveau du message passé qu’au niveau de la réalisation. Ce film est mon coup de cœur, c’est la claque que j’attendais en allant au festival de Cannes. Le message est fort et profond et fait réfléchir. Je trouve qu’il a vraiment été mis en lumière par le travail fait sur la réalisation. La mise en scène et le jeu d’acteur était parfait mais ce qui a le plus retenue mon attention c’était le travail fait au niveau des lumières. Je l’ai trouvé particulièrement travaillé et réfléchi afin de coller avec le message. Par exemple lorsque blanche est heureuse, elle est généralement accompagnée par un lumière chaude et éclatante et inversement lorsqu’elle est triste ou malheureuse, elle est plus dans l’ombre où dans des tons plus froid. Enfin, je recommande vivement ce film tant il était parfait à tant de niveaux.
Ce film est très bien joué. Les deux acteurs sont excellents. Quand l'amour devient très possessif, cela ne peut que mal se terminer . L'un est amoureux fou, l'autre est tiède..La psychologie des deux personnages est très intéressante. La femme accepte tout dès le début et c'est là oû ça coince . Quelque -part , elle se soumet. L'homme souffre d'un syndrome abandonnique aigu , la femme veut rester libre et cela entraine le naufrage dans la violence . C'est le tableau d'un homme perdu donc perdant et celui d'une femme que son mari fragilise car sa faiblesse le rend fort.
Une œuvre de toute beauté. On se laisse porter par l'histoire (pourtant simple) et on se laisse envoûter par un scénario reposant en grande partie sur des éclairages ciselés qui apportent une profondeur vertigineuse à cette bluette, bien plus réfléchie qu' "un homme et une femme" qui finirait mal. Virginie Efira est si convaincante que l'on se demande si vraiment elle joue un rôle ou si elle se contente d'être elle-même.
On est clairement sur ce que l'on peut appeler du CINÉMA. Des acteurs majestueux, une intrigue qui va parler à beaucoup d'entre nous de près ou de loin. Une montée en tension crescendo qui nous tiens en haleine tout le long. Des réels émotions ressentis. Selon moi une bonne boussole pour savoir si un film est bon est de mesurer si on a eu l'esprit pris par notre quotidien durant le film ou si on était totalement dedans, ce film sait retenir l'attention et nous mettre en immersion. Du grand cinéma Foncez au cinéma
C'est un très bon film, magnifiquement interprété et qu'il est bienvenu d'aller voir, c'est un drame impressionnant de vérité et qui tient en haleine, mais CE N'EST PAS UN TRHILLER.
j'avais aimé le roman ,j'ai adoré le film ,très rare. dommage que ce film ne soit pas dans la sélection officielle de Cannes . Virginie Effira et Melvin Poupaud auraient pu prétendre à un prix d'interprétation.
L'amour et les forêts est un film puissant, rempli d'intelligence et de finesse dans le déroulement de l'histoire, la vraisemblance du scénario et le jeu des acteur·trices. Virginie Efira est impressionnante dans ce rôle de femme traquée, piégée, acculée à la terreur et à l'épuisement. Melvil Poupaud porte des regards effrayants qu'on ne lui connaissait pas et quelques seconds rôles marquants encadrent parfaitement le couple : Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Bertrand Belin...
Pas un bruit. Seul le silence de la salle anéantie par la violence qu’elle n’est pas parvenue à absorber. Tel était l’épilogue de l’Amour et les Forêts, vécu par l’assistance.
L’histoire fut écrite avant d’être scénarisée, c’est pourtant le choix de Valérie Donzelli d’en faire un film sensoriel qui lui donne sa portée maximale.
Le film s’ouvre sur le regard d’une femme perdue. Il vous laisse imaginer sa potentielle reconstruction à l’issue, ayant été le témoin de la démolition de sa bonté, de sa personne, de sa générosité. Il fait de l’amant un bref souvenir protecteur. Du jumeau une racine éternelle. De l’enfant l’incarnation de l’amour et de l’emprisonnement.
Plus votre regard abandonne le grain superficiel et inutile ajouté au montage, plus il lui préfère la délicate contre plongée progressive du long métrage.
Plus votre ouïe se laisse emporter par la subtile composition de Gabriel Yared, plus son superflu laisse place au silence, aux bruits terrorisants de « Lamoureux », à sa voix irritante et perverse.
Virginie Efira comme bien souvent vous laisse imaginer qu’elle se lassera de changer de peau, jusqu’à ce que vous oubliez qu’elle n’est ni Blanche, ni Rose. Elle aurait même pu être Grégoire.
Melvil Poupaud néanmoins n’évolue que trop peu, ayant l’amour pervers au premier regard jusqu’à devenir l’assassin de la vitalité de Blanche.
Hors du temps. Mais si actuel, si malheureusement quotidien et trop réel.
Excellent film sur un couple toxique formé par un pervers narcissique et une femme sous emprise. Ce qui est intéressant ici c'est qu'on voit l'évolution de la situation depuis leur première rencontre jusqu'à la porte du tribunal ,avec la mise en place très progressive d'une violence essentiellement psychologique ,bien suffisante à mon goût! Il s'agit là d'un thriller,tenu avec force de bout en bout par Valérie Donzelli et son chef opérateur qui a réalisé un judicieux traitement de couleurs . La distribution ,emmenée par les (toujours) excellents Melvil Poupaud et Virginie Efira ,est parfaite.Les seconds rôles( "de luxe" !)ne sont pas en reste , même si leur partition est volontairement courte .Parmi eux,une belle surprise (la "première" pour moi au cinéma ): Bertrand Belin et sa présence magnétique. Allez voir ce film,il est essentiel !