Un film qui a le mérite d'exister pour libérer le sujet. Musique particulière apportant une légère désuétude surprenante, assortie à la déco. Prend aux tripes évidemment. Melvil devra racheter l'affection du public dans son prochain long-métrage ! Virginie Efira, en double cette fois... Il devient difficile de la détacher de ses 1000 autres incarnations cinématographiques. À force, le personnage disparaît derrière l'actrice.
un très bon film sur un sujet douloureux. et même s'il a été traité. filmé ou écrit il n'en reste pas moins que le scénario est très bien écrit et les acteurs sont parfaits dans leur rôle respectif. une mise en scène soignée autant que la réalisation
Thriller psychologique fin et plutôt bien joué ce qui permet de se tenir interessé tout au long de film malgré une absence de suspense et une crédibilité parfois faiblarde dans les moments cruciaux du film.
Démarrage trop lent, l’emprise du mari est mal filmée, le crescendo est lent, on s’ennuie un peu. Virginie Effira est bien filmée, elle joue bien son rôle mais elle manque d’esprit de rébellion.
Malgré une très bonne prestation des deux acteurs principaux le film n'offre que peu de suspense pour le spectateur qui s'est un tant soit peu intéressé à ce que peut recouvrer une situation d'emprise au sein d'un couple. La première partie est idyllique (parfois trop) au point d'aller convoquer même convoquer Jacques Demy lors d'un trajet en voiture et la deuxième partie se borne à dérouler les éléments les plus caractéristiques d'une situation d'emprise sachant que la première scène du film dévoile d'emblée le dénouement de l'intrigue. La surprise n'est donc pas de mise ici ce qui est fort dommage pour un film qui se qualifie de thriller. De plus, le cheminement d'une victime qui conduit à se libérer suffisamment de l'emprise pour oser lancer une procédure judiciaire n'est qu'effleuré alors que même en qualité de victime à un procès pénal, une victime peut continuer à défendre son agresseur. Sur le même thème j'ai nettement préféré "Mon Roi" de Maïwenn qui abordait également une relation toxique, mais de manière moins convenue à mon sens.
C'est un thriller très personnel et artistiquement parfait. Il manque quelque chose pour être réellement pris dans le scénario. Mais les acteurs sont parfaits, Virginie Effira et Melvil Poupaud en tête. Et le bonheur de revoir des seconds et troisièmes rôles comme Laurence Côte ou Nathalie Richard.
Autant la prestation de Virginie Efira est brillante, autant , autant j’ai trouvé la mise en scène Trop « neutre »….J’attendais plus ….Melvil Poupaud, ne convainc pas non plus tout à fait, il n’habite pas vraiment cette cruauté de psychopathe, qui aurait plongé le spectateur, dans l’horreur….Cela aurait été plus dans les cordes d’une Nicole Garcia à la réalisation…..Pour autant ne dénions pas la douce sensibilité du film, que fait passer Valérie Donzelli et qui a finit par me convaincre…c’est un film agréable, sensible, mais qui n’a pas de temps fort hélas, ni de surprises….N’est pas Martin Scorcèse qui veut…..
En compétition officielle au festival de Cannes, L'amour et les forêts est un film parlant d'un thème fort : l'emprise d'un homme sur une femme. Un film plutôt réussi, qui a comme duo d'acteurs Virginie Efira et Melvin Poupaud. Le duo fonctionne à l'écran pour former ce couple trop parfait au début et dangereux ensuite. Melvin Poupaud incarne à merveille ce marie idéal qui a en faite énormément de démons tout en ayant conscience d'en avoir. Ce qui est pour le coup original. Le film souffre de quelques grosses incohérences qui ont bien failli me faire sortir du film comme le moment où elle décide de le tromper plutôt que de partir, ou de ne jamais prévenir quelqu'un pour avoir de l'aide alors qu'elle peut le faire à plusieurs reprises.
Bon fillm mais le livre est mieux comme pratiquement toujours. Il y a ds le livre qqch en plus, un charme, une narration bien specifique qu'on ne retrouve pas dans le film. Mais les acteurs sont formidables
Vu cette semaine, Virginie Efira y est grandiose, mais déçu par Melvil Poupaud dont j'attendais plus d'épaisseur dans un tel rôle. Néanmoins le meilleur film de Valérie Donzelli selon moi. Curieuses & curieux, courez-y. :)
Blanche semble vivre le parfait grand amour depuis qu’elle a rencontré Grégoire. Ils emménagent ensemble et elle ne tarde pas à tomber enceinte. Ils déménagent, contraignant Blanche à s’éloigner de sa famille et de sa sœur jumelle. Mais lorsque le verni commence à se craqueler, elle finit par se rendre compte qu’elle est sous l’emprise de celui qu’elle aime…
Valérie Donzelli (La Guerre est déclarée - 2010) adapte le roman éponyme d’Éric Reinhardt et nous entraîne en plein cœur d’une chronique toxique, celle d’une femme sous l’emprise de son mari, un pervers narcissique et possessif. Le spectateur assiste impuissant à la dérive du couple en découvrant l’engrenage de cette relation malsaine.
L’Amour et les forêts (2023) prend alors des allures de thriller hitchcockien avec cette histoire d’emprise mentale faisant voler en éclat ce couple bien sous tous rapports (du moins, en apparence). Superbement incarné par Virginie Efira & Melvil Poupaud, tous les deux se complètent à merveille.
Très beau jeu de Virginie Elfira et des femmes en seconde rôles qui sont toutes super. J'ai un petit bémol sur les rôles masculins, que j'ai trouvé en dessous dans leurs présences à l'écran sauf l'homme de la maison de la forêt qui joue tout en finesse et avec un présence folle. Un film nécessaire et juste sur un sujet sensible mais qui mérite plus de visibilité pour voir les indices chez les femmes sous emprises et leur proposer notre aide.
« Le chagrin s’enfonçait dans les âmes comme un hurlement doux » J’ai retenu cette jolie phrase dans le récit de cette femme qui s’enfonce dans la maltraitance. Le film a une forme très originale qui nous tient en haleine. Je n’ai pas compris l’intérêt d’avoir une jumelle… Pourtant malgré cette mise en scène très tendue et le jeu des acteurs, j’ai été déçu de revoir grosso modo une version différente de « jusqu’à la garde » mais sans atteindre la force prodigieuse de cet opus. Peut-être que la forêt dont on parle me donnait des envies de Lady Chatterley…….. On en est loin même si les débuts sont toujours plein de promesses.
Malgré un programme narratif très classique (avec flash-back) et très balisé (chaque séquence laisse deviner la suivante), malgré quelques moments appuyés et un passage chanté "à la Demy" qui dénote, le film convainc par la précision de son travail d'écriture, dans la caractérisation des personnages, dans la mise en place des situations, dans les dialogues. Le scénario, adapté d'un roman d'Éric Reinhardt, a été coécrit par Valérie Donzelli et Audrey Diwan, la réalisatrice de L'Événement. On a rarement vu au cinéma portraits aussi détaillés d'un pervers narcissique et d'une femme sous emprise de cette masculinité toxique. Cette histoire d'amour qui vire au cauchemar conjugal vaut ainsi pour son réalisme et sa progression efficacement angoissante vers le thriller. Elle vaut également pour l'interprétation excellente des deux acteurs principaux (Virginie Efira et Melvil Poupaud), pour le travail sur la lumière et les couleurs, et pour... son titre (qui reprend le titre du livre source). Il est effectivement question d'un amour et de forêts (de l'Est de la France), d'un amour qui est comme l'arbre qui cache la forêt (dangereuse, où l'on se perd) ou qui cache les autres forêts (les autres amours possibles). Le titre d'un précédent film de Valérie Donzelli, La guerre est déclarée, aurait aussi bien pu coller à cette histoire. À noter enfin la présence très magnétique du chanteur Bertrand Belin, déjà vu dans Tralala des frères Larrieu.