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Catherine F.
1 abonné
29 critiques
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3,5
Publiée le 12 juin 2023
Un film avec de bons acteurs, l'histoire est assez intéressante, mais il manque le petit truc qui aurait pu en faire un très bon film, peut-être un peu plus d'introspection concernant le mari, qui est-il en dehors de son couple? quelle est son histoire, on ne voie jamais sa famille et son comportement avec elle, il n'est peut-être pas assez présent dans le film, il y a des longueurs; dommage;
Dans un récit sans temps morts et tout en tension, Valérie Donzelli livre un film qui commence comme un film de famille, avec un côté intimiste et sensible renforcé par le choix du 16mm. Au début était la lumière. Et puis.... Et puis le temps qui semble s'accélérer finit d'avaler toute crue Virginie Efira, J'ai trouvé la comédienne un peu en dessous, face à un Melvil Poupaud magistral. D'amour il n'est guère question car il s'agit plutôt de possession. Les scènes d'intérieur, de huis clos parviennent à instiller la peur à chaque plan et seule la forêt offre une bouffée de respiration au personnage comme au spectateur. Par sa mise en scène, ses choix d'éclairage et grâce au talent de ses acteurs, la réalisatrice offre un film oppressant et sensible sur l'emprise au sein du couple. Hélas, après un début très personnel, on a rapidement une impression de "déjà vu", et le déroulement n'ajoute guère à ce que présentait la bande annonce. Bien mais ça ne vaut pas un Hitchcock.
On rentre complètement dans ce film. Il s'agit de harcèlement psychologique par un mari qui est, au départ, charmant à tout point de vue. On comprend la difficulté de se dépêtrer du pervers narcissique et on partage la gêne causée par son attitude. Les interprétations sont admirables.
Un début de film très bien ficelé, une atmosphère et des dialogues ambigus et malheureusement l'histoire s'enlise, n'évolue plus. Valérie Donzelli a t'elle viré son scénariste après 45'?
Bon film très bien interprété mais le sujet me semble banal. J'imagine que la plupart des femmes divorcées ont vécu ce genre de galère et que le scénario n'apporte rien de nouveau à ce que l'on connaît déjà. La sidération et la culpabilité ne suffisent pas à porter le film qui se déroule sans surprise.
Je m attendais à mieux Dans le même genre j ai préféré l enfer de chabrol avec cluzet et beart Mais c etait il y a 40 ans La amour et les forêts vient apres metoo et ça se voit. Les phénomènes d emprise sont moins durs et moins violents mais plus sophistiqués L héroïne prof de français devait se battre différemment... Mais in fine elle gagne face à "ce petit mec"
Le sujet n'est pas nouveau et déjà traité aussi bien au cinéma qu'à la télé. Mais les deux acteurs sont époustouflants, une Virginie Efira encore une fois au sommet de son art.
On ne retrouve rien du style déjanté des premiers films de Valérie Donzelli dans cet exercice très sage de mise en image du roman d'Eric Reinhardt.
On sait que l'auteur a eu maille à partir avec la lectrice qui lui a inspiré cette histoire (l'affaire s'est soldée par un accord à l'amiable) : il est d'autant plus surprenant de constater que le résultat à l'écran est d'une incroyable neutralité. On est loin de songer à une histoire vraie, mais on a plutôt l'impression d'être devant la description minutieuse d'un cas archétypal.
Dans le cadre un peu formaté du film, au style très froid, Virginie Efira fait merveille en femme à la fois soumise puis finalement résistante et Melvil Poupaud s'avère être un salaud d'envergure, peut-être un peu trop désagréable dès les premiers plans. Le film est très écrit et bien réalisé. Il ne parvient toutefois pas à générer une véritable émotion (peut-être du fait de l'effet de flash-back qui annonce finalement assez tôt comment l'histoire va évoluer).
On appréciera toutefois la façon dont le mécanisme implacable de l'emprise est disséqué, à travers toutes ses composantes, et dans la durée.
A voir, ne serait-ce que pour Virginie Efira (et pour sa jumelle !).
J’aime beaucoup Virginie Efira et Melvil Poupaud mais malgré leur talent et leurs efforts, je suis un peu restée en dehors de leur histoire, d’autant plus que j’ai l’impression qu’on me l’a déjà racontée pas mal de fois de plein de façon différente et que celle-ci n’apporte pas de regard nouveau.
Trop long documentaire sur le sujet à la mode du moment. On a l'impression de suivre le manuel du petit psychologue... En résumé, convenu et sentencieux et tant pis pour les excellents acteurs, des premiers aux derniers rôles, qui doivent se débrouiller avec ce mélo. Tppima
Un bon film mais qui n'arrive pas trop a surprendre et qui reste assez ordinaire. Rien que la première partie ressemble à un téléfilm de Noël sur TF1 ( un poil plus brute et plus poétique ). Oui oui ils s'aiment, tous le monde est heureux c'est la belle vie : mariage, maison, enfants...
La seconde partie sauve le film avec son atmosphère anxiogène et inquiétante qui s'amplifie crescendo. Virgine Efira livre une excellente prestation de cette femme torturée psychologiquement par son mari. Melvil Poupaud est tout aussi convaincant en mari harceleur et dangereux. Malheureusement la fin du film n'a, elle aussi, rien de spécial et nous laisse sur notre faim.
Valérie Donzelli adapte assez bien le roman d'Éric Reinhard dans ce drame et aborde un sujet peu évoqué dans le cinéma. L'amour et les forêts effleure le thème des amours qui se passent mal, des maris dangereux, des violences conjugales sans pour autant approfondir le sujet.
spoiler: Le vrai indice de la dangerosité du mari était dans ses goûts : un type qui kiffe les pâtes au ketchup c'est à fuir tout de suite
Deux acteurs au sommet dans une histoire amoureuse perverse. Mais on est au cinéma, dans la vraie vie ces relations finissent malheureusement beaucoup plus radicalement. un thème très bien abordé sans voyeurisme.
Si l'interprétation de Virginie Efira est au top comme d'habitude, et celle de Melvil Poupaud tout aussi magistrale, le film se retrouve bancal à cause des scènes où Virginie Efira est en présence de sa "jumelle". En fait on dirait que Valérie Donzelli ne sait pas réaliser une scène où la comédienne doit se donner la réplique à elle-même, alors tout est trafiqué à base de champs/contre-champs et doublures. Ça fonctionne un peu, mais tout reposer sur ça, c'est stupéfiant.
C'est quand même un trucage vieux de plus de trente ans, alors voir ça de nos jours ne passe pas vraiment pour un choix artistique mais plus comme une incompétence mêlée d'amateurisme.
Ouch ! Quelle expérience éprouvante ces quelques deux heures, d'un climat qui va crescendo vers l'insoutenable. Le scénario, la réalisation, les acteurs nous prennent aux tripes et nous libèrent groggy, sonnés... en se demandant s'il était bien raisonnable de venir.