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Boby 53
18 abonnés
193 critiques
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2,0
Publiée le 8 août 2023
Certes un film sur l'emprise d'une femme par un mari dit "pervers narcissique", interprété par 2 comédiens excellent, mais alourdi par une mise en scène chichiteuse, alambiquée, avec flashbacks inutiles. Pas très fan du cinéma de Donzelli.
La première partie on s ennuie fortement trop de longueur mise à part ceux qui veulent voir efira à poil les scènes n apportent rien. La jumelle quelle idée saugrenue quand enfin la tension monte et on espère un rattrapage un amant qui joue super mal arrive dans ce décor Bref le thème est certes très actuel mais ce film dessert la cause de la lutte c/ violences conjuguales Il faut croire que ceux qui ont réalisé ce film n.y connaisse rien ou du moins pas grand chose
Melvil Poupaud est inquiétant à souhait. Pour le reste, je n'ai pas aimé. Dommage, l'intention était intéressante mais le film au final inabouti selon moi.
voir ma critique dans La Plume Sans Masque Le titre est magnifique, Virginie Efira me plait beaucoup; mais ici Donzelli a fait le film pour Efira et cela se voit!!!! Donc le film ne m-a pas convaincu, et le role de Melvin Poupeaud m'a laisse de glace. Jana
Alors... alors.... soyons clairs dès le départ : je ne pense pas que L'amour et les Forêts soit un mauvais film. Toutefois, il n'est pas parvenu à me toucher ni à me bousculer une seule seconde.
La faute à quoi ? À un montage qui m'a souvent paru hasardeux ? À une bande originale que je n'ai pas du tout trouvée inspirée ni en accord avec le climat que le film essayait d'instaurer ? À une technique voix off/flashbacks vue et revue qui fait perdre de la force au récit ? À un scénario trop scolaire et prévisible ? À des seconds rôles, certes très bien interprétés, mais écrits comme pour des personnages de téléfilm (la sœur jumelle, l'avocate que l'on pourrait confondre avec une psy, la camarade de chambre rebelle qui n'a peur de personne...). Oui, un peu tout ça à la fois.
Mais la faute aussi et surtout à Melvil Poupaud. Acteur dont j'ai beaucoup apprécié les interprétations par le passé, comme dans Le Temps qui reste de F. Ozon ou Laurence Anyways de X. Dolan, mais dont la façon de jouer ne me convainc plus du tout depuis plusieurs films (Les jeunes Amants, Un beau Matin mais surtout Frère et Soeur 😱😱😱). Certes inquiétant, grâce à un regard assez diabolique, mais jamais dans le bon ton, il m'a très rapidement fait sortir de l'histoire. Toujours dans une espèce de surjeu, donnant l'impression de "jouer faux", je n'ai pas cru à son personnage. Je n'ai ressenti ni l'angoisse, ni l'oppression, ni la peur qu'un tel sujet devrait soulever.
Même Virginie Efira, que je porte souvent aux nues, est moins convaincante que d'habitude, même si une énième nomination aux César semble acquise.
Il n'en reste pas moins que le film tient la route, que traiter de ce sujet est plus que nécessaire, et que l'on sent un certain soin apporté à la mise en scène, avec des références à des réalisateurs (Demy, Hitchcock).
Les retours sont d'ailleurs assez unanimement positifs mais, à l'instar de Simone, l'on peut se demander si cela n'est pas davantage dû au sujet qu'il aborde qu'à ses réelles qualités cinématographiques.
Je n'ai personnellement pas été convaincu par la proposition et je pensais être beaucoup plus bousculé.
Je n ai pas retrouvé l emprise du pervers… une femme sous emprise ne pense pas à aller voir ailleurs… elle vit une sexualité seule même dans les bras de l autre Elle est détruite, a perdu sa personnalité, sa dignité, est vide de tout sentiment, est épuisée, et très malheureuse… elle a perdu confiance en elle Seule sa famille peut l aider à reprendre le courant de sa vie même si elle n entend pas leurs conseils pourtant si vrais mais tant incompris par elle… Les soins d un bon médecin traitant et des psychiatres l aideront à comprendre pourquoi elle est restée si longtemps dans ce calvaire… dépendance affective, peur de l abandon… En revanche si dotée de résilience elle s en sortira loin de lui quand elle aura réussi à briser les chaînes et là encore c est un parcours du combattant car le pervers ne lâche rien sauf quand sa proie n est plus accessible moralement et sentimentalement.., Cette femme détruite, Virginie aurait pu l interpréter…
Melvil Poupaud fait de son mieux pour être aussi bon ici en pervers diabolique qu' excellent en résilient déterminé dans "Grâce à Dieu", mais ça n'a pas trop fonctionné pour moi.
La toujours photogénique Virginie Efira a du taf pour incarner deux soeurs jumelles et fait de son mieux elle aussi. Elle va même jusqu'à nous faire profiter de son filet de voix en poussant la chansonnette comme l'avaient d'ailleurs fait les Deneuve pour Demy, mais ça n'a pas trop fonctionné pour moi, même si elle m'a paru peut-être un poil plus crédible.
Le problème vient de l'accumulation de clichés prévisibles, et peut-être surtout de l'absence de conséquences chez les enfants de la relation si toxique de leurs parents.
Pas vraiment rentré dans les grosses ficelles de cette histoire...
"L'Amour et les Forêts" est un film qui n'est ni un mauvais long-métrage, ni un un chef d'œuvre ; il atteint de manière simple et effective ses objectifs. Dans leur jeu, Virginie Effira et Melvil Poupaud sont efficaces quoique parfois un peu artificiels car trop bien préparés. Le naturel manque. Quant à la mise en scène, elle est totalement passable. Valérie Donzelli se permet même quelques entorses aux cinéma académique dans certains de ses plans sans toutefois aller assez loin.
Très déçue. Je m'étonnais que le film ait disparu de l'affiche (par ex UGC La Défense), je comprends mieux bien que les critiques soient plutôt bonnes. Je n'ai pas adhéré à la façon de raconter l'histoire (plans longs qui n'apportent rien, pourquoi montrer l'actrice entièrement nue?) et du coup je n'ai ressenti aucune émotion moi qui pleure facilement. Les 2 étoiles sont pour les acteurs dont je ne critique pas le jeu. A oublié très vite.
Film à thèse (il porte sur les maltraitances au sein du couple, ici de la part d'un mari sacrément tordu ) le nouveau film de V.Donzelli, se révèle finalement décevant, car doté d'un scénario peu développé qui tombe trop vite à plat.
Sur le même sujet, Chabrol avec " l'enfer" réussissait par le passé, un opus qui surclasse ce " l'amour et les forêts " qui fait à côté pâle figure.
La première demi-heure tient la route et on s'attend au meilleur, mais ce qui suit n'est pas au plan de la réalisation à la hauteur de la justesse évidente du propos.
Le film se laisse voir, malgré plusieurs scènes ennuyeuses et mal fichues en milieu de projection.
A part, les deux personnages principaux, ( Melvil Poupaud est convaincant, voilà un acteur qui se bonifie avec le temps) les rôles secondaires, pourtant tenus pour certains par des actrices de talent, n'ont par contre aucune place véritable. Il est même pénible de voir Marie Rivière et Virginie Ledoyen avoir été invitées pour leur confier si peu de texte.
Présenté comme le meilleur film de la réalisatrice, " la guerre est déclarée " m'avait pourtant semblé largement plus réussi.
Pas terrible du tout. Ce n'est pas du cinéma mais plutôt un téléfilm pour France télévision qui sera suivi d'un débat sur l'emprise des hommes sur les femmes dans la vie de couple. Mille fois vus et revus comme thème. J'ai failli quitter la salle au début du film quant ils se sont mis à chantier dans le camion de déménagement. J'ai crus que c'était une mièvre comédie musicale. J'aurais mieux fait d'aller voir Omar la Fraise.
Certes l'emprise du pervers narcissique est bien restituée dans ce film ... et tellement bien, qu'en sortant j'avais le "moral dans les chaussettes". Donc d'accord, c'est un bon film. Mais, si de le regarder pourra sans doute aider ceux qui vivent une telle situation à mieux la comprendre... je leur recommande tout de même de consulter un psychiatre ou un psychologie compétent...surtout si l'angoisse et le danger sont à ce point présents dans leur quotidien ! En sortie du film, l'étouffement est aussi là pour le spectateur. Compte tenu de la morosité ambiante, mieux vaut le savoir avant d'y aller car le titre est totalement inadapté et plutôt commercial, à mon humble avis.