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Jonathan M.
19 abonnés
105 critiques
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2,0
Publiée le 29 novembre 2023
L'histoire d'une femme qui fait une succession de mauvais choix à part le dernier. Il n'y a que Virginie Efira à retenir de ce film où elle joue en double. Un style particulier pour les premières minutes avec une partie chantée mais celà devient très vite casual. Le bourreau est bien trop engoncé pour faire l'illusion du coup de foudre en incipit. C'est donc plutôt injustement dosé et remet très peu en question l'attitude de tous les protaganistes quant à leurs propres choix. Le premier rôle principal est trop lourdement joué avec un caractère "grossier" dans sa définition. Sa diction chuchotante est bien trop redondante et fait doublon de ton avec une voix off dejà de trop. Quelques moments sont assez justes mais c'est trop peu. C'est mieux qu'un téléfilm, ça met la thématique en valeur, et elle en a besoin, mais cette pelicule n'arrive pas au niveau de "Jusqu'à la garde" de Xavier Legrand avec un Denis Menochet stratosphérique, bien avant la série de films du genre, en 2017.
Le charme ne fonctionne pas. On est pas touché par le jeu des acteurs, ce qui rend l'histoire insipide, même si le sujet, très intéressant, aurait mérité une meilleure adaptation. Tout est traité de manière superficielle et l'histoire gémellaire n'apporte rien à l'intrigue alors qu'on pouvait attendre plus d'une telle relation. Décevant.
Mon dieu que c est long et ennuyeux, on attend jusqu au bout qu il se passe un truc...mais non rien du tout, d une nullité sans nom, Je me suis endormi devant tellement c est plat et chiant d une force... Ne perdez pas votre temps vous le regretterez
Certainement une conséquence du mouvement Metoo (et son avatar français Balance ton porc!), le cinéma nous offre depuis une demi-douzaine d’années beaucoup de films sur la masculinité toxique, la notion d’emprise (du masculin sur le féminin à 99% du temps) et les pervers narcissiques. Partout, le mâle sous toutes ses formes en prend un coup dans le septième art à tel point que les velléités féministes et le male gazing, comme ils disent outre-Atlantique, sont devenus presque une tendance à la mode, brouillant peut-être parfois le message initial par trop de systématisme. On le voit partout : des plateformes de streaming comme avec le passable « American Girl » sur Netflix au cinéma d’auteur français avec le très bien titré et non moins excellent « L’Origine du mal » mais également notre cousin américain qui n’est pas en reste avec le génial et surprenant « Promising young woman » ou encore la claque « Men », qui fondait ces thèmes dans le cinéma horrifique accouchant d’un chef-d’œuvre.
Valérie Donzelli choisit de prendre le sujet de la manière la plus frontale qui soit avec son nouvel opus, « L’amour et les forêts ». Elle entre pieds joints dans ce qu’est une relation toxique et la décortique en montrant tous ces mécanismes de manière évidente et parfaitement négociée. Du moment où l’homme trouve sa proie, provoquant le coup de foudre et les beaux et bons moments, à l’histoire d’amour qu’on s’imagine parfaite en passant par les premiers signes avant-coureurs qui devraient donner l’alarme mais qu’on se refuse de voir jusqu’à la dégringolade dans l’indicible étau de l’emprise. Si les trois premiers mouvements sont impeccablement représentés et montrent avec beaucoup de réalisme le processus de cette emprise qui pollue petit à petit le quotidien, le tout dernier est un peu trop excessif, irrationnel même. Ou alors, elle a choisi de représenter le pervers narcissique dans son état le plus extrême. Et pas sûr que le film y gagne car les excès ne sont pas forcément les amis de la réussite. En tout cas, on n’y croit moins et le personnage de Melvil Poupaud qui rejoue un peu le même rôle que dans le « Coup de chance » de Woody Allen en deviendrait presque ridicule.
Il n’empêche, « L’amour et les forêts » demeure une œuvre nécessaire et importante dans le sens où ce type de comportement et de relation toxique est parfaitement autopsié durant les trois quarts du film. Les moindres petits détails, petits gestes, petits regards, petites paroles ou petites actions sont bien vues, bien senties. Et on connaît tous quelqu’un dans notre entourage qui a été victime ou bourreau de ce type de rapport. L’originalité du film vient aussi du contexte dans lequel il est amené. Presque dans un décorum de conte (il n’y a qu’à voir la maison vosgienne qui ressemble aux maisons de conte de fées) et un certain appétit du cinéma de Donzelli pour l’onirisme, certes plus retenu ici que dans ses précédents films. Un traitement formel inattendu, voire audacieux, qui sort le film des ornières du téléfilm. Et puis Virginie Efira est encore et toujours irréprochable dans un rôle voisin de celui qu’elle tenait dans « Un amour impossible ». Dommage donc que la fin soit si poussive...
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Un Drame coécrit et parfaitement dirigé par Valérie Donzelli, brillamment interprété par Virginie Efira. Mais quel torture émotionnelle que de suivre durant près de deux heures les agissements d'un pleutre possessif limite psychopathe joué par Melvil Poupaud. Ce film, ou monte crescendo un climat malsain, nous offre en effet de nombreuses scènes de violence psychologiques qui deviennent rapidement insupportables. Un film que j'ai aimé, mais mal aimé.
Une intrigue qui malheureusement pourrait paraître banale au premier abord ... la réalisation et la narration talentueuses, couplées à deux acteurs au sommet de leur talent nous captive du début à la fin.
Superbe film ! Melvin poupaud est incroyable ! Virginie Efira aussi ! Un vrai suspens. On entre dedans, dans la vie de cette famille, de ce couple. Extrêmement bien joué et bien dirigé !
Le film a ses qualités, il est bien filmé, bien interprété, rien à redire. Le problème est son rythme.. c'est mou au possible, il ne se passe rien, en plus il n'y a pas réellement de fin.. Pas du tout client de ce genre de proposition, dommage
Un cauchemar : spoiler: le début de relation est pas crédbile la saturation fait mal aux yeux le personnage de poupaud est insupportable du début à la fin, au moins on relativise nos défauts la réalisation n'est pas mauvaise mais bon le film sonne faux, donc oui une bonne réalisation mais au service ce quoi ? spoiler: le passage "comédie musicale" est ridicule
les dialogues sont faussement littéraires, la musique est basique c'est tellement à bloc et à côté de la plaque que ça m'a fait rire par dépit, spoiler: et la rencontre avec robin des bois j'en parle même pas Très déçu en vue de la manière dont on m'en a parlé et des notes...
Une belle histoire d'amour......au départ. Blanche tombe sous le charme d'un ancien camarade de classe"greg"....pour lui elle accepte de quitter sa région, sa famille, d'avoir un enfant, puis deux.....Petit à petit pourtant, dans ce huis clos familial on sent monter la tension. Trop beau pour être vrai? Sans doute.....spoiler: Car Greg est hanté par ses démons, aujourd'hui on dirait que c'est une "pervers narcissique"......Le conte de fées se transforme en cauchemar. La réalisatrice se concentre sur le couple et sa lente dégradation, les enfants et la famille de Blanche n'existent qu'en back-ground. Effira et Poupau sont excellents. Un très bon film sur les relations toxiques.
J'avais beaucoup aimé le précédent film de Valérie Donzelli "Notre Dame". Sans doute est-elle plus habile dans la comédie que dans le drame. "L'amour et les forêts" -quel joli titre au demeurant- est un drame conjugal (à ranger dans la mouvance féministe de notre époque) qui prend des allures de thrillers au fur et à mesure que le personnage de Melvil Poupaud révèle ce qu'il a de fausse gentillesse, de névroses cachées et, peut-être, de dangerosité. Donzelli ne nous fait certes pas croire que la belle histoire d'amour amorcée entre Blanche (Virginie Efira), dont le film suit exclusivement le point de vue, et Grégoire sera pavé de pétales de roses. On sait tout de suite que le beau Grégoire n'est pas le prince charmant qu'il parait être. Et tout le sujet de Donzelli est de marquer les étapes d'une relation amoureuse qui s'étiole au fil du temps.
Malheureusement, ce que raconte la réalisatrice a été vu des dizaines de fois au cinéma. Déjà, on ne croit pas à ce jeune couple sur le point de faire deux enfants en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, pour au moins la raison que Efira et Poupaud, aussi beaux soient-ils, font quand même quinquagénaires ou pas loin. Ensuite, le suspens conjugal frelaté qui prend forme avec la révélation de la personnalité inquiétante de Grégoire et de son comportement insidieux est tout aussi banal que prévisible. Donzelli ne fait dans ce domaine qu'enfoncer des portes ouvertes. Le contraste entre le bonheur à la plage (Normandie) et l'inquiétude en Lorraine ( vous savez, cette région du bout de la France sinon du monde, froide, humide et pleine d'arbres, qui fait peur)- pas bien aimable de la part de la vosgienne Donzelli !- exprime un changement de ton et de décor malheureusement totalement dépourvu de singularité. spoiler: Quant au dénouement, vite expédié, il relève de l'enseignement de bon sens fait aux jeunes femmes: si vous tombez sur un mari pas gentil, voire brutal: n'hésitez pas à prendre un avocat et à divorcer...
J’ai vraiment adoré ce film. Rien n’est laissé au hasard. Le son, les jeux de lumière, les plans, tout est pensé dans le moindre détail pour nous plonger dans l’angoisse de la protagoniste, incroyable et toujours plus surprenante Virginie Efira. Le duo qu’elle forme avec Melvil Poupaud nous emporte. On ne sort pas indemne de ce film, sentiment rare dans le monde du cinéma aujourd’hui. Une vraie réussite.
Quelle tristesse de vivre de telles situations. A vous mesdames de choisir un mec gentil même s'il n'est pas le mâle dominant. Ce film éclaire bien cette théorie. Tu n beau film bien interprété
Blanche rencontre Grégoire, et vit le conte de fée. Mais au fil des années, cet amant devenu époux et père de famille dévoile son vrai visage. Celui d'un mari colérique, contrôleur, pervers, qui étouffe sa femme. "L'Amour et les forêts" n'est certainement pas le premier film à traiter de ce sujet, malheureusement commun. Mais il le fait avec les honneurs. D'abord grâce à ses comédiens et leur personnage. Virginie Elfira est touchante en épouse dont le bonheur craquelle, et en vient à vivre un cauchemar absolu. Melvil Poupaud est assez génial en mari horrifiant, qui aime sincèrement sa femme, mais ne peut envisager qu'elle échappe à son contrôle. La mise en scène et la dialogues en rajoutent parfois une couche (il faut le voir, en costard noir serré et col roulé, déambuler de manière menaçante dans l'hôpital !), mais il ne faut pas oublier que le récit est raconté de puis de vu de Blanche, ceci expliquant cela. Toujours est-il qu'il s'agit d'un excellent méchant de cinéma. Ensuite, la mise en scène inspirée. Valérie Donzelli joue sur des couleurs & éclairage (dont un étrange rouge qui n'est pas sans rappeler le cinéma de Martin Scorsese !). S'amusant à donner aux premières scènes un grain qui évoque la pellicule des années 70/80. Mais surtout, elle sait gérer la pression, et retranscrire par des effets de montage l'état d'esprit de son héroïne. Côté scénario, cela fonctionne bien, avec cette tension qui monte crescendo à travers les années. Néanmoins il y a tout de même quelques facilités ou étrangetés dans le récit. spoiler: L'éloignement de la famille qui parait brutal. Un mari ultra-contrôleur, intelligent et méticuleux... qui ne pense pas à vérifier ou espionner le téléphone de sa femme ? Et une soeur jumelle qui n'aura pas beaucoup d'utilité dans l'intrigue.
Sans compter une invraisemblance énorme... spoiler: Franchement, qui aime les endives au jambon ?!
"L'Amour et les forêts" n'en demeure pas moins un drame psychologique très solide, qui aidera peut-être certains à prendre conscience de leur emprise...
L affiche est attrayante , la B.A donne envie, la rencontre au début du film joliment tournée, on s installe alors plus confortablement et on y croit... MAIS que nenni, la suite du film manque cruellement de profondeur, de crédibilité.. je n ai aucunement ressenti la souffrance ni l angoisse , ni la détresse de la victime .Ne parlons même pas de la relation mère enfants quasi inexistante, sans émotion. Le jeu des acteurs est ennuyeux... La mise en scène semble être trop légère pour ce sujet délicat qui a été abordé au cinéma de manière 100 fois plus convaincante comme dans "jusqu à la garde" et "mon roi". Digne d un téléfilm sans saveur