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marie pierre kermoal
1 abonné
7 critiques
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4,5
Publiée le 8 juin 2023
encore un super film joué par Virginie Efira fidèle à elle-même,toujours une interprétation au plus juste,bravo ainsi que melvil poupaud en mari pervers manipulateur 5 sur 5
Le sujet n'est pas nouveau et déjà traité aussi bien au cinéma qu'à la télé. Mais les deux acteurs sont époustouflants, une Virginie Efira encore une fois au sommet de son art.
J'attendais avec impatience ce film qui avait la promesse dun film sombre, porté par des acteurs capables d'aller chercher au fond de leurs tripes, les douleurs et toutes les nuances de la souffrance psychologique. Rien de tout ça ne c'est produit. Des l'apparition de Blanche puis de sa sœur jumelle dans un champ contre champ affreux, je me suis dit que ce film n'allait pas être à la hauteur de mes espérances. On aurait pu s'attendre à du suspens, de la tragédie mais il n'en est rien. Le rouage de la manipulation perverse telle qu'il est montré nous laisse parfaitement indifférent. On reste en dehors parce que l'antériorité des personnages n'est pas accessible et reste superficiel. Les gouttes de trop : l'intérieur glauque à la tapisserie etouffante - était-ce ce nécessaire d'ajouter cet environnement noirâtre pour tenter de donner une dimension sombre au propos? La gestion de la gemelite m'a achevée, les scènes où les sœurs sont présentent ensemble sont terriblement affreuses, fausses (et elle le sont) et improbables. Jai trouvé l'esthétique générale plombante avec des effets de flou sur certaines scènes inadéquates sans compter les nombreuses scènes "d'amour" filmées avec un filtre infrarouge inesthétique et décalé. Mais peut-on décrire un film dont le thème.central est la manipulation perverse d'un mari? En ce qui me concerne, je suis restée à distance de ce film qui ne m'a rien appris et ne m'a pas touchée.
On ne retrouve rien du style déjanté des premiers films de Valérie Donzelli dans cet exercice très sage de mise en image du roman d'Eric Reinhardt.
On sait que l'auteur a eu maille à partir avec la lectrice qui lui a inspiré cette histoire (l'affaire s'est soldée par un accord à l'amiable) : il est d'autant plus surprenant de constater que le résultat à l'écran est d'une incroyable neutralité. On est loin de songer à une histoire vraie, mais on a plutôt l'impression d'être devant la description minutieuse d'un cas archétypal.
Dans le cadre un peu formaté du film, au style très froid, Virginie Efira fait merveille en femme à la fois soumise puis finalement résistante et Melvil Poupaud s'avère être un salaud d'envergure, peut-être un peu trop désagréable dès les premiers plans. Le film est très écrit et bien réalisé. Il ne parvient toutefois pas à générer une véritable émotion (peut-être du fait de l'effet de flash-back qui annonce finalement assez tôt comment l'histoire va évoluer).
On appréciera toutefois la façon dont le mécanisme implacable de l'emprise est disséqué, à travers toutes ses composantes, et dans la durée.
A voir, ne serait-ce que pour Virginie Efira (et pour sa jumelle !).
Depuis le charmant La reine des pommes et le très réussi La guerre est déclarée, plus rien de bon venant de Valérie Donzelli réalisatrice pour moi (mais Notre Dame pas si mal). Entre la sélection à Cannes, la bande-annonce et le casting j’ai essayé de faire abstraction de mon à priori. Malheureusement, je n’ai pas adhéré. Entre une mise en scène plutôt mole et un scénario qui ne décolle que vers la fin, je n’ai retenu que la direction d’acteurs. Virgina Efira est bien sûr très bien, c’est un pléonasme, mais n’apporte rien de vraiment nouveau à sa palette. Proportionnellement, j’ai trouvé Melvil Poupaud beaucoup plus impressionnant, en tout cas avec le rôle le plus intéressant. Il joue parfaitement ici le salopard. Bref, un film dont j’attendais beaucoup mais devant lequel je suis resté sur ma faim. Je n’ai pas ressenti l’oppression et l’étouffement annoncés. Confirmation donc que Valérie Donzelli n’est plus ce quelle était…
J’aime beaucoup Virginie Efira et Melvil Poupaud mais malgré leur talent et leurs efforts, je suis un peu restée en dehors de leur histoire, d’autant plus que j’ai l’impression qu’on me l’a déjà racontée pas mal de fois de plein de façon différente et que celle-ci n’apporte pas de regard nouveau.
Trop long documentaire sur le sujet à la mode du moment. On a l'impression de suivre le manuel du petit psychologue... En résumé, convenu et sentencieux et tant pis pour les excellents acteurs, des premiers aux derniers rôles, qui doivent se débrouiller avec ce mélo. Tppima
Ensemble médiocre, au niveau d'un téléfilm sur France 3 en semaine... Narration lourdingue (la mise den situation est d'un ennui !) mais surtout, le personnage de Virginie Efira pose problème par sa vacuité… L'ensemble est très linéaire et sans surprise. On ne peut s'empêcher de penser à "Mon roi" de Maïwenn sur le même thème tellement plus abouti et subtil ! Du cinéma mineur étrangement salué par la critique.
Un bon film mais qui n'arrive pas trop a surprendre et qui reste assez ordinaire. Rien que la première partie ressemble à un téléfilm de Noël sur TF1 ( un poil plus brute et plus poétique ). Oui oui ils s'aiment, tous le monde est heureux c'est la belle vie : mariage, maison, enfants...
La seconde partie sauve le film avec son atmosphère anxiogène et inquiétante qui s'amplifie crescendo. Virgine Efira livre une excellente prestation de cette femme torturée psychologiquement par son mari. Melvil Poupaud est tout aussi convaincant en mari harceleur et dangereux. Malheureusement la fin du film n'a, elle aussi, rien de spécial et nous laisse sur notre faim.
Valérie Donzelli adapte assez bien le roman d'Éric Reinhard dans ce drame et aborde un sujet peu évoqué dans le cinéma. L'amour et les forêts effleure le thème des amours qui se passent mal, des maris dangereux, des violences conjugales sans pour autant approfondir le sujet.
spoiler: Le vrai indice de la dangerosité du mari était dans ses goûts : un type qui kiffe les pâtes au ketchup c'est à fuir tout de suite
Deux acteurs au sommet dans une histoire amoureuse perverse. Mais on est au cinéma, dans la vraie vie ces relations finissent malheureusement beaucoup plus radicalement. un thème très bien abordé sans voyeurisme.
Horriblement bien fait. L'acteur jour très bien son rôle et sait parfaitement se faire détester. Virginie Eiffira est incroyable comme à son habitude. A me rappelle un peu trop de souvenirs d'enfance et des situations que je connais dans mon entourage...
J'avoue que c'est un peu en traînant des pieds que, en début d'après-midi, je me suis dirigé vers la séance de "L'amour et les forêts", le nouveau film de Valérie Donzelli, présenté dans la sélection Cannes Première au récent Festival de Cannes. De bonnes raisons pour cela : les films précédents de cette réalisatrice m'étaient tous "sortis par les yeux" et il n'y avait jusqu'à présent que dans sa prestation dans "Revoir Paris" que Virginie Efira, l'actrice principale du film, m'avait paru justifier les louanges qu'elle reçoit en permanence de la part du public et de la critique. On va commencer par admettre que Valérie Donzelli s'est décidée, dans cette adaptation du roman d'Eric Reinhardt, à abandonner son goût pour l'exagération systématique des comportements qui était jusqu'à présent sa marque de fabrique. Le problème, c'est que n'ayant plus cette exagération sur laquelle s'appuyer dans la narration de l'histoire hitchcockienne d'un couple dont le mari s'avère être un pervers dont l'emprise sur son épouse devient de plus en plus monstrueuse, elle n'arrive que de temps en temps à maintenir la tension qui aurait fait de son film un thriller de bon aloi. Et les interprètes dans tout ça ? Eh bien, Virginie Efira, dans un double rôle de 2 jumelles, est excellente, Melvil Poupaud est prodigieux en salaud haïssable, et, dans les seconds rôles, on ne dira que du bien de Dominique Reymond, Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Marie Rivière et Laurence Côte. Il ne reste plus qu'à espérer que Valérie Donzelli persévère dans la sobriété tout en sachant maintenir en permanence la tension que le spectateur attend.
Pas un film d'horreur, quoique, parce que l'ambiance est glaçante, et on est capté par cette histoire, qui n'est pas surjouée, ce qui est une de ses qualités.