Un film tendu comme la corde d'une catapulte qui nous projette dans la lente descente aux enfers d'un couple dont le jeu authentique et réaliste sert une réalisation forte, nuancée et esthétique. On sort heureux de retrouver l'air de la rue après le huit-clos de ce combat étouffant.. Bravo
Un film magnifique sur un sujet tristement palpitant... Un jeu d'acteurs prodigieux entre Virginie ELFIRA et Melvil POUPAUD. On découvre et on ressent la descente aux enfers, vécue de l'intérieur. Bravo et merci
Un très bon film qui aborde avec brio le sujet de la violence conjugale. Je sors pleine d'émotions de la salle, le film m'a tenu en halaine de A à Z. Un jeu d'acteur remarquable de justesse planté dans un décor oppressant qui nous plonge dans l'enfer subtilement décrit. Dans un autre style que Jusqu'à la Garde, le film de Valérie Donzelli est plus que réussi.
Une fois de plus Virginie Efira exceptionnelle et Melvil Poupaud excellent dans un film très bien réalisé et filmé par Valérie Donzelli qui vous met dans le ressenti du personnage....éprouvant jusqu'au dénouement final.. Bravo!
Il n'y a rien dans le film à part le charme de la belle virginie, qui se dévoile un peu. On a du mal à prendre partie. L'homme finit par etre brutal après avoir découvert et insisté que sa femme le tromper. Elle n'aime suffisamment pas ses enfants, pour s'expliquer avec son mari sur son coté maladif, possessif. Le film traine plutôt en longueur. Au final, le fait d'évoquer une soeur jumelle n'apporte rien à l'histoire. Et n'oublions pas l'argument clé de chaque histoire d'amour dans ce film : virginie trouve beau son mari, puis son amant, et réciproquement, puis sa soeur trouve beau son copain. Bah oui les personnages seraient moches, qu'on quitterait la salle avant la fin...
La trentaine bien entamée, Blanche Renard (Virginie Efira) peine à se remettre d'un chagrin d'amour quand elle revoit Grégoire Lamoureux (Melvil Poupaud), un ancien camarade de lycée, et en tombe immédiatement amoureuse. Les décisions s'enchaînent au rythme de leur folle passion : le mariage, le premier enfant, le déménagement de Normandie où Blanche a ses racines vers la Lorraine où Grégoire a obtenu sa mutation... Mais bientôt, Blanche réalise la jalousie pathologique de Grégoire et l'emprise toxique qu'il exerce sur elle.
Je suis allé voir à reculons "L'Amour et les Forêts", qui est sorti depuis trois semaines et que tous mes amis cinéphiles ont déjà vu et abondamment commenté. Pourquoi cette réticence ? Parce que sa bande annonce me donnait l'impression d'en connaître par avance tous les rebondissements.
J'ai finalement cédé à mes préventions et pris mon ticket. Je me suis retrouvé dans une salle encore bien pleine (preuve que les spectateurs aiment toujours le cinéma ou fuient la canicule ?), très majoritairement féminine (signe que le sujet du film les touche particulièrement ou que le charme vénéneux de Melvil Poupaud exerce sur elles plus d'attirance que sur les spectateurs masculins celui de Virginie Efira ?).
Mes préventions ont-elles été réfutées ? Pas vraiment. Au contraire. J'ai passé le film à maugréer, comme le vieux scrogneugneu que je suis. J'ai lu quelque part que L'Amour et les Forêts évitait le piège du film à thèse. Eh bien, j'aurais écrit exactement le contraire : le sixième film de Valérie Donzelli ("La guerre est déclarée", "Marguerite et Julien", "Notre dame") aurait parfaitement introduit le débat que "Les Dossiers de l'écran" aurait consacré à la masculinité toxique et à l'emprise. Car c'est son sujet, son seul sujet, son unique sujet.
Certes, il le traite bien. Mais il le traite sans l'ombre d'une surprise ou d'un pas de côté (et qu'on ne m'oppose pas l'idylle sylvestre de Blanche avec un bel inconnu rencontré sur un site en ligne). Ainsi du premier tiers du film où on voit la passion naître entre Blanche et Grégoire dont on sait par avance qu'elle sera bientôt obscurcie par la jalousie dévorante de Grégoire. Ainsi des deux derniers qui dissèquent lentement le chemin de croix vécu par Blanche.
Il y avait peut-être un suspense que la bande-annonce n'éventait pas : Blanche finirait-elle par mourir entre les mains de Grégoire, ajoutant son nom à ceux des centaines de femmes, de toutes conditions et de tous milieux, qui meurent chaque année sous les coups de leurs maris ? Ce suspense là est nié par la construction même du film en flashbacks avec une Blanche bien vivante qui se confie à l'avocate qui la défendra dans le procès qui l'opposera à Grégoire (PS : pour être tout à fait honnête, c'est plus tard qu'on découvre que cette femme est avocate et on pourrait imaginer qu'elle exerce une autre profession, qu'elle soit par exemple la policière ou la juge d'instruction chargée d'interroger Blanche après qu'elle aurait tué Grégoire).
Je l'ai dit, le film se tient. Ses acteurs sont évidemment parfaits. Virginie Efira décroche déjà sa nomination aux prochains Césars avec le talent qui la caractérise à se glisser dans des rôles de femmes ordinaires avec lesquelles l'identification est non seulement immédiate mais aussi très valorisante (qui ne rêverait pas de lui ressembler ?). Melvil Poupaud a depuis toujours ce mélange de force et de faiblesse, de virilité brutale et de sexualité ambigüe, qu'Ozon a su si bien exploiter. Je ne sais lequel des deux est plus talentueux et se glisse le mieux dans son personnage.
Mais aussi bien joué soit-il, "L'Amour et les Forêts" ne m'a pas touché, faute de sortir d'un scénario tracé d'avance.
Résumé à la con : Une nana qui pensait avoir tiré le gros lot se rend compte au bout de plusieurs années qu’en réalité, l’ennemi est dans son lit.
L’avis cool : Soyez-en certains, avec L'AMOUR ET LES FORÊTS il y a plus de chances que ça sente le conifère que la romance. Plus qu’un film, ce polar psychologique oppressant est un avertissement sur l’un des fléaux de notre époque. Véritable sujet de société, cette adaptation du romain d’Eric Reinhardt aborde les histoires d’amour toxiques qui flirtent dangereusement avec le féminicide.
L’avis cool x2: Le duo d'acteurs est ébouriffant de maîtrise. Melvil Poupaud est aussi machiavélique que glaçant et Virginie Efira, parfaite, est encore une fois électrisante. On constate un vrai parti pris sur l'image et sa colorimétrie, ainsi qu'une belle touche d'audace avec une scène chantée réussie. En alliant le fond et la forme avec habileté, VALÉRIE DONZELLI signe sans doute son film le plus abouti.
Si tu veux voir des histoires sur les violences faites aux femmes : - SERIE : LA SERVANTE ÉCARLATE, depuis 2017 - Bruce Miller - SHE SAID, 2022 - Maria Schrader
L'Amour et les Forêts est un film réalisé par Valérie Donzelli et sorti en 2023. Ce film est fort et déstabilisant. Le duo d'acteurs (Virginie Efira et Melvil Poupaud) est absolument formidable dans ce couple trouble où il est question de perversion narcissique. Le spectateur est mal à l'aise devant la souffrance de cette femme, la comprend, ressent l'emprise que son mari porte sur elle, et cela transpire dans chaque plan tant les deux comédiens sont justes (même si certains effets sont parfois un peu criards sans que cela ne gêne le visionnage). La mise en scène, qui se concentre autant sur le visuel que sur les silences, avec un vrai travail du son, est très efficace et renforce ce sentiment d'immersion au sein du couple. On ressort de ce film marqué. Bien qu'il ne soit pas parfait, c'est une très bonne proposition de cinéma, bien réalisée, qui fait réfléchir, av
Bon film très bien interprété mais le sujet me semble banal. J'imagine que la plupart des femmes divorcées ont vécu ce genre de galère et que le scénario n'apporte rien de nouveau à ce que l'on connaît déjà. La sidération et la culpabilité ne suffisent pas à porter le film qui se déroule sans surprise.
Je m attendais à mieux Dans le même genre j ai préféré l enfer de chabrol avec cluzet et beart Mais c etait il y a 40 ans La amour et les forêts vient apres metoo et ça se voit. Les phénomènes d emprise sont moins durs et moins violents mais plus sophistiqués L héroïne prof de français devait se battre différemment... Mais in fine elle gagne face à "ce petit mec"
Un remarquable film sur la prise de pouvoir progressive au sein du couple par un pervers narcissique : chantage à l'amour, report des responsabilités des difficultés du couple exclusivement sur la femme, chantage aux enfants, contrôle économique exacerbé, etc ... Virginie Effira est extraordinaire de subtilités dans son interprétation et Melvil Poupaud est diabolique à souhait. Une très bonne mise en scène. A voir
Scenario d'une banalite abyssale. Acteurs peu crédibles. Erreur de casting sur le role masculin complètement absent... Qu'est ce que la magnifique Effira est venue faire dans cette galère d'ennui. Passez votre chemin... rien à voir...