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vince2505
8 abonnés
33 critiques
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4,0
Publiée le 13 juin 2023
On est également emporté sous l'emprise du mécanisme de l'amour qui emprisonne. Même si la temporalité du film est difficile à rendre, en effet un processus de relation amoureuse s’étire sur un temps long, le couple a d’ailleurs deux enfants, on voit donc en accéléré la mise en place de cette relation toxique. Je vous rassure, je ne dévoile rien si vous ne connaissez pas le sujet, on comprend dès le début, que nous sommes dans du passé puisque l'héroïne raconte son histoire a une femme très à son écoute... Cela dit, c'est un bon thriller psychologique que je qualifierais d'utilité publique.
"L'Amour et les Forêts" offre un aspect psychologique parfaitement construit qui plonge les spectateurs dans une intrigue captivante. Dès le début, nous sommes transportés par le regard amoureux de Blanche envers Gregoire. Cependant, au fil de l'histoire, nous réalisons progressivement la nocivité de ce personnage. La façon dont le film dévoile ses techniques insidieuses pour lui nuire est tout simplement glaçante. Nous sommes pris dans un tourbillon d'émotions, tandis que nous comprenons l'emprise psychologique qu'il exerce sur sa femme. Cette exploration subtile des mécanismes de manipulation crée une tension palpable.
La photographie remarquable contribue à intensifier l'expérience cinématographique. La réalisatrice parvient à capturer avec subtilité l'intensité des moments charnels, insufflant une chaleur palpable à l'écran. Cependant, c'est dans la représentation des sévices psychologiques que l'image devient véritablement oppressante. À travers des choix de mise en scène audacieux, le spectateur est confronté de manière brutale à la cruauté et à la manipulation exercées sur Banche. La tension monte graduellement, et l'image évolue au fur et à mesure que la femme prend conscience de sa situation. Des nuances subtiles se dessinent alors, accompagnées d'une photographie habilement travaillée, pour illustrer cette transformation intérieure et la force émergente de la protagoniste.
"L'Amour et les Forêts" bénéficie de la performance parfaite de Virginie Efira dans le rôle principal. Son interprétation est si convaincante que nous nous mettons facilement à sa place, ressentant chaque émotion et chaque dilemme auxquels elle est confrontée. Efira parvient à transmettre une palette d'émotions complexes avec une aisance remarquable, nous emportant dans son voyage intérieur. De même, Melvil Poupaud offre une prestation impeccable, incarnant avec brio le personnage troublant qui fait froid dans le dos lorsqu'il s'énerve. Sa capacité à incarner la menace latente et à susciter une réelle peur est remarquable.
Nouveau film sur la violence conjugale. Qui souffre grandement de la comparaison avec " Jusqu'à la garde". Virginie Efira et Melvil Poupaud délivrent la prestation attendue sans génie. C'est interminable et terriblement sans surprises. L'ennui finit par gagner. Un comble !
Un film avec de bons acteurs, l'histoire est assez intéressante, mais il manque le petit truc qui aurait pu en faire un très bon film, peut-être un peu plus d'introspection concernant le mari, qui est-il en dehors de son couple? quelle est son histoire, on ne voie jamais sa famille et son comportement avec elle, il n'est peut-être pas assez présent dans le film, il y a des longueurs; dommage;
Un beau scénario qui monte en puissance tout au long du film. Superbement interprété par Virginie Efira et Melvil Poupaud qui donnent une réelle densité aux personnages et a l'histoire. Protagonistes egalement superbement bien filmés (gros plans, arrières flous, etc...) Vraiment un beau moment de cinéma .... bien que quelque peu stressant....
A partir d'un canevas a priori très balisé, Donzelli construit un thriller psychologique haletant. Elle excelle particulièrement dans la transcription de la sensation d’étouffement progressif vécu par Blanche. (...) Donzelli s’approprie également le motif hitchcockien du doute au sein du couple – présent dans Soupçons ou Rebecca –, en le transformant. Ici, Blanche est en permanence dans une situation d’incertitude et d’indécision, tandis que le spectateur a le recul nécessaire pour appréhender ce qu’elle subit. Le scénario est habile dans le sens où il montre bien que Blanche est placée dans un état de sidération, comme hors d’elle-même et donc incapable de s’échapper.
La critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/lamour-et-les-forets-chronique-dune
Dans un récit sans temps morts et tout en tension, Valérie Donzelli livre un film qui commence comme un film de famille, avec un côté intimiste et sensible renforcé par le choix du 16mm. Au début était la lumière. Et puis.... Et puis le temps qui semble s'accélérer finit d'avaler toute crue Virginie Efira, J'ai trouvé la comédienne un peu en dessous, face à un Melvil Poupaud magistral. D'amour il n'est guère question car il s'agit plutôt de possession. Les scènes d'intérieur, de huis clos parviennent à instiller la peur à chaque plan et seule la forêt offre une bouffée de respiration au personnage comme au spectateur. Par sa mise en scène, ses choix d'éclairage et grâce au talent de ses acteurs, la réalisatrice offre un film oppressant et sensible sur l'emprise au sein du couple. Hélas, après un début très personnel, on a rapidement une impression de "déjà vu", et le déroulement n'ajoute guère à ce que présentait la bande annonce. Bien mais ça ne vaut pas un Hitchcock.
Les acteurs jouent très bien, l’interprétation est bonne. On assiste à une escalade victime/ persécuteur mais, j ai eu en réalité peu d’empathie pour la victime car spoiler: elle passe son temps à lui mentir. Lui n’est pas’idiot et voit ses mensonges ce qui renforce l’insécurité chez lui également . J’ai trouvé le comportement de la victime ridicule spoiler: D’autant plus qu’´au départ il ne l’a frappe pas donc vraiment je ne comprends pas pourquoi elle reste. On assiste au culte de la victime, et c’est assez désagréable et dénué d’intérêt. Dès le premier mensonge elle aurait dû partir, ce pourquoi ce film est horripilant et une épreuve a regarder , qui ne m’a pas vraiment mit en empathie tant il donne une image de la femme comme étant fragile et faible. Ce film n’honore pas la femme en réalité.
On rentre complètement dans ce film. Il s'agit de harcèlement psychologique par un mari qui est, au départ, charmant à tout point de vue. On comprend la difficulté de se dépêtrer du pervers narcissique et on partage la gêne causée par son attitude. Les interprétations sont admirables.
Pas terrible du tout. Ce n'est pas du cinéma mais plutôt un téléfilm pour France télévision qui sera suivi d'un débat sur l'emprise des hommes sur les femmes dans la vie de couple. Mille fois vus et revus comme thème. J'ai failli quitter la salle au début du film quant ils se sont mis à chantier dans le camion de déménagement. J'ai crus que c'était une mièvre comédie musicale. J'aurais mieux fait d'aller voir Omar la Fraise.
Un début de film très bien ficelé, une atmosphère et des dialogues ambigus et malheureusement l'histoire s'enlise, n'évolue plus. Valérie Donzelli a t'elle viré son scénariste après 45'?
Virginie et Melvil sont excellents, très beau film sur la manipulation, la perversité. Le film démontre bien la personnalité de ce type de manipulateur.
Certes l'emprise du pervers narcissique est bien restituée dans ce film ... et tellement bien, qu'en sortant j'avais le "moral dans les chaussettes". Donc d'accord, c'est un bon film. Mais, si de le regarder pourra sans doute aider ceux qui vivent une telle situation à mieux la comprendre... je leur recommande tout de même de consulter un psychiatre ou un psychologie compétent...surtout si l'angoisse et le danger sont à ce point présents dans leur quotidien ! En sortie du film, l'étouffement est aussi là pour le spectateur. Compte tenu de la morosité ambiante, mieux vaut le savoir avant d'y aller car le titre est totalement inadapté et plutôt commercial, à mon humble avis.