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Sabine
9 abonnés
118 critiques
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4,0
Publiée le 29 août 2023
"Les histoires d'amour finissent mal en général" chantaient les Rita Mitsouko dans les années 90. Ce film nous montre pas à pas comment, quand la jalousie s'insinue, quand la surveillance devient un mode de fonctionnement systématique, quand la relation devient une prison dont on ne rêve que de s'échapper, quand le prince charmant cesse de l'être et devient un monstre pris dans un système pervers qui détruit tout. J'ai pensé à "L'enfer" de Chabrol, et aussi un peu à "Paris, Texas" mais ce film est plus didactique. De Valérie Donzelli j'avais beaucoup aimé "La guerre est déclarée". Ce film me donne envie de voir tous les autres que je ne connais pas encore. Quand à Virginie Efira, Melvil Poupaud et Dominique Reymond : ils confirment une fois de plus leur immense talent.
Glaçant, les trois acteurs subliment le scénario qui parfois est caricatural (ex; l'intellectuelle et le banquier). Je suis sorti vraiment interloqué, choqué sur ce qu'est un pervers narcissique, ici dans un couple; C'est un peu l'abîme. Ravi. bravo chapeau bas.
Sujet mal maîtrisé . Système d'emprise très cliché et peu crédible. Film lent et peu subtil. Moi qui espérait beaucoup de ce thème peu traité au cinema, je suis sortie de la salle très decue.
Les acteurs sont époustouflants. L'intrigue est particulièrement bien présentée grâce au début du film. Je n'aurais jamais supporté de vivre le film sans savoir la libération de Blanche. Le montage du film est parfait. Bravo.
La cinéaste Valérie Donzelli signe là un film psychologiquement vertigineux ! Dès le début, on voit une femme rencontré un ancien camarade dont elle tombe follement amoureuse et vont se marier, fondé une famille jusqu'à un déménagement loin des siens ou elle se sent pas à l'aise d'abord avec un mari possessif qui la surveille et veut savoir ses faits et gestes là journée. Ce que je m'attendais moins, c'est que ça va très loin au fil du récit comme un harcèlement suite à une tentation d'un homme à un cours de tir à l'arc qui va obsédé le mari. En sortant de la séance, j'étais un peu sous le choc, pire, c'est que cela doit sûrement exister en vrai. Valérie Donzelli nous fait passer du conte de fée au cauchemar avec brio, c'est le premier film que je vois de cette réalisatrice et elle a du talent de mise en scène ici. Virginie Efira nous bouleverse avec diverses émotions face à Melvil Poupaud excellent et étrange. On est content aussi de voir sur grand écran Romane Bohringer et Virginie Ledoyen. PS Virginie Efira à deux rôles de sœurs jumelles ce qui fait bien dans son CV de comédienne (rire).
Blanche rencontre Greg avec qui elle file le parfait amour. Mariage, enfants, déménagement. Les ennuis commencent. Prof de français, elle va découvrir un homme possessif, jaloux, menteur, manipulateur. Un film implacable sur la spirale infernal dans laquelle trop de femmes sont enfermées. Valérie Donzelli signe l’un de ses plus beaux films, à la réalisation impeccable. Virginie Efira est exceptionnelle dans ce rôle de femme puissante et impuissante à la fois. Brillant. Bouleversant.
De très bons acteurs. Encore un film sur les pauvres femmes abusées par les pervers qui ne sont forcément que des hommes. Ok ça existe bien sûr ! Mais à quand les films sur les perverses narcissiques ?. Parce que ça existe aussi et ça fait très mal parole d'homme qui l'a vécu !. Égalité quand tu nous tiens... Et dans la bande-annonce sur Dailymotion on oublie de faire parler Poupaud qui est très bon et si je ne m'abuse j'ai cru reconnaître le chanteur Bertrand Belin qui a autant de classe en musique qu'à l'écran. Bon allez le voir quand même la caméra est intéressante, et c'est un film correct.
Adaptation cinéma très réussie avec l'excellente Virginie Efira et le très bon Melvil Poupaud. Impressionnante descente en enfer d'une femme tombant entre les griffes d'un homme se révélant être un pervers narcissique!
Je pense que le vrai sujet du film, c'est la soumission. C'est insupportable (je suis une femme) pour moi mais il paraît que c'est ainsi (dit mon fils qui est avocat). Les critiques parlent de thriller ( voire de polar); pas du tout, c'est surtoukt une histoire très triste, une histoire d'amour en négatif. Virginie Effira...que dire de plus que ce que tous en disent? Touchante et parfaite. Melvil Poupaud, séduisant en diable avec l'âge, c'est le cas de le dire...
Un film prenant, le spectateur est sous emprise, au même titre que la pauvre Blanche ... interpretation remarquable de Virginie Effira et de Melvil Poupeaud !
Un film très prenant qui raconte l’emprise d’un mari sur sa femme. Le film est très prenant, filmé par moments sur un mode reportage, ce qui rend l’histoire encore plus réaliste. L’interprétation de Virginie Efira et Melvil Poupaud est absolument remarquable.
Le film est efficace et froid , rythmé et tenu. Il suit le parcours d'une femme en couple avec un pervers narcissique de la rencontre à la rupture. Et ses conséquences. C'est assez intimiste , en centrant l'action autour de la victime, le film perd en ampleur. Mon regret est le manque d'investissement des rôles secondaires , et si je trouve Efira impeccable comme à son habitude , j'avoue avoir eu du mal à croire en son double rôle puisqu'elle joue deux sœurs jumelles. Cela dit , c'est un film utile et bien ficelé.
Après des tentatives intéressantes et partiellement réussies, Donzelli signe un grand film. S’emparant d’un sujet important et contemporain (la relation de couple avec un pervers narcissique), elle est épaulée dans cette entreprise délicate par une paire (d’As) d’acteurs au sommet, Melvin Poupaud, impérial dans tous les registres (depuis ses débuts chez Rohmer comme dans ses prestations plus récentes, attachant et irrésistiblement drôle dans la géniale série « OVNI(s) », ou extravagant dans le déjanté mais imparfait « Petite Fleur ») et Virginie Efira, au firmament, qui n’en finit plus de briller à chaque production. L’idée de la narration en flash-back est très fructueuse car, en évitant le faux suspense d’une issue dramatique (enfin encore plus…), elle pose d’emblée les enjeux ailleurs (et Dieu sait que cet ailleurs est vaste). Subtilement réalisé, dans une colorimétrie sophistiquée et avec un découpage très soigné, esquivant gracieusement ce qui auraient pu constituer des obstacles casse-gueule (la sœur jumelle, la petite séquence chantée, un risque évité de tomber dans le démonstratif ou le programmatique), le film séduit totalement, dans ses moments lumineux comme dans ses facettes glaçantes. Une formidable réussite, passionnante dans tous ses détails et d’utilité publique dans son propos. On pense un peu à « Jusqu’à la garde », bien que les films soient très différents, mais pour l’analogie avec l’atmosphère oppressante de certaines séquences et le souvenir durable qu’il ne manquera pas de laisser.
Film à thèse (il porte sur les maltraitances au sein du couple, ici de la part d'un mari sacrément tordu ) le nouveau film de V.Donzelli, se révèle finalement décevant, car doté d'un scénario peu développé qui tombe trop vite à plat.
Sur le même sujet, Chabrol avec " l'enfer" réussissait par le passé, un opus qui surclasse ce " l'amour et les forêts " qui fait à côté pâle figure.
La première demi-heure tient la route et on s'attend au meilleur, mais ce qui suit n'est pas au plan de la réalisation à la hauteur de la justesse évidente du propos.
Le film se laisse voir, malgré plusieurs scènes ennuyeuses et mal fichues en milieu de projection.
A part, les deux personnages principaux, ( Melvil Poupaud est convaincant, voilà un acteur qui se bonifie avec le temps) les rôles secondaires, pourtant tenus pour certains par des actrices de talent, n'ont par contre aucune place véritable. Il est même pénible de voir Marie Rivière et Virginie Ledoyen avoir été invitées pour leur confier si peu de texte.
Présenté comme le meilleur film de la réalisatrice, " la guerre est déclarée " m'avait pourtant semblé largement plus réussi.