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Jylg
46 abonnés
380 critiques
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4,0
Publiée le 25 juin 2023
Il sont beaux, ils vont s'aimer,... mais lui est plutôt moche de l'intérieur. Ce qui arrive souvent dans ces cas là va arriver, et c'est très dommageable. Deux acteurs formidables pour servir un sujet terrible... à voir absolument.
Melvil Poupaud fait de son mieux pour être aussi bon ici en pervers diabolique qu' excellent en résilient déterminé dans "Grâce à Dieu", mais ça n'a pas trop fonctionné pour moi.
La toujours photogénique Virginie Efira a du taf pour incarner deux soeurs jumelles et fait de son mieux elle aussi. Elle va même jusqu'à nous faire profiter de son filet de voix en poussant la chansonnette comme l'avaient d'ailleurs fait les Deneuve pour Demy, mais ça n'a pas trop fonctionné pour moi, même si elle m'a paru peut-être un poil plus crédible.
Le problème vient de l'accumulation de clichés prévisibles, et peut-être surtout de l'absence de conséquences chez les enfants de la relation si toxique de leurs parents.
Pas vraiment rentré dans les grosses ficelles de cette histoire...
Excellente radiographie du mécanisme d'emprise exercé par le pervers narcissique, si tendre et drôle au début de l'histoire. Et la victime, qui peu à peu abandonne sa liberté, se soumet sans aucune violence physique. Les acteurs, Romane Bohringer et Virginie Ledoyen et surtout Virginie Efira et Melvil Poupaud, sont très crédibles, excellents !
Adaptation totalement ratée. Nous devrions regarder une femme joyeuse et épanouie se faner lentement ; nous devrions la voir rongée par le poison, un poison diffusé avec une redoutable perversité par son mari, un homme idéal aux yeux de tous. Or nous voyons une proie et un psychopathe dès la première scène. Ensuite on attend le drame. Un drame qui survient après un moment clef illisible : une rencontre amoureuse dans la forêt qui donne son titre au film. Hé bien cette séquence dans la forêt est elle aussi escamotée ! Avoir peur de son sujet et tourner autour sur la pointe des pieds, c'est hélas ce qui résume le scénario et la mise en scène de ce film. Sans Effira et Poupaud, le mot navet n'aurait intimidé ni les critiques ni les spectateurs.
Très beau film sur les violences conjugales , morales ou/et physiques. Avec Virginie Efira toujours aussi belle et juste dans ce rôle de femme soumise ..peu à peu...à un mari possessif et violent. L'engrenage et la descente aux enfers ....doucement et sûrement avant de comprendre ce qui arrive au bout de plusieurs années....il faut des films comme celui-ci....ce n'est pas le premier évidemment...
Un très bon film, très prenant et bien joué. Le portait du mari est très réaliste. Ce genre d'homme est malheureusement trop fréquent. J'espère que ce film aidera des femmes à prendre conscience que le comportement de leurs conjoints n'est pas normale.
J'étais si impatiente de visionner ce film ! La talentueuse et sublime Virginie Efira, le troublant Melvil Poupaud et ce fameux thème du trouble de la personnalité narcissique signaient la promesse d'un témoignage sur une maladie psychique encore peu connue mais très galvaudée. Il n'en est rien... à mon triste regret. Certes, certaines scènes reflètent quelques esquisses de la réalité. On suggère le harcèlement, le besoin constant de présence, de contrôle, d'appropriation, le refus de l'altérité. Par contre, il me semble y avoir quelques incongruités, comme la scène où Melvil prend conscience de son état à l'écoute d'une émission de radio. On est en phase avec un très mignon pervers narcissique, loin de la réalité , sans grande profondeur niveau personnage...De grosses lenteurs, aucun suspens, aucune montée en tension, et une fin pour laquelle je n'aurais pas de mot.
Une histoire d'amour, d'emprise, très crédible. Virginie Effira impeccable dans ses 2 rôles. Melvil Poupeau que je redecouvre depuis Les amants. A la fois doux et aimant puis petit à petit étouffant et manipulateur.. L'histoire qui somme toute peut sembler banal.. La surveillance, les questions, les mensonges, le besoin de tout savoir, d'être celui qui décide pour tout, égocentrique, puis on sent une maladie qui prend le dessus au fur et à mesure.. Le malaise va grandissant, la femme s'enferme, se laisse enfermée, accepte de se laisser enfermer jusqu'à.. Pas de moment de répit, bravo !!
Très bon film. Toutefois mettre 2 Virginie Efira en soeurs jumelles n'apporte rien au film. A certains moments il faut parfois quelques secondes pour comprendre qui est qui !!! Un peu dommage. Le seul avantage est pour le réalisateur qui fait l'économie probablement d'une actrice.Une soeur tout simplement de 1 ou 2 ans de plus n'aurait rien changé au sénario...Et cela aurait été plus confortable pour le spectateur. Le rôle du pervers narcissique est très bien interprété. Bravo.
"L'Amour et les Forêts" est un film qui n'est ni un mauvais long-métrage, ni un un chef d'œuvre ; il atteint de manière simple et effective ses objectifs. Dans leur jeu, Virginie Effira et Melvil Poupaud sont efficaces quoique parfois un peu artificiels car trop bien préparés. Le naturel manque. Quant à la mise en scène, elle est totalement passable. Valérie Donzelli se permet même quelques entorses aux cinéma académique dans certains de ses plans sans toutefois aller assez loin.
Un film très bien interprète, et je pense que cette histoire plus d une femme le vit en réalité . C est affreux . Dans la salle hier y avait que des femmes . J'ai passé un bon moment avec ma fille . Un très bon film 👍🙂
Le déni est un mal qui nous ronge au plus profond et dont il est dur de s'en sortir. Ça, Blanche l'a bien comprise.
Dans ce long métrage de Valérie Donzelli, l'amour est au centre du récit, un amour dur, un amour qui fait mal. Tant par les jeux de lumière que par les regards, la mise en scène nous plonge dans son histoire et raconte par ses métaphores l'histoire d'une femme souffrante, poussée à bout par la force des sentiments. Le son vas également jouer un rôle décisif. Un mari pourtant si froid et distant dans sa représentation visuelle, qui en sera pourtant toujours présent, proche du spectateur par sa voix imposante qui résonnera dans la tête de Blanche tout autant que dans celle du public tout le long du récit.