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FaRem
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3,5
Publiée le 28 septembre 2023
De l'idylle au cauchemar... On dit que l'amour ne prévient pas et Blanche ne s'attendait pas à tomber sur un homme dont elle allait tomber follement amoureuse ni de ce qui allait suivre... Valérie Donzelli raconte la descente aux enfers d'une femme devenue prisonnière d'une relation abusive et toxique, et explore les différentes étapes et les mécanismes de cette emprise. Un drame utile et important aux airs de thriller tant il prend souvent aux tripes avec des scènes intenses et stressantes. Virginie Efira est une fois de plus bluffante dans ce rôle. Je continue de penser que c'est l'une des meilleures reconversions qu'on ait vues ces dernières années. Quant à Melvil Poupaud, il est terrifiant. Entre chantage affectif et manipulation psychologique en tout genre pour inverser les rôles, "L'amour et les forêts" est un film glaçant, puissant, angoissant et difficile à l'esthétique soigné. S'il ne sort jamais des sentiers battus, c'est un film rondement bien mené qui réussit tout ce qu'il entreprend.
La construction narrative est judicieuse d'un point de vue militant car elle met en place la pédagogie autour d'un avocat qui écoute, puis conseille sans jugement. Ce qui impressionne c'est ce récit particulièrement méticuleux dans la description psychologique et la méthode "innée" du pervers narcissique qui prend une ampleur singulière grâce à l'interprétation presque démoniaque de Melvil Poupaud, aussi subtile que terrifiante. Face à lui une victime, trop innocente sans doute au début, trop soumise aussi mais qui va aussi savoir se réveiller seule incarnée par une Virginie Efira déchirante. Par contre, on ne comprend pas très bien le choix de la jumelle puisqu'on s'attend forcément à une complicité particulière et déterminante alors que pas du tout, la relation n'est jamais dans l'interraction restant en retrait. Par là même on pense aussi à la collègue qui s'avère accessoire jouée par une Romane Bohringer sous-exploitée. On pense beaucoup au chef d'oeuvre "Jusqu'à la Garde" (2018) auquel il donne une autre facette des violences conjugales. A voir et à conseiller. Site : Selenie.fr
Blanche semble vivre le parfait grand amour depuis qu’elle a rencontré Grégoire. Ils emménagent ensemble et elle ne tarde pas à tomber enceinte. Ils déménagent, contraignant Blanche à s’éloigner de sa famille et de sa sœur jumelle. Mais lorsque le verni commence à se craqueler, elle finit par se rendre compte qu’elle est sous l’emprise de celui qu’elle aime…
Valérie Donzelli (La Guerre est déclarée - 2010) adapte le roman éponyme d’Éric Reinhardt et nous entraîne en plein cœur d’une chronique toxique, celle d’une femme sous l’emprise de son mari, un pervers narcissique et possessif. Le spectateur assiste impuissant à la dérive du couple en découvrant l’engrenage de cette relation malsaine.
L’Amour et les forêts (2023) prend alors des allures de thriller hitchcockien avec cette histoire d’emprise mentale faisant voler en éclat ce couple bien sous tous rapports (du moins, en apparence). Superbement incarné par Virginie Efira & Melvil Poupaud, tous les deux se complètent à merveille.
Du formidable roman d'Eric Reinhardt , les coadaptatrices Valérie Donzelli et Audrey Diwan (beau duo) n'ont pas tout pris mais conservé une grande partie de sa trame, tout en gardant son esprit. Le film est une réussite, dans une forme classique de flashbacks enchaînés, qui ouvrent la voie à un thriller de plus en plus anxiogène, au fil des minutes. Ce qui se joue dans L'amour et les forêts est de l'ordre de l'intime au sein d'un couple, quand une relation devient toxique alors que l'un des deux perd le contrôle, à cause des démons de l'autre, et est soumis à un rapport du type bourreau/victime. L'emprise est un sujet difficile à traiter, même si l'on commence à en connaître les tenants et hélas les aboutissants, et Valérie Donzelli parvient à parfaitement raconter le basculement, au moment où le harcèlement prend le dessus, sur toute autre considération. Virginie Efira, digne d'une héroïne hitchcockienne, livre une nouvelle prestation époustouflante, au côté d'un Melville Poupaud dont on ne louera jamais assez le jeu élaboré, qui rend crédible son évolution psychologique. La mise en scène de Valérie Donzelli, élégante dans les moments légers et puissante dans les scènes de tension, s'avère particulièrement juste pour trouver un équivalent cinématographique à l'excellence littéraire de Reinhardt, intraduisible tel quel sur un écran. Que Le livre et le film soient des œuvres bien distinctes dans leur voisinage et leurs correspondances, c'est un fait, mais il est toutefois évident qu' elles se complètent et s'unissent à merveille.
C'est un film à message ! J'ai toujours eu le sentiment que les films à messages ne servaient à rien, d'autant qu'ici ce qu'on veut faire passer c'est spoiler: "Les violences conjugales, c'est pas bien !" (je schématise) Mais vous en connaissez, vous, des gens qui trouvent que les violences conjugales c'est bien ? Répondons d'abord à certaines critiques portant sur la prétendue invraisemblance des situations. Ben non ce n'est pas invraisemblables, les doux agneaux du flirt qui deviennent des beauf violents après le mariage ça existe. Des femmes qui supportent ça existe et des femmes qui vont tirer un coup ailleurs pour se changer les idées ça existe aussi. Non si le film n'est pas bon par-delà son aspect didactique et sa prévisibilité c'est pour d'autres raisons. Déjà il y a une erreur de narration impardonnable, c'est d'avoir traité le sujet en flashback ! Pour foutre en l'air le suspense on n'a jamais trouvé mieux. Et puis certaines scènes sont ratés spoiler: (l'étranglement) . Côté acteurs, Poupaud à du mal à convaincre. Mais Virginie Efira est tout simplement rayonnante. Quant aux hypocrites qui se scandalisent de l'avoir vue à poil pendant moins d'une minute, je les plains, La tartufferie se porte décidemment fort bien en ce 21ème siècle ! Sinon le film est dispensable ou alors juste pour Virginie !
Un drame intense et poignant sur un couple dont l'homme va avoir une véritable emprise sur sa femme. Virginie Efira nous touche par son impuissance face à cette situation qui lui échappe, tandis que Melvil Poupaud nous fait froid dans le dos par sa manipulation perverse. On assiste aux différentes étapes du processus du pervers narcissique, comme la passion, l'attachement ou les compliments, puis les réflexions, l'isolement ou encore l'enfermement. Oppressant et angoissant, ce film traite avec brio d'un sujet délicat et encore malheureusement beaucoup d'actualité.
Il serait difficile de décrire ce qu'éprouve une femme victime de violences conjugale. Ça l'est d'autant plus lorsque celle-ci ne pense pas l'être et qu'elle mérite la toxicité de son conjoint. Après déjà de beaux films à son actif, Valérie Donzelli s'attaque à ce sujet poignant avec deux pointures du cinéma français : Virginie Efira et Melvil Poupaud. Avec un peu de maladresse et beaucoup de démonstrations, la réalisatrice s'immisce dans l'intimité d'un couple et nous hante dans ce thriller psychologique. Car c'est bien du pouvoir des mots qu'il est question et non de maltraitance physique. Si chacun ne peut qu'être d'accord avec le combat qu'il reste à mener, Efira et Poupaud font leur part avec une prestance glaçante.
Depuis le charmant La reine des pommes et le très réussi La guerre est déclarée, plus rien de bon venant de Valérie Donzelli réalisatrice pour moi (mais Notre Dame pas si mal). Entre la sélection à Cannes, la bande-annonce et le casting j’ai essayé de faire abstraction de mon à priori. Malheureusement, je n’ai pas adhéré. Entre une mise en scène plutôt mole et un scénario qui ne décolle que vers la fin, je n’ai retenu que la direction d’acteurs. Virgina Efira est bien sûr très bien, c’est un pléonasme, mais n’apporte rien de vraiment nouveau à sa palette. Proportionnellement, j’ai trouvé Melvil Poupaud beaucoup plus impressionnant, en tout cas avec le rôle le plus intéressant. Il joue parfaitement ici le salopard. Bref, un film dont j’attendais beaucoup mais devant lequel je suis resté sur ma faim. Je n’ai pas ressenti l’oppression et l’étouffement annoncés. Confirmation donc que Valérie Donzelli n’est plus ce quelle était…
La trentaine bien entamée, Blanche Renard (Virginie Efira) peine à se remettre d'un chagrin d'amour quand elle revoit Grégoire Lamoureux (Melvil Poupaud), un ancien camarade de lycée, et en tombe immédiatement amoureuse. Les décisions s'enchaînent au rythme de leur folle passion : le mariage, le premier enfant, le déménagement de Normandie où Blanche a ses racines vers la Lorraine où Grégoire a obtenu sa mutation... Mais bientôt, Blanche réalise la jalousie pathologique de Grégoire et l'emprise toxique qu'il exerce sur elle.
Je suis allé voir à reculons "L'Amour et les Forêts", qui est sorti depuis trois semaines et que tous mes amis cinéphiles ont déjà vu et abondamment commenté. Pourquoi cette réticence ? Parce que sa bande annonce me donnait l'impression d'en connaître par avance tous les rebondissements.
J'ai finalement cédé à mes préventions et pris mon ticket. Je me suis retrouvé dans une salle encore bien pleine (preuve que les spectateurs aiment toujours le cinéma ou fuient la canicule ?), très majoritairement féminine (signe que le sujet du film les touche particulièrement ou que le charme vénéneux de Melvil Poupaud exerce sur elles plus d'attirance que sur les spectateurs masculins celui de Virginie Efira ?).
Mes préventions ont-elles été réfutées ? Pas vraiment. Au contraire. J'ai passé le film à maugréer, comme le vieux scrogneugneu que je suis. J'ai lu quelque part que L'Amour et les Forêts évitait le piège du film à thèse. Eh bien, j'aurais écrit exactement le contraire : le sixième film de Valérie Donzelli ("La guerre est déclarée", "Marguerite et Julien", "Notre dame") aurait parfaitement introduit le débat que "Les Dossiers de l'écran" aurait consacré à la masculinité toxique et à l'emprise. Car c'est son sujet, son seul sujet, son unique sujet.
Certes, il le traite bien. Mais il le traite sans l'ombre d'une surprise ou d'un pas de côté (et qu'on ne m'oppose pas l'idylle sylvestre de Blanche avec un bel inconnu rencontré sur un site en ligne). Ainsi du premier tiers du film où on voit la passion naître entre Blanche et Grégoire dont on sait par avance qu'elle sera bientôt obscurcie par la jalousie dévorante de Grégoire. Ainsi des deux derniers qui dissèquent lentement le chemin de croix vécu par Blanche.
Il y avait peut-être un suspense que la bande-annonce n'éventait pas : Blanche finirait-elle par mourir entre les mains de Grégoire, ajoutant son nom à ceux des centaines de femmes, de toutes conditions et de tous milieux, qui meurent chaque année sous les coups de leurs maris ? Ce suspense là est nié par la construction même du film en flashbacks avec une Blanche bien vivante qui se confie à l'avocate qui la défendra dans le procès qui l'opposera à Grégoire (PS : pour être tout à fait honnête, c'est plus tard qu'on découvre que cette femme est avocate et on pourrait imaginer qu'elle exerce une autre profession, qu'elle soit par exemple la policière ou la juge d'instruction chargée d'interroger Blanche après qu'elle aurait tué Grégoire).
Je l'ai dit, le film se tient. Ses acteurs sont évidemment parfaits. Virginie Efira décroche déjà sa nomination aux prochains Césars avec le talent qui la caractérise à se glisser dans des rôles de femmes ordinaires avec lesquelles l'identification est non seulement immédiate mais aussi très valorisante (qui ne rêverait pas de lui ressembler ?). Melvil Poupaud a depuis toujours ce mélange de force et de faiblesse, de virilité brutale et de sexualité ambigüe, qu'Ozon a su si bien exploiter. Je ne sais lequel des deux est plus talentueux et se glisse le mieux dans son personnage.
Mais aussi bien joué soit-il, "L'Amour et les Forêts" ne m'a pas touché, faute de sortir d'un scénario tracé d'avance.
J'avoue que c'est un peu en traînant des pieds que, en début d'après-midi, je me suis dirigé vers la séance de "L'amour et les forêts", le nouveau film de Valérie Donzelli, présenté dans la sélection Cannes Première au récent Festival de Cannes. De bonnes raisons pour cela : les films précédents de cette réalisatrice m'étaient tous "sortis par les yeux" et il n'y avait jusqu'à présent que dans sa prestation dans "Revoir Paris" que Virginie Efira, l'actrice principale du film, m'avait paru justifier les louanges qu'elle reçoit en permanence de la part du public et de la critique. On va commencer par admettre que Valérie Donzelli s'est décidée, dans cette adaptation du roman d'Eric Reinhardt, à abandonner son goût pour l'exagération systématique des comportements qui était jusqu'à présent sa marque de fabrique. Le problème, c'est que n'ayant plus cette exagération sur laquelle s'appuyer dans la narration de l'histoire hitchcockienne d'un couple dont le mari s'avère être un pervers dont l'emprise sur son épouse devient de plus en plus monstrueuse, elle n'arrive que de temps en temps à maintenir la tension qui aurait fait de son film un thriller de bon aloi. Et les interprètes dans tout ça ? Eh bien, Virginie Efira, dans un double rôle de 2 jumelles, est excellente, Melvil Poupaud est prodigieux en salaud haïssable, et, dans les seconds rôles, on ne dira que du bien de Dominique Reymond, Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Marie Rivière et Laurence Côte. Il ne reste plus qu'à espérer que Valérie Donzelli persévère dans la sobriété tout en sachant maintenir en permanence la tension que le spectateur attend.
Blanche rencontre Grégoire, et vit le conte de fée. Mais au fil des années, cet amant devenu époux et père de famille dévoile son vrai visage. Celui d'un mari colérique, contrôleur, pervers, qui étouffe sa femme. "L'Amour et les forêts" n'est certainement pas le premier film à traiter de ce sujet, malheureusement commun. Mais il le fait avec les honneurs. D'abord grâce à ses comédiens et leur personnage. Virginie Elfira est touchante en épouse dont le bonheur craquelle, et en vient à vivre un cauchemar absolu. Melvil Poupaud est assez génial en mari horrifiant, qui aime sincèrement sa femme, mais ne peut envisager qu'elle échappe à son contrôle. La mise en scène et la dialogues en rajoutent parfois une couche (il faut le voir, en costard noir serré et col roulé, déambuler de manière menaçante dans l'hôpital !), mais il ne faut pas oublier que le récit est raconté de puis de vu de Blanche, ceci expliquant cela. Toujours est-il qu'il s'agit d'un excellent méchant de cinéma. Ensuite, la mise en scène inspirée. Valérie Donzelli joue sur des couleurs & éclairage (dont un étrange rouge qui n'est pas sans rappeler le cinéma de Martin Scorsese !). S'amusant à donner aux premières scènes un grain qui évoque la pellicule des années 70/80. Mais surtout, elle sait gérer la pression, et retranscrire par des effets de montage l'état d'esprit de son héroïne. Côté scénario, cela fonctionne bien, avec cette tension qui monte crescendo à travers les années. Néanmoins il y a tout de même quelques facilités ou étrangetés dans le récit. spoiler: L'éloignement de la famille qui parait brutal. Un mari ultra-contrôleur, intelligent et méticuleux... qui ne pense pas à vérifier ou espionner le téléphone de sa femme ? Et une soeur jumelle qui n'aura pas beaucoup d'utilité dans l'intrigue.
Sans compter une invraisemblance énorme... spoiler: Franchement, qui aime les endives au jambon ?!
"L'Amour et les forêts" n'en demeure pas moins un drame psychologique très solide, qui aidera peut-être certains à prendre conscience de leur emprise...
On ne retrouve rien du style déjanté des premiers films de Valérie Donzelli dans cet exercice très sage de mise en image du roman d'Eric Reinhardt.
On sait que l'auteur a eu maille à partir avec la lectrice qui lui a inspiré cette histoire (l'affaire s'est soldée par un accord à l'amiable) : il est d'autant plus surprenant de constater que le résultat à l'écran est d'une incroyable neutralité. On est loin de songer à une histoire vraie, mais on a plutôt l'impression d'être devant la description minutieuse d'un cas archétypal.
Dans le cadre un peu formaté du film, au style très froid, Virginie Efira fait merveille en femme à la fois soumise puis finalement résistante et Melvil Poupaud s'avère être un salaud d'envergure, peut-être un peu trop désagréable dès les premiers plans. Le film est très écrit et bien réalisé. Il ne parvient toutefois pas à générer une véritable émotion (peut-être du fait de l'effet de flash-back qui annonce finalement assez tôt comment l'histoire va évoluer).
On appréciera toutefois la façon dont le mécanisme implacable de l'emprise est disséqué, à travers toutes ses composantes, et dans la durée.
A voir, ne serait-ce que pour Virginie Efira (et pour sa jumelle !).
Si vous voulez plonger dans l'intimité d'un couple et découvrir comment une belle histoire d'amour peut se transformer avec le temps en un véritable cauchemar, ce thriller psychologique est fait pour vous ! La prestation du duo Virginie Efira / Melvil Poupaud est remarquable, cette oeuvre tirée du roman éponyme d'Eric Reinhardt (2014) nous montre toute la mécanique toxique qui peut parfois s'installer dans une relation amoureuse, surtout lorsque l'un des deux partenaires est possessif, jaloux, bref, totalement malsain. Une assez bonne réalisation de Valérie Donzelli : à voir pour mieux comprendre comment la violence peut se substituer peu à peu à l'amour au sein d'un ménage. Site CINEMADOURG.free.fr
Autant la prestation de Virginie Efira est brillante, autant , autant j’ai trouvé la mise en scène Trop « neutre »….J’attendais plus ….Melvil Poupaud, ne convainc pas non plus tout à fait, il n’habite pas vraiment cette cruauté de psychopathe, qui aurait plongé le spectateur, dans l’horreur….Cela aurait été plus dans les cordes d’une Nicole Garcia à la réalisation…..Pour autant ne dénions pas la douce sensibilité du film, que fait passer Valérie Donzelli et qui a finit par me convaincre…c’est un film agréable, sensible, mais qui n’a pas de temps fort hélas, ni de surprises….N’est pas Martin Scorcèse qui veut…..
« Le chagrin s’enfonçait dans les âmes comme un hurlement doux » J’ai retenu cette jolie phrase dans le récit de cette femme qui s’enfonce dans la maltraitance. Le film a une forme très originale qui nous tient en haleine. Je n’ai pas compris l’intérêt d’avoir une jumelle… Pourtant malgré cette mise en scène très tendue et le jeu des acteurs, j’ai été déçu de revoir grosso modo une version différente de « jusqu’à la garde » mais sans atteindre la force prodigieuse de cet opus. Peut-être que la forêt dont on parle me donnait des envies de Lady Chatterley…….. On en est loin même si les débuts sont toujours plein de promesses.