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    L'Amour et les Forêts
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    Jean-Jacques FERNANDEZ
    Jean-Jacques FERNANDEZ

    28 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2023
    Un sujet difficile traité avec beaucoup d'intelligence et servi par un casting au top.. Virginie EFIRA continue à étoffer sa filmographie impressionnante en si peu de temps avec de très rares erreurs. Un film à regarder pour avoir un autre regard sur les gens que nous croisons dans nos vies.
    Boby 53
    Boby 53

    18 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 août 2023
    Certes un film sur l'emprise d'une femme par un mari dit "pervers narcissique", interprété par 2 comédiens excellent, mais alourdi par une mise en scène chichiteuse, alambiquée, avec flashbacks inutiles. Pas très fan du cinéma de Donzelli.
    Sébastien B.
    Sébastien B.

    19 abonnés 146 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juin 2023
    Après des tentatives intéressantes et partiellement réussies, Donzelli signe un grand film. S’emparant d’un sujet important et contemporain (la relation de couple avec un pervers narcissique), elle est épaulée dans cette entreprise délicate par une paire (d’As) d’acteurs au sommet, Melvin Poupaud, impérial dans tous les registres (depuis ses débuts chez Rohmer comme dans ses prestations plus récentes, attachant et irrésistiblement drôle dans la géniale série « OVNI(s) », ou extravagant dans le déjanté mais imparfait « Petite Fleur ») et Virginie Efira, au firmament, qui n’en finit plus de briller à chaque production. L’idée de la narration en flash-back est très fructueuse car, en évitant le faux suspense d’une issue dramatique (enfin encore plus…), elle pose d’emblée les enjeux ailleurs (et Dieu sait que cet ailleurs est vaste). Subtilement réalisé, dans une colorimétrie sophistiquée et avec un découpage très soigné, esquivant gracieusement ce qui auraient pu constituer des obstacles casse-gueule (la sœur jumelle, la petite séquence chantée, un risque évité de tomber dans le démonstratif ou le programmatique), le film séduit totalement, dans ses moments lumineux comme dans ses facettes glaçantes. Une formidable réussite, passionnante dans tous ses détails et d’utilité publique dans son propos. On pense un peu à « Jusqu’à la garde », bien que les films soient très différents, mais pour l’analogie avec l’atmosphère oppressante de certaines séquences et le souvenir durable qu’il ne manquera pas de laisser.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    22 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2024
    Une femme tombe éperdument amoureuse d’un homme qui se révèle être différent au fil du temps.
    Le sujet est délicat et l’affiche suffisamment explicite pour que je me permette de le spoiler dans les lignes qui suivent.
    Son mari se dévoile petit à petit en pervers narcissique et manipulateur. Très compliqué dans un film de faire comprendre la progression insidieuse du contrôle de l’homme sur sa femme. Les ellipses de temps nécessaires à la construction du scénario peuvent empêcher de comprendre le processus d’emprisonnement psychique et peuvent donc se révéler contre productives. La première partie du film nous entraine dans un début de liaison idyllique, jusqu’à ressembler dans sa forme à une comédie musicale. Virginie Efira, on n’en doutait pas, est magnifique de justesse (elle joue aussi le rôle de sa sœur jumelle, autre facette de sa personnalité) et le film est parsemé d’idées de mise en scène. A voir si le sujet ne vous rebute pas.
    Sophane
    Sophane

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2023
    Creux, insipide, peu crédible, et encore une fois Virginie Effira toute nue face caméra ainsi que des scènes de lit qui s’éternisent sans que cela n’apporte la moindre plus value. Décevant et très ennuyeux.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 juin 2023
    Adapté du roman d’Éric Reinhardt, L’Amour et les forêts compose une forme esthétique unique, faisant ainsi œuvre de cinéma et non reportage sur les violences conjugales, à même de traiter un sujet difficile qui advient et s’accomplit par elle. La beauté des plans, résultat du choix de la pellicule, d’un cadrage précis mobilisant le flou avec intelligence et d’une colorimétrie tour à tour naturaliste et pop, exprime la beauté intérieure de cette femme tourmentée et celle, extérieure, des paysages qui l’environnent, dans lesquelles elle évolue : la Normandie d’abord, avec ses vues sur une mer qui tout au loin rencontre le ciel bleu, les forêts proches de Metz ensuite, symbole de l’enferment de Blanche qui délaisse l’espace horizontal (dessiné par la ligne de la mer) pour se retrouver segmentée dans un espace vertical, scandé par les arbres. La maison, d’ailleurs, est tout en hauteur, et la caméra s’attarde sur les montées et les descentes des pieds et des jambes ; son papier peint, aux motifs floraux désuets, inscrit les personnages dans un cadre figé qui les écrase et permet brillamment d’inscrire dans la durée la paranoïa de Grégoire.
    Valérie Donzelli accorde une attention particulière au morcellement de l’identité, en installant une série de doubles qui apparaissent comme autant d’avatars possibles du couple principal : le mari s’approprie l’étreinte vécue par sa femme avec l’homme des bois, avant d’être disqualifié par la gentillesse du beau-frère et de l’interne ; à l’inverse, Blanche a une sœur jumelle à qui elle finit par se confier. Ce jeu par miroirs déformants, qui ouvrent sur l’idée essentielle d’alternative à la violence, renvoie évidemment à la perte de contrôle de Greg qui affirme ne plus se reconnaître, jusqu’à ce plan terrifiant sur lui se voyant piégé dans les glaces de la coiffeuse d’enfance ; ainsi, la cinéaste dépeint la violence non comme une fatalité inhérente au masculin mais sous les traits d’un engrenage. Il est encadré par les questions de celle qui se révélera être avocate – sa profession demeure longtemps cachée, incarnation de cette mise à l’épreuve identitaire vécue par la victime.
    L’Amour et les forêts consacre Valérie Donzelli cinéaste : elle acquiert ici une maturité qui lui faisait défaut dans ses premiers films, une maîtrise esthétique au service d’un scénario rigoureux. Peut-être lui fallait-il ce décentrement, après un premier long métrage (trop) personnel, pour atteindre, par l’universalité du combat représenté, son expression artistique la plus aboutie. Un chef d’œuvre incarné par deux remarquables comédiens : Melvil Poupaud et Virginie Efira.
    Diabloxrt
    Diabloxrt

    39 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2023
    "L'Amour et les Forêts" est le genre de projet qui mérite vraiment d'être étudié. Valérie Donzelli a choisi de nous parler des relations toxiques avec ce film, et honnêtement, elle l'a vraiment bien fait. Ce genre de thématiques est assez complexe à traiter en apparence, mais la réalisatrice a parfaitement réussi à retranscrire les éléments qui font une relation toxique. Le principal point autour duquel elle décide de tourner va notamment être l'enfermement au sein de cette relation, par le caractère et l'attitude du conjoint. On le ressent très rapidement avec ce choix de ratio en 1.66:1, car il retranscrit l'enfermement et le côté très cadré de cette relation. Mais on le voit également dans le choix des décors, la vie de notre héroïne passant de la liberté offerte par un environnement en bord de mer, au côté resserré des arbres de la forêt. Tout cela sera également associé à la présence très abusive du mari, même quand celui-ci n'est pas à l'écran. On peut noter ces discussions au téléphone, où sa voix n'a aucun filtre, ce qui permet de donner la sensation qu'il est proche d'elle malgré tout. La réalisatrice cherche donc à imager cette thématique et à l'intégrer à sa mise en scène, au-delà de simplement la montrer. Et c'est donc très intéressant, car le film n'aura jamais besoin d'expliquer grossièrement le problème, on le comprend très vite. Mais si je devais quand même faire mon rabat-joie, je dirai que le style de cette réalisatrice n'a rien de subtil. Pour tout ce qu'il est efficace au niveau de sa narration, il peut aussi apporter certains moments qui font peut-être un peu trop. Je pense notamment à quelques scènes en particulier, l'une où un zoom bien à l'ancienne est utilisé, ou une autre où le montage ne réussit pas à correctement faire ressentir la présence flottante du mari, et va donc tomber dans la facilité en montrant notre héroïne l'imaginer proche d'elle. Mais il faut être honnête, ces quelques passages n'enlèvent rien à la qualité du long-métrage, on croit très fortement en ce qui nous est présenté. Et si la réalisation est pour quelque chose dans cette réussite, il est difficile de ne pas parler du casting. Virginie Efira est vraiment bluffante, comme toujours, que ce soit dans l'un ou l'autre de ces rôles. Et quant à Melvin Poupaud, il est absolument terrifiant, car il dégage une vraie impression dérangeante à beaucoup d'instants. Par conséquent, je vous recommande fortement l'expérience de ce projet. C'est un film qui s'avère assez impressionnant dans sa maîtrise de la narration, et même s'il n'est pas parfait, il vaut vraiment le détour. Pour conclure, un film bien oppressant.
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    27 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juin 2023
    Thriller psychologique fin et plutôt bien joué ce qui permet de se tenir interessé tout au long de film malgré une absence de suspense et une crédibilité parfois faiblarde dans les moments cruciaux du film.
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)
    Benoit (BENZINEMAG / HOP BLOG)

    18 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2023
    Dans cette nouvelle réalisation, Valérie Donzelli propose un film en deux parties. D’abord une première, radieuse, solaire, filmée en Super 16, avec des couleurs saturées et un grain vintage, puis une seconde plus sombre, filmé en numérique, laissant place au drame, au thriller, dans laquelle la femme devient la proie de l’homme… ou comment un amour fou on va se transformer en une dictature psychologique imposée par un pervers narcissique remarquablement interprété par Melvil Poupaud. Virginie Efira, quant à elle, incarne à merveille le rôle de cette femme qui va se laisser trop longtemps berner par le jeu sadique de son mari et qui, après une escapade romantique et ressourçante, en forêt, va décider de dire stop.

    Avec ce film remarquablement mis en scène, avec un soin tout particulier accordé au décor, et principalement cette maison à l’architecture très "années 70 / 80", encore dans son jus, filmée comme un lieu de claustration pour cette femme terrorisée par son mari, qui va s’effondrer pour mieux se relever ensuite.

    L’amour et les forêts est un film fort, un drame étouffant, visuellement très réussi avec une Virginie Efira encore une fois sublime. Dommage d’ailleurs que le film ne concourait en compétition, car elle aurait pu sans doute pu recevoir le Prix de la meilleure actrice.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mai 2023
    Une œuvre de toute beauté. On se laisse porter par l'histoire (pourtant simple) et on se laisse envoûter par un scénario reposant en grande partie sur des éclairages ciselés qui apportent une profondeur vertigineuse à cette bluette, bien plus réfléchie qu' "un homme et une femme" qui finirait mal.
    Virginie Efira est si convaincante que l'on se demande si vraiment elle joue un rôle ou si elle se contente d'être elle-même.
    Ciné-13
    Ciné-13

    124 abonnés 1 085 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 octobre 2023
    Encore une fois un très bon film tiré vers le haut par deux acteurs exceptionnels : EFIRA sous emprise et POUPAUD pervers inquiétant!
    Il est d'abord séducteur tendre mais insatiable. Elle se laisse "devenir" amoureuse. Mais imperceptiblement l'étouffement gagne jusqu'à en devenir parano.
    La BO de Gabriel YARED fonctionne par couleurs avec du piano romantique côtoyant de l'anxiogène appuyé.
    Astucieuse mise en scène avec le fil rouge de l'entretien avec l'avocate...
    Brillant et bouleversant!
    Nine
    Nine

    7 abonnés 101 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2023
    J'attendais plus de ce film, le sujet a déjà été traité plusieurs fois au cinéma et à la TV, et mieux écrit. La psychologie des personnages est dur à cerner (c'est dur d'en dire plus sans spoiler). Grégoire est-il juste un jaloux pathologique ou un réel pervers (comme le laisse entendre le "coup" de la mutation) ? Blanche, qui est une femme sensée, lui pardonne ce coup jusqu'à fonder rapidement une famille ? quelque chose ne va pas. L'interprétation est impeccable, Melvin Poupaud inquiétant et antipathique à souhait, Virginie Effira juste comme à l'accoutumée et remarquable dans la scène finale, où l'on voit un plan sur son visage où se lit que la perte de confiance en soi n'est pas loin. Coup de coeur spécial pour la brève apparition de Virginie Ledoyen (j'aurais aimé qu'elle ait un rôle plus développé) , actrice qu'on ne voit pas assez.
    Patricia D.
    Patricia D.

    76 abonnés 181 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 mai 2023
    L'amour et les forêts est un film puissant, rempli d'intelligence et de finesse dans le déroulement de l'histoire, la vraisemblance du scénario et le jeu des acteur·trices. Virginie Efira est impressionnante dans ce rôle de femme traquée, piégée, acculée à la terreur et à l'épuisement. Melvil Poupaud porte des regards effrayants qu'on ne lui connaissait pas et quelques seconds rôles marquants encadrent parfaitement le couple : Romane Bohringer, Virginie Ledoyen, Bertrand Belin...
    SYLVIE B.
    SYLVIE B.

    28 abonnés 202 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 juin 2023
    Virginie Efira n'est pas franchement à son meilleur niveau. c'est plat et prévisible, min Roi de Maewenn sur lf même sujet est autrement puissant
    Claire Fiorucci
    Claire Fiorucci

    15 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 décembre 2023
    Faisant partie -hélas- des femmes qui sont passées par là, je trouve le film très juste. De l'inversion accusatoire qui devient systématique aux murs qui se resserrent tels une sombre forêt étouffante, tout y est. La femme dépossédée d'elle-même, ce trou noir mouvant comme un zombie dans un labyrinthe de peur et de culpabilité. Le personnage de Blanche est vraiment bien construit, parce qu'il n'est pas seulement dépeint comme une victime. J'enlève une étoile pour le personnage de Greg qui n'a aucune profondeur, il n'est que "le pervers narcissique, le mari toxique", il n'a pas d'histoire, pas de personnalité, et on sait que les choses ne sont pas aussi manichéennes dans le monde réel : ces hommes ne sont pas uniquement mauvais. C'est peut-être un choix scenarisgique et je le respecte, mais ça m'a un peu embêtée.
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