AlloCiné
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Votre avis sur Bernadette ?
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Le parti-pris du premier long-métrage de fiction de Léa Domenach était de présenter la revanche d'une femme. Sur le ton léger de la comédie, le pari est joliment tenu. Bernadette est un film savoureux qu'on prend plaisir à regarder. On apprécie aussi l'irrésistible talent des acteur·trices, la malice inspirée de Catherine Deneuve (Bernadette Chirac), l'espièglerie tranquille de Denis Podalydès (Bernard Niquet), la mâle aisance de Michel Vuillermoz (Jacques Chirac), l'autorité flottante de Sara Giraudeau (Claude Chirac), l'émouvante fragilité de Maud Wyler (Laurence Chirac)... sans oublier le travail remarquable de la costumière Catherine Leterrier.
Excellent jubilatoire
Catherine Deneuve est excellente dans ce rôle ainsi que les acteurs qui l entourent.
Toujours tres classe Madame Deneuve
Scenario top
Un bon moment de cinéma avec des scenes touchantes et des scenes hilarantes
Catherine Deneuve est excellente dans ce rôle ainsi que les acteurs qui l entourent.
Toujours tres classe Madame Deneuve
Scenario top
Un bon moment de cinéma avec des scenes touchantes et des scenes hilarantes
Belle réussite pour cette comédie. Flirter avec le biopic n'était pas évident et tout est a sa place. Les acteurs incarnent les personnages sans tomber dans la caricature. Le fil rouge de la chorale est bien vu, avec un titre qui m'a fait hurler de rire. Les scènes cultes de la télé rejouées par les acteurs sont de petites perles. Du rythme, un fond, de l'humour, bref a voir.
1/ Film très intéressant a plus d'un titre.
2/ Catherine Deneuve au top dans ce rôle fait pour elle.
3/ Mise en scène et astuces de scénario excellents.
4/ A voir absolument.
Ma note ****/*****
#richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
2/ Catherine Deneuve au top dans ce rôle fait pour elle.
3/ Mise en scène et astuces de scénario excellents.
4/ A voir absolument.
Ma note ****/*****
#richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Une comédie légère, agréable mais tout à fait oubliable, qui fait plus sourire que rire et vaut surtout pour le jeu de Catherine Deneuve.
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/10/bernadette-de-lea-domenach-aussi.html
La critique complète sur https://le-blog-d-elisabeth-g.blogspot.com/2023/10/bernadette-de-lea-domenach-aussi.html
Celui-là on l’attendait de pied ferme pour différentes raisons qui allaient de la curiosité à l’excitation en passant par la crainte. Jugez-en par vous-même... C’est d’abord un premier film d’une quasi inconnue, Léa Domenach. Une jeune cinéaste qui a réussi à emmener non seulement l’actrice française la plus prestigieuse et connue qui soit dans son projet : Catherine Deneuve. Mais pas que, puisqu’elle est pervenue aussi à faire un hold-up sur les sociétaires de la Comédie française avec le trio Michel Vuillermoz, Denis Podalydès et Laurent Stocker. Ensuite, ce « Bernadette » est un portrait très librement inspiré de l’ancienne Première Dame de France, Bernadette Chirac, un personnage iconique donc. Enfin, parce que le traitement acidulé, comique et coloré est particulièrement osé. C’était donc un pari sacrément culotté. Et bien on peut dire avec assurance qu’il est réussi haut la main, même si le film n’est pas non plus un chef-d’œuvre ou un immanquable.
Si le biopic, quel qu’il soit, est un genre à la mode et récurrent sur les écrans, que ce soit d’hommes politiques ou de stars de la chanson voire même de personnalités people, le faux biopic est beaucoup moins courant et s’avère bien plus risqué et moins consensuel. Dans le même genre et également français on pense bien sûr à celui de Céline Dion, « Aline ». Valérie Lemercier y réussissait un challenge encore plus culotté en interprétant la chanteuse de son enfance à l’âge adulte grâce à la magie des effets spéciaux avec brio. La tonalité comique est la même, un tantinet décalée et clairement loufoque, sans pour autant verser dans l’irréel. Mieux, elle ajoute même à ce cocktail détonnant, un soupçon d’excentricité avec une esthétique loufoque et acidulée mais pas trop. On a également droit àune (gentille) satire de la politique française et des hautes sphères du pouvoir, tendance « Quai d’Orsay » mais en moins virulent et sarcastique. En somme cette version troisième âge, vintage et franchouillarde de « La Revanche d’une blonde » est délicieuse et nous fait passer un bon moment de comédie populaire originale et réussie.
Dès le prologue où un chœur d’église nous annonce en chantant que cette itération sur la vie de Bernadette Chirac est imagée et s’inspire très librement de la réalité, on sent que l’on va s’amuser et passer un moment de cinéma hors des sentiers battus. Bien sûr on aurait aimé que cela soit plus méchant et on se demande ce qu’un Étienne Chatilliez de la grande époque aurait fait d’un tel sujet. Aussi, le rire franc aurait été préférable au sourire permanent mais les intentions comiques sont là et fonctionnent. Il y a quelques bons gags à se mettre sous la dent, surtout dus au comique de situation quand Bernadette décide de prendre les choses en main. En revanche, la distribution en or massif fait le travail et plus encore : Deneuve est impériale dans le rôle-titre et montre encore une fois après « Potiche » ou « Elle s’en va » qu’elle sait aussi faire rire. Sara Giraudeau excelle en Claude Chirac, Podalydès est à l’aise dans celui du conseiller en image mais c’est Vuillermoz qui emporte tous les suffrages en Chirac dépassé par les évènements. Ajoutons à cela une image très soignée et agréable à l’œil et on comprend qu’on aurait tort de se priver.
Plus de critiques cinéma sur ma page Facebook Ciné Ma Passion.
Si le biopic, quel qu’il soit, est un genre à la mode et récurrent sur les écrans, que ce soit d’hommes politiques ou de stars de la chanson voire même de personnalités people, le faux biopic est beaucoup moins courant et s’avère bien plus risqué et moins consensuel. Dans le même genre et également français on pense bien sûr à celui de Céline Dion, « Aline ». Valérie Lemercier y réussissait un challenge encore plus culotté en interprétant la chanteuse de son enfance à l’âge adulte grâce à la magie des effets spéciaux avec brio. La tonalité comique est la même, un tantinet décalée et clairement loufoque, sans pour autant verser dans l’irréel. Mieux, elle ajoute même à ce cocktail détonnant, un soupçon d’excentricité avec une esthétique loufoque et acidulée mais pas trop. On a également droit àune (gentille) satire de la politique française et des hautes sphères du pouvoir, tendance « Quai d’Orsay » mais en moins virulent et sarcastique. En somme cette version troisième âge, vintage et franchouillarde de « La Revanche d’une blonde » est délicieuse et nous fait passer un bon moment de comédie populaire originale et réussie.
Dès le prologue où un chœur d’église nous annonce en chantant que cette itération sur la vie de Bernadette Chirac est imagée et s’inspire très librement de la réalité, on sent que l’on va s’amuser et passer un moment de cinéma hors des sentiers battus. Bien sûr on aurait aimé que cela soit plus méchant et on se demande ce qu’un Étienne Chatilliez de la grande époque aurait fait d’un tel sujet. Aussi, le rire franc aurait été préférable au sourire permanent mais les intentions comiques sont là et fonctionnent. Il y a quelques bons gags à se mettre sous la dent, surtout dus au comique de situation quand Bernadette décide de prendre les choses en main. En revanche, la distribution en or massif fait le travail et plus encore : Deneuve est impériale dans le rôle-titre et montre encore une fois après « Potiche » ou « Elle s’en va » qu’elle sait aussi faire rire. Sara Giraudeau excelle en Claude Chirac, Podalydès est à l’aise dans celui du conseiller en image mais c’est Vuillermoz qui emporte tous les suffrages en Chirac dépassé par les évènements. Ajoutons à cela une image très soignée et agréable à l’œil et on comprend qu’on aurait tort de se priver.
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Pas particulièrement attiré par le sujet, je redoutais une comédie trainarde et pantouflarde. Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le film, décalé, looké et pétillant. La réalisation, si elle ne révolutionne rien, propose quand même quelques idées étonnantes, à l'image de cette chorale qui ponctue le film dans des interventions inattendues et insolites. Et puis il y a , au-delà d'un scénario habile et très malin, le plaisir d'une interprétation haut de gamme : Podalydès (qui m'agace souvent), Vuillermoz, Sara Goraudeau, Maud Wyler sont tous épatants face à une Deneuve rayonnante, qui a l'air de jubiler à envoyer des saillies bien percutantes, à rouler des yeux de cocker quand sa fille la remet à sa place et à jouer à la branchée (les 2B3 , qu'est-ce que c'est que ça ? en VF). Bref, j'ai beaucoup ri, les gens autour de moi aussi. Les comédies françaises classe et aps vulgaires sont suffisamment rares pour ne pas bouder son plaisir avec Bernadette. Et la prestation de la Reine Catherinequ'on est content de retrouver dans une comédie vaut à elle seule le déplacement.
un film drôle et sensible au casting 5 étoiles
Catherine Deneuve et Denis Podalydès: un couple d'acteurs qui fonctionne à Merveille
Bravo
Catherine Deneuve et Denis Podalydès: un couple d'acteurs qui fonctionne à Merveille
Bravo
Un très bon divertissement servi par d'excellents acteurs ! A aucun moment il n'y a des lourdeurs ; les scènes comiques sont même plutôt fines.
Un bon moment de ciné français
Un bon moment de ciné français
Une plongée dans les années Chirac , la France de la fin des années 90 début 2000 . Catherine Deneuve donne un capital sympathie à Bernadette Chirac . On aimerait presque devenir sa copine ! Les acteurs sont au top . On passe un vrai bon moment :)
Drôle, fin et même émouvant par moments. Les acteurs sont éblouissants. On s'y croirait ! Mention spéciale à Catherine Deneuve bien sûr.
très bon moment de cinéma. De superbes distribution et jeux d'acteurs pour cette tragi-comédie. Que l'on aime ou pas les Chirac et la politique, on passe un très bon moment.
Catherine Deneuve est dans la lignée de "Potiche", drôle et touchante.
Catherine Deneuve est dans la lignée de "Potiche", drôle et touchante.
selenie
Le film se focalise sur les années de présidence de Chirac, soit entre 1995 et 2007, et force est de constater que la grande partie du film repose bel et bien sur des faits avérés. Ainsi les grandes lignes, les grandes dates, les grands événements mais aussi certains dialogues ou répliques, et les faits relationnels entre Madame Chirac et les autres peuvent tous être siglés "histoire vraie". La chose la plus fictive est en fait Bernadette Chirac elle-même, clairement trop "vertueuse" et trop "gentille" pour être crédible d'un point de vue historique et de façon factuelle. On pense dans le genre au récent et très réussi "Le Tigre et le Président" (2022), où comment rendre drôle des faits historiques, créer un décalage sans pour autant réécrire l'Histoire. Et pour commencer il faut saluer le casting exception faite d'un Sarkozy/Stocker (trop dans l'imitation) et par un Lagerfeld quasi superflu. Si Bernadette Chirac n'était pas un ange le film lui rend un hommage mérité si on regarde par l'oeilleton sa relation complexe et ingrate avec son époux. On notera aussi la jolie idée (si on reste tolérant !) du choeur, raccord avec la foi de l'héroïne du film, et qui ajoute à la dérision ambiante. Une comédie amusante certe sans doute un peu trop complaisante mais on rit un peu et on sourit beaucoup ce qui est déjà beaucoup.
Site : Selenie.fr
Site : Selenie.fr
Magnifique BIOPIC LIbrement inspiré , rendre honneur à BERNADETTE CHIRAC DE COURCELLE .. ELLE à grandement participé à la réussite de JACQUES CHIRAC en sacrifiant son ambition personnelle au détriment de son mari...c'était l'accord commun du départ...
Surprise agréable , sujet délicat soigné avec beaucoup d'auto dérision , C. Deneuve la Classe , Bon Moment.
Surprise agréable , sujet délicat soigné avec beaucoup d'auto dérision , C. Deneuve la Classe , Bon Moment.
Yves G.
Quelle superbe idée ! Lequel d’entre nous en apprenant que Catherine Deneuve interpréterait Bernadette Chirac n’a pas été amusé, enthousiasmé, intrigué, appâté ?
Peut-être d’autres actrices lui ressemblaient-elles plus : Nathalie Baye, Catherine Sillhol… Mais, pour interpréter l’ex-Première Dame, qui de mieux que la Première Dame du cinéma français, notre Meryl Streep tricolore, notre légende nationale, l’immense, l’unique Catherine Deneuve ?
Pour l’entourer, Léa Domenach a construit patiemment un casting plaqué or. Michel Vuillermoz est enthousiasmant dans le rôle du grand Chirac. Une amie a déploré qu’il n’ait pas le charme canaille ni le charisme de l’ancien président. Mon fils a relevé, à bon droit, qu’il n’exprimait aucune tendresse pour sa femme. Il l’a même trouvé antipathique. Je ne suis pas d’accord sur ce dernier point. Michel Vuillermoz tire le Grand Jacques du côté du comique voire du ridicule, le décrivant comme un grand échalas un peu perché, manquant du bon sens que sa femme, elle, possède. Pour autant, ce n’est pas un mauvais bougre. Ses infidélités ne sont jamais mises à son passif. Son seul défaut serait sa passion envahissante pour les arts premiers et les statuettes africaines.
Sara Giraudeau est elle aussi épatante dans le rôle de Claude Chirac – même si elle ne lui ressemble pas et n’a guère essayé de lui ressembler, sinon par sa coupe garçonne et ses tenues. Mais le meilleur second rôle est sans conteste celui joué par Laurent Stocker, dont on ne dira jamais assez l’immense talent mal exploité. Sa ressemblance avec Nicolas Sarkozy ne saute pas aux yeux ; mais son élocution est sidérante. Chaque fois qu’il dit « Ma,am Chirac », c’est Sarkozy qu’on entend parler.
Ce biopic sur un sujet si connu était menacé par deux écueils. Le premier était de trahir la vérité, une trahison d’autant plus rédhibitoire que la vie des Chirac est connue de tous et que chacun de ses rebondissements (son élection en 1995, la dissolution ratée de 1997, sa « disparition » la nuit de la mort de Lady Di en août 1997, la qualification de JM Le Pen au second tour en 2002, l’AVC qui le frappe en septembre 2005, l’élection en 2007 du « traître » Sarkozy…) fait désormais partie de notre patrimoine historique. Le second, symétrique, était de trop vouloir coller à la réalité.
C’est ce second parti qu’a choisi le film. Il se condamne ainsi à ne rien nous apprendre qu’on ne sache déjà. Il se condamne aussi à jouer sur un seul registre : l’amusement provoqué par des acteurs célèbres jugés sur leur capacité à pasticher leurs modèles.
Ne crachons pas dans la soupe ! Le pastiche se regarde avec gourmandise. On sourit constamment et on rit souvent. C’était sans doute l’effet recherché, loin de toute réflexion sur les réformes entreprises pendant les deux mandats de Jacques Chirac…. ou celles qui ne l’ont pas été, le procès en immobilisme étant peut-être le plus pertinent que l’Histoire instruira contre lui. Bernadette est un film absolument a-politique, qui ne dit rien de la droite ou de la gauche, des défis auxquels la France a été confrontée à l’extérieur comme à l’intérieur pendant ces douze années ; et c’est bien surprenant de sa part.
Un dernier regret : les couronnes de lauriers tressées sans nuance à Bernadette Chirac dans une ode à sa seule gloire. "Bernadette" l’érige en sainte laïque, en Mère courage, en observatrice avisée de la vie politique, en juge hors pair des qualités et des défauts des hommes. C’est beaucoup, c’est sans doute trop.
Peut-être d’autres actrices lui ressemblaient-elles plus : Nathalie Baye, Catherine Sillhol… Mais, pour interpréter l’ex-Première Dame, qui de mieux que la Première Dame du cinéma français, notre Meryl Streep tricolore, notre légende nationale, l’immense, l’unique Catherine Deneuve ?
Pour l’entourer, Léa Domenach a construit patiemment un casting plaqué or. Michel Vuillermoz est enthousiasmant dans le rôle du grand Chirac. Une amie a déploré qu’il n’ait pas le charme canaille ni le charisme de l’ancien président. Mon fils a relevé, à bon droit, qu’il n’exprimait aucune tendresse pour sa femme. Il l’a même trouvé antipathique. Je ne suis pas d’accord sur ce dernier point. Michel Vuillermoz tire le Grand Jacques du côté du comique voire du ridicule, le décrivant comme un grand échalas un peu perché, manquant du bon sens que sa femme, elle, possède. Pour autant, ce n’est pas un mauvais bougre. Ses infidélités ne sont jamais mises à son passif. Son seul défaut serait sa passion envahissante pour les arts premiers et les statuettes africaines.
Sara Giraudeau est elle aussi épatante dans le rôle de Claude Chirac – même si elle ne lui ressemble pas et n’a guère essayé de lui ressembler, sinon par sa coupe garçonne et ses tenues. Mais le meilleur second rôle est sans conteste celui joué par Laurent Stocker, dont on ne dira jamais assez l’immense talent mal exploité. Sa ressemblance avec Nicolas Sarkozy ne saute pas aux yeux ; mais son élocution est sidérante. Chaque fois qu’il dit « Ma,am Chirac », c’est Sarkozy qu’on entend parler.
Ce biopic sur un sujet si connu était menacé par deux écueils. Le premier était de trahir la vérité, une trahison d’autant plus rédhibitoire que la vie des Chirac est connue de tous et que chacun de ses rebondissements (son élection en 1995, la dissolution ratée de 1997, sa « disparition » la nuit de la mort de Lady Di en août 1997, la qualification de JM Le Pen au second tour en 2002, l’AVC qui le frappe en septembre 2005, l’élection en 2007 du « traître » Sarkozy…) fait désormais partie de notre patrimoine historique. Le second, symétrique, était de trop vouloir coller à la réalité.
C’est ce second parti qu’a choisi le film. Il se condamne ainsi à ne rien nous apprendre qu’on ne sache déjà. Il se condamne aussi à jouer sur un seul registre : l’amusement provoqué par des acteurs célèbres jugés sur leur capacité à pasticher leurs modèles.
Ne crachons pas dans la soupe ! Le pastiche se regarde avec gourmandise. On sourit constamment et on rit souvent. C’était sans doute l’effet recherché, loin de toute réflexion sur les réformes entreprises pendant les deux mandats de Jacques Chirac…. ou celles qui ne l’ont pas été, le procès en immobilisme étant peut-être le plus pertinent que l’Histoire instruira contre lui. Bernadette est un film absolument a-politique, qui ne dit rien de la droite ou de la gauche, des défis auxquels la France a été confrontée à l’extérieur comme à l’intérieur pendant ces douze années ; et c’est bien surprenant de sa part.
Un dernier regret : les couronnes de lauriers tressées sans nuance à Bernadette Chirac dans une ode à sa seule gloire. "Bernadette" l’érige en sainte laïque, en Mère courage, en observatrice avisée de la vie politique, en juge hors pair des qualités et des défauts des hommes. C’est beaucoup, c’est sans doute trop.
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