Biopic, satire, faits bien réels, cette 1h30 sur cette partie ou plutôt grande partie de la vie de Mme Chirac aura eu le mérite de mettre en lumière bien des vérités sur le pourquoi cette femme si mythique était aussi froide et "ringarde" aux yeux de la classe politique. On peut quasiment dire que ce récit est égal ou presque à "Barbie" tant la place féminine y est montrée d'une spectaculaire manière. Entre la fille Chirac, préférée du paternel, à ses côtés et au rôle de "second", une autre que personne n'avait eu vent niveau existence pour cause de santé ultra fragile, Bernadette enfin et surtout, dont Catherine Deneuve aura superbement sût apportée un charisme, une délicatesse ainsi que la geine nous en aura profondément apprit sur cette première dame qui, même dans les années 90, n'avait pour seul fonction d'être "décorative" aux yeux de son mari qui lui, inversement total, prenait toute la lumière et les bonnes remarques. Une femme à réputation détestable puisque jamais mise en avant, jamais autorisé à ouvrir sa bouche sans qu'on lui en donne approbation, une femme sans arrêt scrutée du regard fixer d'un Chirac nous donnant une impression extrêmement négative, froide et simplement machiste. Quant à l'entourage politiquement masculin, il met là aussi en avant une supériorité de testostérones ou la gente féminine n'en était encore qu'à ses lointains débuts, ou presque. Des seconds rôles méconnus mais passionnants à suivre sur le quotidien de la vie Elyséenne ou les coups, hauts et bas furent permis pour nuire l'image de l'une et élevée celle de l'autre. Le femme, même première de la nation, n'était décidément pas à l'Elysée pour dire ses mots mais bien au contraire, se contenter de suivre et dire bêtement oui ou non. Un biopic comique qui semble si réel que l'on se demanderais s'il y eu ou non des passages fictifs donnant naissance au charactère nouveau de Bernadette prenant malin plaisir à la suite, d'humilier profondément celles et ceux l'ayant jadis, humilier. Bernadette un jour, Bernadette toujours. Chirac un jour, Chirac toujours.