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lo74lo
12 critiques
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5,0
Publiée le 7 novembre 2024
Quel film!!!!Une réalisation incroyable et geniale avec des acteurs au top.Certes certaines séquences peuvent laisser perplexe mais j ai trouvé ce film tout simplement bouleversant et magnifique
Décidément ce dénigrement de Zemeckis doit cesser Nouvelle réussite que ce Here, film expérimental adaptant le spleen mélancholique de la BD d'origine tout en captant une vie entière à travers les décennies. Et là où la "banalité" du quotidien (naissance, enfance, amour, mariage, deuil..) se sublime, c'est non seulement dans son parti pris spatial (une caméra fixe qui ne triche jamais, centrée sur la pièce de vie de la maison), mais aussi temporel où la narration se fait se télescoper les époques, et aussi les personnages. Des parallèles thématiques qui fonctionnent fonc (même si on aimerait parfois exploiter + de personnages apparaissant en coup de vent), dupportant avant tout un fuo Tom Hanks-Robin Wright décidément touchant. Une réunion de l'équipe Forrest Gump (scénariste compris) conjuguant à nouveau l'intime avec la grande histoire (ce prologue à la Tree of Life) de manière vertigineuse, via une portée existentielle très bien résumée par l'ultime séquence de Here. Bref c'est une belle proposition de cinéma d'un des plus illustres artisans Hollywoodiens des 40 dernières années : évidemment à ne pas manquer !
Voilà un film très perturbant. Here offre une mise en scène inventive, intelligente et particulièrement maîtrisé. Robert Zemeckis réussi à ultiser son concept à la perfection avec des transition ingénieuse et surprenante. Il est perturbant scénaristiquement, c'est un film deconstruit et en même temps chaque plan, chaque scène, chaque moment est lié d'une façon comme d'une autre. C'est brillant, étrangement brillant ! Ça fait plaisir de retrouver le casting de Forrest Gump.
Valse des familles et des générations dans une même maison, une même vue. Un drôle de pari, j'ai bien aimé mais peut-être faut il avoir le recul d'une vie pour apprécier cette danse douce-amère du temps qui passe et nous échappe.
On m'avait dit que Zenekis avait eu recours à l'Intelligence Artificielle pour rajeunir Tom Hanks et Robin Wright dans son film. Le résultat est en effet saisissant, mais ces deux immenses acteurs auraient mieux fait d'être employés à m'interpréter une histoire passionnante qui m'aurait évité de quitter ma salle au bout d'une demi-heure ! Décor unique, incrustations multiples des images pour des flash-backs ou des sauts dans le futur qui vous font perdre tout repère, et le tout avec pour objectif de nous raconter les plus belles années, parfaitement inintéressantes d'une famille américaine traditionnelle. L'effet soporifique de ce film est garanti !
Surtout n'allez pas voir ce film très décevant tout se passe dans une pièce avec une caméra fixe avec des flashback et come-back des et on finit par ne plus rien comprendre.
J’écris cette critique à chaud : J’avais beaucoup d’espérance envers un film de cette envergure, et je ne suis pas déçu. Incroyablement bien réalisé, avec une dynamique égal à elle même, vous faisant passez par de nombreuses périodes de la vie tout en explorant différentes époques. Tom Hanks et Paul Bettany sont des monstres qui donne cette essence au film. Ce film est sans mot, tout simplement époustouflant.
Encore une pépite originale signé Zemeckis avec une capacité à raconter des histoires en image de façon minimaliste. Comme pour Forrest Gump Zemeckis revisite l'Amérique Des séquences émouvantes et une technique de rajeunissement numérique proche de la perfection. Une réussite visuelle. La musique de Alan Silvestri comme d'habitude, mais un peu moins présente qu'habituellement. La caméra statique fini par peser un peu.
On avait envie de l’adorer ce film. De l’idée super originale à son casting en passant par l’aspect technologique inédit, il avait un potentiel incroyable. Aussi bien visuellement qu’au niveau de l’émotion (et un brin de nostalgie). Le problème est que Zemeckis semble avoir eu les yeux plus gros que le ventre, un trop-plein d’ambition qu’on ne peut lui reprocher d’ailleurs, et que, finalement, « Here » est loin d’être la petite pépite attendue sans pour autant être un mauvais film ou une œuvre ratée. En somme, et pour rester dans ses nombreuses œuvres qui mettent en avant des défis technologiques quels qu’ils soient, son nouvel opus est moyen et un peu frustrant car on sent quel grand film il aurait pu être mais loupe le coche. Alors certes, on n’est pas dans un long-métrage complètement foireux comme « Bienvenue à Marwen » ou anodin et oubliable comme « The Walk » mais pas non plus dans une totale réussite comme, par exemple, les films de sa période animée (« La légende de Beowulf » ou « Le Pôle Express ») et encore moins un chef-d’œuvre comme « Qui veut la peau de Roger Rabbit ? » ou surtout « Forrest Gump ». Non, ici on est dans la catégorie de ses œuvres moyennes et sympas mais pas réussies autant qu’on l’aurait souhaité comme « Sacrées sorcières » par exemple. Et on omet bien sûr dans cette liste ses films plus classiques comme « Apparences » ou « Flight ».
On parlait de son chef-d’œuvre, « Forrest Gump » et c’est d’ailleurs la proposition de base de ce « Here » : tenter de retrouver plus de trente ans après la magie de ce bijou. On retrouve la même équipe devant et derrière la caméra. Cette fois, ce n’est pas un morceau d’Histoire des États-Unis vu par le biais d’un personnage incroyable avec un scénario magnifique et plein d’émotion. Là on adapte un ouvrage qui suit des décennies d’Histoire à travers une maison et ses habitants. Et Zemeckis pousse le concept plus loin en choisissant un plan fixe sur la pièce à vivre qui verra tous ces gens se succéder avec des moments de vie importants croqués sur le vif. Mais le réalisateur choisit de pousser le concept de manière encore plus extrême toujours avec le même plan fixe au même endroit : il va jusqu’à reculer encore plus loin dans le temps en allant chercher la vie autochtone, la période de la colonisation et même celle des dinosaures (!).
Et c’est là que le bât blesse, car ces passages certes ambitieux, rendant le passage de l’homme tout petit face à l’immensité du temps, semblent de trop et appartenir à un autre film. Zemeckis a voulu se la jouer Terrence Malick de « Tree of life » (film qu’on peut trouver très pompeux) en faisant une sorte de « House of life » mais cela ne lui va pas du tout. En effet, on aurait aimé que « Here » se concentre sur une famille de son début à la fin, par ordre chronologique de manière à plus s’attacher à eux et à laisser poindre l’émotion, quasiment absente ici. Tous les autres personnages, de la famille afro-américaine qui succède à la famille principale dans les lieux à toutes les familles d’avant en passant donc par ces plans sur la nature, une météorite frappant la Terre où même la famille de Benjamin Franklin, c’est trop et ça nous déconnecte de l’intine qui aurait pu su bien aller à cette histoire et à ce concept.
En revanche, on ne peut que louer les effets spéciaux de rajeunissement. Contrairement à certains films où c’est vraiment voyant et donc raté, comme pour l’androïde censé représenté Ian Holm dans le dernier « Alien » ou Robert de Niro dans « The Irishman ». Ici Tom Hanks et Robin Wright semblent vraiment jeunes et sans qu’on puisse en déceler les quelconques trucages, c’est assez impressionnant. Ensuite, si le procédé est forcément figé, la manière dont Zemeckis appréhende et s’affranchit de ce défi technique et visuel est admirable. La mise en scène est fluide tout comme l’exécution de ces tableaux de vie (car cela s’apparente bien à des tableaux vivants qui s’enchaînent) où ces quadrilatères de bouts d’écran qui intègrent l’image principale pour indiquer la suivante sont comme le doigt qui tourne la page suivante d’un livre. Le cinéaste prouve qu’il est toujours aussi à l’aise avec les nouvelles technologies, un peu comme Cameron, et qu’il s’en amuse. Sur ce point c’est vraiment encore une belle prouesse mais ses choix narratifs la rendent malheureusement trop désincarnée et rarement l’émotion nous affleure malgré quelques jolis moments. Dommage.
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