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soniadidierkmurgia
1 184 abonnés
4 175 critiques
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4,0
Publiée le 1 octobre 2024
Aujourd’hui un peu oublié, William Wyler a été et demeure l’un des plus grands réalisateurs hollywoodiens, seul à détenir trois Oscars derrière John Ford qui trône au sommet avec quatre statuettes mais devant 18 autres qui en compte deux dont Billy Wilder, Elia kazan, Joseph L. Mankiewicz, Clint Eastwood et Steven Spielberg. Après « Ben Hur » (1959) sans conteste son plus gros succès commercial, Wyler âgé de 58 ans réalisera encore quatre films dont trois le voient s’aventurer sur des terrains jusqu’alors inconnus de lui comme le thriller horrifique (« L’Obsédé » en 1965), la comédie musicale (« Funny Girl » en 1968 et la pure comédie avec « Comment voler un million de dollars » sorti sur les écrans en 1966. Il retrouve pour l’occasion Audrey Hepburn qu’il a déjà dirigé à deux reprises associée à Peter O’Toole qui est alors au zénith de sa gloire propulsé sur le devant de la scène trois ans plus tôt par « Lawrence d’Arabie » de David Lean. Le film est tiré d’une nouvelle (Venus Rising) George Bradshaw parue en 1962. L’action se déroule à Paris dans le milieu très fermé des salles de vente où se négocient à prix d’or les toiles de grands maîtres dont un célèbre Vang Gogh qui n’est rien d’autre que l’œuvre d’un faussaire (Hugh Griffith succulent) qui se présente comme un riche collectionneur. Sa fille (Audrey Hepburn) tente en vain depuis des années de le dissuader de cesser son activité. Mais le faussaire s’est pris au jeu et goûte avec plaisir de vérifier à chaque vente que ses copies sont indétectables et ainsi de pouvoir se comparer aux artistes des siècles passés. Mais l’imprudence guette quand lui vient l’idée folle de prêter au musée Kléber-Lafayette une copie de la statuette de Cellini représentant Vénus. Pour assurer le précieux objet le directeur du Musée décide de faire expertiser la sculpture. C’est la fin de la supercherie qui se profile. Sa fille et un mystérieux cambrioleur (Peter O’Toole) pris sur le fait vont tenter de voler la statuette. A l’époque les faussaires fascinent dont le plus célèbre est alors Tom Keating anglais de naissance. William Wyler comprend parfaitement tout ce qu’il peut tirer d’une intrigue parfaitement construite permettant tout à la fois de jouer sur le suspense, la romance sentimentale et les gags liés au défi insensé que s’est fixé la jeune Nicole pour empêcher que son incorrigible père finisse en prison. Les décors d’Alexandre Trauner insèrent l’intrigue dans un magnifique écrin alors qu’Hubert de Givenchy pare la mutine et gracile Audrey Hepburn des plus belles tenues qui soient. L’ensemble est d’un raffinement qui donne la touche de classe indispensable à cette comédie enlevée sans aucune fausse note montrant que William Wyler était vraiment éclectique et encore inspiré après une prestigieuse carrière commencée en 1926 et déjà riche de 43 longs métrages. On pourra seulement peut-être trouver Peter O’Toole un peu décalé dans ce rôle de séducteur impertinent dans lequel son allure marmoréenne s’insère avec quelque difficulté. Mais très bien soutenu par Miss Hepburn il parvient à donner le change. Un film qui bizarrement n’a pas rencontré son public et qui pourtant jouit aujourd’hui d’une réputation tout-à-fait estimable. On saluera la prestation tout-à-fait jouissive de Jacques Marin en gardien-chef du musée débordé, fidèle second rôle des films de Jean Gabin qui aimait l’avoir à ses côtes. À voir.
Délicieuse petite comédie très sixties qui garde un charme fou malgré les décennies qui ont passé, grâce au couple très classe à l'affiche : Peter O’Toole et par Audrey Hepburn. Divertissant et pétillant film de casse !
Nicole Bonnet a bien du mal avec son père. Celui-ci a la fâcheuse habitude de faire des faux en peinture, copies parfaites des originaux. Tout se complique quand un musée décide d’expertiser une statue leur appartenant. Nicole décide d’utiliser les talents d’un prétendu voleur… Voici une fine comédie mettant en scène la talentueuse Audrey Hepburn dans un rôle qui lui ressemble. Elle est accompagnée par Peter O’Toole, déjà connu après Lawrence d’Arabie, et par un certain Eli Wallach qui tournera cette même année avec Sergio Leone dans le western Le bon, la brute et le truand, partageant le premier rôle avec Clint Eastwood et Lee van Cleef
J'ai emprunté le dvd car il y avait Audrey Hepburn et puis je me suis dit que les films avec Audrey Hepburn étaient tous bien en général, parce que même si le réalisateur était naze, Hepburn était tellement mignonne qu'à l'écran ça passait plutôt bien. Sauf que bon, là c'était Wyler derrière la caméra donc on pouvait se dire que ça allait être vraiment chouette. Et le début fait peur, car c'est très laborieux et en plus Peter O'Tool est un acteur qui en fait des caisses (si quelqu'un l'a vu bon autre part que dans Lawrence d'Arabie qu'il me prévienne). Mais Comment voler un million de dollars est en fait une vraie bonne surprise. Le scénario se déploie progressivement, de façon très surprenante, sans que l'on ne se doute de ce qui va arriver. Il y a tellement de bonnes idées toutes simples mais qui font de ce film un petit moment vraiment très sympa, on passe un vrai bon moment, c'est un film divertissant, pas bête, bien foutu et vraiment plaisant.
Bon c'est un vieux film et du coup un peu niaiseux concernant la relation entre les protagonistes surtout quand il s'agit d'amour mais Audrey Hepburn est tellement charismatique! Le rythme est un peu lent c'est dommage car le vol de la fameuse statue est vraiment excellent ça change des scénarios habituels!
un film sur un casse dans un musée, avec un casting cinq étoiles la grande Audrey hepburn , peter o tool , Charles Boyer et même moustache sont tous au rendez vous ce film de volet d'oeuvre d'art bien écrit , réaliser qui met bien en avant la ville de Paris ainsi que la France. Un père et sa fille qui font du faux en tableaux loue un jour une de leur reproduction d'une célèbre statue a un musée parisien en faisant croire que c'est une vraie , mais lorsque des expert veulent examinés pour voir si c'est une vraie ou une copie ils décide de la voler eux même pour toucher le millions de dollars d'assurance et de s'éviter la prison pour escroquerie etc . Une Audrey hepburn toujours aussi belle et passionnante a la tête de ce film de casse de tableaux .
Chouette comédie, scénario fourni et réalisation agréable. Audrey Hepburn est pétillante comme d'habitude par contre Peter O'Toole n'est pas le choix le plus judicieux pour incarner ce personnage. Le cambriolage est simple mais astucieux.
Ce film est une comédie policière américaine des années 60 avec en tête d'affiche la pétillante A. Hepburn dont on retiendra les costumes magnifiques et le longiligne et séduisant P. O'Toole, qui vont tous les deux dérober une statuette dans un musée parisien. Le scénario est sur, le rythme est soutenu et les personnages sont intéressants. H. Griffith en faussaire de génie est presque machiavélique, c'est surtout du à ses expressions faciales. Et il y a aussi E. Wallach dans le film. Ce dernier aurait pu être un poil plus court. Néanmoins cela reste un très bon film divertissant avec le charme désuet des années 60. Je me demande aussi si dans la VO les nombreux acteurs français étaient doublés ou non.
Un chef d'oeuvre de plus a l'actif de William Wyler ! On y retrouve Audrey Hepburn, toujours aussi excellente, et Peter O'Toole, dans l'un de ses plus grands rôle... Et eux deux forment un tandem inoubliable, tres drôle, émouvant, presque sensuel... Un film a l'humour fascinant, mettant en scene des situations génialement imaginées, une histoire originale et passionnante ! Une comédie irrésistible et marquante, a la fois drôle et émouvante, et dont le scenario est vraiment brillant ! Un film plein de génie et de simplicité, un tres grand moment a passer !
Une très belle comédie mise en scène par le grand William Wyler, j'ai bien ri devant ce film. Le duo formé par Audrey Hepburn et Peter O'Toole est remarquable, ces deux-là sont autant talentueux que séduisants et même si le film a d'autres qualités, il repose en très grande partie sur eux. Les seconds rôles avec quelques frenchies, Moustache, Jacques Marin, Charles Boyer et sans oublier Eli Wallach sont sympathiques. Le scénario est original et plaisant, la scène du cambriolage vers la fin est très réussie, l'idée pour énerver les gardiens est très bonne. Bref j'ai passé un très bon moment devant ce film, vous auriez tort de passer à côté.
Superbe divertissement! Que demander de plus: un des couples les plus glamour de l'époque, un scénario bien rythmé et des dialogues d'une grande finesse. L'incroyable modernité de l'humour de wyler fait que ce chef d'oeuvre n'a pas pris une ride.
C'est un petit bijou de film grâce au duo magnifique d'Audrey Hepburn et de peter o'toole au sommet de leur beauté et charisme. Les scènes dans le placard sont délicieuses. L'humour est parfait. C'est léger comme une bulle de champagne, pas crédible et l'on s'en fiche, pas moral et c'est ce qui nous plaît car tout le monde est sympa. Un moment de bonheur, comme une madeleine de Proust
Une comédie romantique fraîche et très agréable à regarder. How to steal a million réuni deux acteurs majeurs du cinéma américain, Peter O'Toole et la magnifique Audrey Hepburn. Un casting glamour et 4 étoiles qui se donne la réplique du tac au tac et il faut bien avouer que cela fonctionne à merveille. Dans ce film, Audrey Hepburn incarne une jeune aristocrate dont le père s'amuse à jouer les faussaires en reproduisant des peintures de grands maîtres qu'il vend ensuite pour des millions de dollars. Jusqu'au jour, ou ce dernier décide de prêter à un prestigieux musée une statue sculptée par son père qu'il fait passer pour la Venus de Cellini. Cette erreur risque de le compromettre car il apprend qu'un test authenticité va être réalisé sur cette dernière. Pour sortir son père de cette mauvaise passe Nicole (Audrey Hepburn) demande à celui qu'elle pense être un cambrioleur (Peter O'Toole) de l'aider à voler la fausse Venus du musée avant que les experts n'arrivent pour l'authentifier.
Or Peter O'Toole n'est pas un cambrioleur mais un détective spécialisé dans l'analyse d’œuvres d'art et chargé de démasquer les faussaires. De cette association incongrue naîtra une histoire d'amour. Ce film est aussi une histoire sur les faux-semblants. Un riche aristocrate est en faite un vulgaire faussaire, un cambrioleur est en réalité un détective qui va réussir le casse du siècle pour les beaux yeux de Nicole. Cette comédie est à la fois subtile et très raffinée. Les dialogues sont animés et drôles (particulièrement dans la version originale).