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PATRICK A
19 critiques
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2,5
Publiée le 24 novembre 2023
Un voyage bien mené dans le XIXe siècle par les décors et les costumes. Mais où est la passion? Des précieux plutôt ridicules qui commentent des plats élaborés â partir de mets précieux avec une suffisance et un pédantisme de personnes ne goûtant que leur plaisir de s écouter. Même la passion amoureuse sonne très platement entre la gracieuse Eugénie et Dodin qui bouffe.... Je reste sur ma faim
Je me suis rarement autant ennuyé durant un film... très long de surcroit. Il ne se passe rien, les dialogues sont inexistants, tout traine en longueur, le jeu des (bons) acteurs (pourtant) est lourd... On ne sort pratiquement pas de la cuisine (belle unité de lieu), mis à part quelques scènes proches de "la grande bouffe". Bref à éviter...
Je n'avais jamais vu l'art de la cuisine aussi bien filmé et je ne me suis pas ennuyé une seconde. L'écriture évite pas mal de clichés et est au service du sujet principal: la cuisine qui exprime l'amour, l'amitié, la transmission.
2h15 à savourer des yeux la cuisine gastronomique classique française ; consommé, vol-au-vent (bien garni), turbot poché avec probablement une sauce hollandaise, carré de veau poêlé Choisy et omelette norvégienne, Puligny Montrachet, Clos Vougeot et liqueurs... S' ensuivent ortolans dégustés sous la serviette, essai de pot-au-feu, et repas préparé pour Eugénie( la cuisinière de Dodin) par Dodin lui-même, salade de crudités du jardin, huîtres pochées, caviar et betteraves rouges, poularde aux truffes sous la peau, poire pochée ( qui n' est pas sans évoquer les jolies courbes de Juliette Binoche),champagne Krug et Chambolle-Musigny pour couronner le tout... Une aventure culinaire de la gastronomie française classique, filmée à merveille, on sent presque les odeurs, sonorisée superbement, on entend le beurre grésiller, les viandes rôtir, les couteaux qui tranchent, les ustensiles qui claquent... Une passion pour la cuisine et pour Eugénie qu' il voudrait femme animent cette dégustation. Puis le déchirement de cette fusion... Un "bon" film, gourmand bien sûr!
Pffffff .... que dire ce film est très bien tourner fe très belles images Juliette Binoche dans tt sa splendeur mais ont reste un peu sur sa faim malgres de très belle scène de ripaille notamment un vol au vent sublime
Tran Anh Hung est un cinéaste rare qui ne livre un film que tous les sept ou huit ans. Découvert avec « L’odeur de la papaye verte » il y a plus de trente ans, il n’a depuis cessé de prouver ses talents d’esthète tant ces films sont beaux à regarder, chaque plan étant étudié presque comme une peinture et flattant notre regard à chaque recoin de la pellicule. « La passion de Dodin Bouffant » ne déroge pas à la règle et nous régale de ses tableaux culinaires. Filmés comme des natures mortes en mouvement, les scènes de cuisine qui occupent la grande majorité du film sont sublimes, de leur éclairage à leur composition. Tout comme lorsque sa caméra se pose sur quelques évadées champêtres et bucoliques. C’est une œuvre qui transpire l’amour de la France d’antan et de ses plaisirs culinaires et qui nous ravit la rétine. Une ode aux saveurs et aux arts de la bouche qui a reçu un prix de la mise en scène mérité au dernier Festival de Cannes, mais certes discutable pour qui ne goûte pas à ce type de met cinématographique.
Les films sur la cuisine, contemporaine ou d’époque, sont légion et formeraient presque un sous-genre cinématographique. On pense au méconnu et magistral « The Chef » filmé en plan-séquence ou au récent « Délicieux » d’Éric Besnard, qui développe beaucoup d’accointances avec « La Passion de Dodin Bouffant ». Célébrer la bonne cuisine, les produits du terroir et tout cela dans une imagerie qu’on pourrait qualifier de pub Herta, volontairement passéiste et surannée, semble être le mantra de cette œuvre peu commune. Sur ce versant le film est réussi tant c’est beau et que tout cela nous fait saliver. L’autre bonne idée est de réunir à l’écran un duo qu’on n’avait pas revu depuis « Les Enfants du siècle » en 2001 ensemble à l’écran. Un ancien couple à la ville et deux très grands comédiens français : il s’agit de Benoit Magimel et de Juliette Binoche dont la complicité crève l’écran en dépit du fait qu’ils n’ont pas grand-chose à jouer et se mettre sous la dent, leurs rôles étant plus des chorégraphies en cuisine que de véritables personnages.
C’est d’ailleurs le souci majeur de ce long-métrage. Il lui manque une histoire, un véritable scénario de fiction qui incarnerait ses protagonistes au-delà de leur fonction cuisinière. Et comme le film dure plus de deux heures (c’est clairement trop), il faudra s’armer de patience et se satisfaire de ces rites culinaires à profusion et de leur élégie pour ne pas s’ennuyer. Un peu comme le délicieux mais pourtant malaimé « Le Chocolat », déjà avec Binoche, qui savait pourtant nous émerveiller. À l’ancienne également, sous sa forme de conte, mais il nous accrochait grâce à son récit, aussi naïf soit-il. Ensuite, on remarquera que les dialogues sont parfois un peu trop ampoulés et sonnent presque faux. La double passion de Dodin Bouffant (pour la cuisine et pour sa cuisinière) est en revanche bien représenté même si, comme sclérosé par cette mise en scène aux petits oignons, la seconde passion passait moins bien l’écran. Pour les amateurs et à visionner après le repas sous peine de fringale.
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que c'est inintéressant ! pourtant, j'aime manger ! 70% du temps, ils font la cuisine 20%, ils mangent, surtout la gamine, elle ne fait que ça ; la vie des apprenties était cool en 1885 prévoir quand même de manger avant
Un film assez lumineux, et qui franchement donne envie de se préparer un bon réveillon, pour moi ce sera de petites cailles à la mangue, un régal et une omelette norvégienne entre autre.....Juliette Binoche n'a jamais été aussi belle cuisinière, et Benoit Magimel empreint de sagesse et de charisme....C'est rare les films où l'on ne regarde pas sa montre et pour cause, on savoure en deux heures de savoureux plat, crème, légumes, viandes, tout y est et ça défile subtilement sous nos yeux( et nos narines, notre langue, etc.....) Bref un film qui met l'eau à la bouche de mille façons...Que de délicatesse sous la langue, mais aussi une histoire d'amour qui nous donne des leçons sentimentales sur la sincérité amoureuse....En tout cas moi j'ai appris quelque chose sur mes sentiments.....c'est du cinéma qui devrait ne pas finir. Je retiens aussi deux choses essentielles, seuls dans la vie comptent la passion, ( que ce soit la cuisine, la poésie, la mécanique) et le passage de relai ...En résumé ce film suscite réflexions et émotions???J'ai senti la salle envoutée littéralement par ce drame( pas si culinaire)Précipitez vous...Dernière chose la partition remarquable de la jeune Pauline ( Bonnie Chagneau Ravoine) mérite d'être soulignée....
A trop vouloir peaufiner on en oublie l'essentiel . L'ÉMOTION !!!. De très belles images , une mise en scène soignée ,des acteurs et actrices à qui l'on ne peut rien reprocher ,mais on reste spectateur durant plus de deux heures , c'est vraiment très dommage . A ce menu royal il manquait juste une pince de sel d'émotion .
Superbes images, de vrais tableaux impressionnistes, un régal pour les yeux. Une indigestion de remue casseroles interminable et fastidieux, quel ennui. Quant au prix de la mise en scène obtenu à Cannes, j'ignore où il se cache : des travelings à n'en plus finir et pas grand chose d'autre. Juliette Binoche ne s'en sort pas mal, les robes d'époque lui vont à ravir. Benoît Maginel est un trop coincé dans sa redingote. Dommage.
Voilà six ans que j’attendais un nouveau film de Tran Anh Hung, jusqu’ici j’ai aimé tous ses films. Ce nouvel opus sort auréolé de son prix de la mise en scène à Cannes et de sa candidature à l’Oscar du meilleur film international pour représenter la France. Même si d'aucuns pointent un scénario trop faible, pour moi tout est réussi ici. La mise en scène est d’une élégance folle, prix cannois entièrement mérité donc. Techniquement, mais comme toujours chez le réalisateur, rien n’a été laissé au hasard. Les décors, les costumes, la lumière, le son, le montage, tout est sublime. Par contre pas de musique, juste à la fin de la dernière scène, dialogue entre les deux personnages sur la table de la cuisine, forcément au sommet de l’émotion. Il va sans dire que l’interprétation est au diapason. Juliette, Binoche et et Benoît Magimel se retrouvent seulement pour la deuxième fois à l’écran, après Les enfants du siècle de Diane Kurys en 1996 (qui avait déboucher sur leur propre histoire d’amour à la ville). Ils sont donc, bien sûr, comme toujours, impeccables. Mais leurs personnages restent finalement secondaires, tout comme leurs histoires et leur romance, car le protagoniste principal est la cuisine, la gastronomie française. La scène d’ouverture, la préparation d’un repas digne des plus grandes tables, nous met d’emblée l’eau à la bouche et nous donne faim. On pensera forcément, dans un style toutefois différent au formidable Le festin de Babette. Bref, voilà une fois de plus un grand film français cette année et un grand film de la part du réalisateur. Une belle et forte émotion pour un plaisir subtil des papilles, des yeux, et surtout du cœur. Une merveille.
Je n' ai pas apprécié ce film, malgré les belles images, la prestation des acteurs. C' est lent , sans émotion particulière. Le film est ennuyeux, à mon simple avis. A dormir. C' est la cuisine à 95% qui est mise en valeur. A en avoir une indigestion, malgré les plats magnifiques proposés. L' Histoire d' amour est escamotee au profit de la nourriture. Privilège des seuls nantis en cette fin XIX ème siècle. Qui ne pouvauent qy' en mourir.. La Grande Bouffe... Bonjour les Pauvres.. Certes, on y parle cuisine telle une sonate de Mozart..! Mais l' amour entre les deux personnes n' existe que par la dégustation. La déclaration finale m' a scotchée, l' homme a plus aimé la cuisinière que la femme durant 20 ans qu' elle fut a son service, et cette dernière en trouve satisfaction.!! L' homme est désespéré du décès de cette femme. Jusqu' au moment où La Cuisinière Nouvelle est en passe d' être trouvée. Franchement, je n' ai pas aimé . Trop de matérialisme.
Au début du film, l'appétit vient à la vue de ces bons petits plats. Et puis au fil des plats qui passent l'indigestion arrive. Les dialogues se glissent difficilement entre les bruits de casseroles, le film est lent, il ne se passe rien. Le plus fin gourmet n'y trouve pas son compte.
La première partie du film de Trân Anh Hùng est éblouissante ! On suit pas à pas la préparation d'un copieux repas dans une économie de paroles impressionnante. Les lumières sont belles, la photographie soignée, les décors consommés, le son éclatant, les gestes en cuisine s'exécutent comme une chorégraphie et on regrette vraiment de n'être pas invité·e à la table des amis... Le couple Binoche-Magimel fonctionne parfaitement bien et on se laisse volontiers toucher par l'aspect suranné de la narration. Puis dans une deuxième partie bien marquée, là où le réalisateur rejoint le fil de l'histoire de Marcel Rouff dont il s'est inspiré, le temps s'étire mollement, le souci du détail tant apprécié au début devient encombrant, voire étouffant, la magie n'opère plus !... Finalement, La passion de Dodin Bouffant est un film beaucoup trop long, comme le menu du Prince d'Eurasie...
pour le côté positif, de belles images, de beaux costumes et décor et l'amour de la cuisine côté négatif : des longueurs, le rôle de Dodin Bouffant (? dommage que l'on ne voit pas l'élaboration des menus par exemple, des discussions culinaires, des essais de plats ...) mais pourquoi se font-ils la bise, on est au 19eme siècle dans un milieu aisé, surprenant !