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boyfil
6 abonnés
18 critiques
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1,0
Publiée le 16 mai 2024
Le ton ampoulé utilisé par Magimel pour décrire de grands plats en cuisine me donne une mauvaise image de la gastronomie, alors que je l’adore. Très décevant donc, on peut parler de grands mets avec plein de poésie, de sensibilité, là, ce n’est que pédanterie
C'était il y a très longtemps, en une de ces provinces reculées de France, qu'un châtelain réputé gastronome vivait paisible au rythme des saisons. Des amis, une région riche en patrimoine naturel, des amis fidèles. Une cuisinière aimante, des apprenties sages et innocentes … Dans quel conte de fée nous retrouvons nous? Les images sont superbes, les préparations culinaires ouvrent l'appétit. Mais il ne se passe rien. Une tranche de vie avec ses joies, ses peines et ses malheurs. Juliette Binoche et Benoît Magimel peut-être un peu trop bons acteurs. Ma note sera de 3.12 sur 5. Bien
Depuis Raymond Oliver et Catherine Langeais, les émissions de cuisine ont toujours rencontré beaucoup de succès à la télévision. De là à en faire le sujet d’un film, il aurait fallu y réfléchir à deux fois. Des gros plans sur des casseroles, le soin maniaque apporté à la disposition des mets sur les plats et surtout, la sorte de transe qui anime Juliette BINOCHE sont du plus fâcheux effet. A réserver aux amateurs de Top chef.
Cette ode à la haute cuisine va vous donner faim ! On assiste, pendant l’essentiel du film, à la confection de plats (consultant cuisine : Pierre Gagnaire, excusez du peu !) de très haute tenue pour les plus fins gourmets d’entre nous. Certes, les restaurants étoilés d’aujourd’hui, de par leurs prix, ne s’adressent pas à tout le monde, et seuls ceux et celles qui ont fréquenté ces tables apprécieront ce film, dont l’action se situe dans les années 1880. Ceci dit, le scénario tient sur un confetti et l’ensemble tient aux performances de Benoit Magimel et de Juliette Binoche, très convaincants dans leurs rôles de faiseurs de plats qui font saliver. Une curiosité qui mérite d’être vue.
La polémique autour de la présentation de la Passion de Dodin Bouffant pour la compétition des Oscars n’était au final pas vraiment fondée. Même si le film de Justine Triet était intéressant, il n’était pas au niveau cinématographique de ce film délicat et à la très belle esthétique de Tran Anh Hung. Film débordant de beauté et de culture, il est au final bien plus audacieux qu’un film qui surfe sur les idées du moment. Acteurs très justes. Bref, un film très beau.
"La Passion de Dodin Bouffant", Drame historique et romantique franco-belge écrit et réalisé par Trần Anh Hùng, sorti en 2023. Adaptation inspirée du roman de l'auteur suisse "La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant gourmet" publié en 1924 par Marcel Rouff. Le réalisateur Trần Anh Hùng, connu pour son premier film " L'Odeur de la papaye verte" de 1993. Une réalisation de très haute qualité, magnifique film historique qui reconstitue avec précision un intérieur bourgeois de la fin du 19e siècle. Une mise en scène soignée (pour laquelle le film a reçu le prix à Cannes), avec de beaux mouvements de caméra dans la cuisine du gastronome de fiction "Dodin Bouffant". Magnifique photo, superbe travail de la lumière. Un beau film qui met en valeur l'amour autour de la cuisine. Poissons, gibiers, viandes et légumes sont des personnages du film, les recettes sont filmées avec attention. Un film généreux, dans la musique, les images, les décors et la durée. Un bel hommage à cette gastronomie bourgeoise du 19e et une belle histoire d'amour. Une belle distribution aussi, avec Benoît Magimel, Juliette Binoche et la talentueuse jeune actrice Bonnie Chagneau-Ravoire. Une belle histoire et une belle facture. A regarder sans popcorn, mais avec un vraie repas, à l'ancienne, entrée, plat, et une omelette norvégienne au dessert !
Je ne note jamais les films, mais là c'est tellement mauvais que je ne pouvais pas passer outre. Ce film n'a absolument aucun intérêt, il n'y a aucun scénario, le jeu d'acteur est insupportablement faux, et vous passez 2 heures à regarder des casseroles sur le feu... Si la cuisine Française est souvent citée en exemple, je pense qu'on ne pourra pas en dire autant de ce téléfilm raté du début à la fin...
Quelle déception !!! J’ai vu ce film en avion, bon, j’aurais pu zapper 10 fois, mais ce n’est pas dans mes habitudes… mais là j’étais tellement tentée.. d’un ennui mortel, aucune émotion, pas d’intrigue etc… à part quelques recettes culinaires, une pure perte de temps.
Tout est tellement à l'ancienne dans ce film, que le jeu des acteurs pourrait faire ringard.
Mais la photographie est très belle, et il s'en échappe une vraie douceur et de la poésie. Le ton semble parfois trop artificiel lorsqu'il est question de cuisine, mais elle est néanmoins appréhendée avec beaucoup de passion et justesse ; le film ravira les gourmets.
Entre mets et ustensiles, sublimés par le son et la photographie, les performances d'acteurs s'entrelacent à travers des dialogues somptueux, mettant en lumière l'art de cuisiner et de déguster en pleine conscience. Cette œuvre délicate sollicite nos sens et nous transporte dans un univers envoûtant !
C'est du suicide d'aller aux Oscars avec un film pareil... La première demi-heure régale, avec des gros plans sur les gestes des cuisiniers à l'œuvre pour préparer un festin. On en a l'eau à la bouche. Pour le reste le film est sans surprise et manque de rythme avec un scénario paresseux.
A plusieurs égards, "La Passion de Dodin Bouffant" m'a fait penser à "Pacifiction", sorti l'année précédente. Même acteur principal. Une durée étirée (oserai-je dire déraisonnable ?) et un rythme lentissime. Une intrigue très limitée. Et un vrai sens de la mise en scène. "La Passion de Dodin Bouffant", c'est donc du cinéma sensoriel, où ce n'est clairement pas le récit qui ressort. Sérieusement, je pense que le gros du scénario est décrit dans le résumé du film. Non, ici c'est la forme et l'ambiance qui priment. L'ensemble va donc diviser. Pour ma part, je dois dire que le film est parvenu à m'hypnotiser ! La photographie est lumineuse et chaleureuse. Les plans évoquent régulièrement la peinture du début du 20ème siècle (époque à laquelle se déroule le film). Le montage sonore est aux petits oignons, insistant sur les cuissons et les textures. La mise en scène découpe parfaitement la préparation et la dégustation des plats, allant du plan séquence, au montage avec les plans serrés qui vont bien. C'est bien simple, je n'avais qu'une seule envie : m'asseoir à côté des personnages, et déguster avec eux ! Et pourtant j'avais bien mangé avant de voir le film... C'est la première fois qu'un long-métrage me met autant l'eau à la bouche. Carré de veau, vol-au-vent, turbot, pot-au-feu, omelette norvégienne, vous en aurez plein les mirettes et les papilles ! J'imagine les conditions de tournage (odeurs, saveurs, cuissons) qui ont du faire saliver l'équipe de tournage. Je ne m'étonne pas que la France a sélectionné cette œuvre pour concourir à l'oscar 2024 du meilleur film en langue étrangère. Certes, c'est un peu nombriliste, voire pompeux dans certains dialogues. Certes, cela ne vaut pas "Anatomie d'une Chute" (dans un tout autre registre). Mais "La Passion de Dodin Bouffant" vend dans le fond comme la forme la gastronomie française et l'art de vivre associé : des plats de qualité, cuisiné avec amour et savoir faire des passionnés.
Parlons cinéma, remplacer les plans contre plans par des va et vient latéraux, Bertolucci le faisait déjà dans son premier film. Non rien d’original, mais belles images. Quant aux comédiens si Magimel est toujours remarquable, elle malgré les efforts faits pour montrer su ‘elle cuisine, elle montre. Mais si on s’intéresse à la cuisine : quel régal. Ah! La confection du premier menu. On salive, on déguste. Très riche aussi les références à l’histoire de la gastronomie. On s’aperçoit que la cuisine « bourgeoise « dans son excellence n’est pas si éloignée de la cuisine contemporaine. Bon l’histoire sentimentale…. Bof