"La Passion de Dodin Bouffant", réalisé par Trần Anh Hùng, est une adaptation cinématographique du roman suisse de Marcel Rouff. Présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2023, ce film a reçu le prix de la mise en scène, reconnaissant ainsi le talent du réalisateur pour sa capacité à créer une atmosphère riche et immersive.
Le film, se déroulant dans la France du 19e siècle, raconte l'histoire de la relation complexe entre le gastronome Dodin, interprété avec brio par Benoît Magimel, et sa cuisinière Eugénie, jouée par la talentueuse Juliette Binoche. La passion partagée pour la cuisine et les plats délicats crée une dynamique fascinante entre les deux personnages principaux, enrichie par des performances d'acteurs convaincantes et nuancées.
La direction artistique, sous la supervision de Tran Nu Yên-Khê, est remarquable, recréant avec précision l'ambiance et l'esthétique du 19e siècle. Les décors et les costumes sont soignés et contribuent à l'immersion du spectateur dans l'époque. La photographie de Jonathan Ricquebourg est un autre point fort du film, capturant les détails et les couleurs de chaque scène avec une élégance certaine.
Cependant, le film n'est pas exempt de défauts. Bien que la relation entre Dodin et Eugénie soit le cœur du récit, le film peine parfois à maintenir un rythme constant, entraînant quelques longueurs qui peuvent perdre l'attention du spectateur. spoiler: De plus, l'amalgame des relations dans le scénario, entre Dodin et Eugénie, puis Dodin et Adèle, manque parfois de clarté et peut laisser le public confus sur les motivations et les évolutions des personnages.
La bande sonore, bien que discrète, s'harmonise bien avec le ton du film, soulignant les moments clés sans jamais dominer le récit. L'utilisation de la musique est subtile et efficace, contribuant à l'atmosphère générale du film.
En conclusion, "La Passion de Dodin Bouffant" est un film visuellement magnifique et bien interprété, qui offre un regard fascinant sur l'amour et la gastronomie. Si le rythme inégal et certains choix narratifs peuvent freiner son impact, le film reste une expérience cinématographique agréable et enrichissante, témoignant du savoir-faire de Trần Anh Hùng en tant que réalisateur.
Un voyage bien mené dans le XIXe siècle par les décors et les costumes. Mais où est la passion? Des précieux plutôt ridicules qui commentent des plats élaborés â partir de mets précieux avec une suffisance et un pédantisme de personnes ne goûtant que leur plaisir de s écouter. Même la passion amoureuse sonne très platement entre la gracieuse Eugénie et Dodin qui bouffe.... Je reste sur ma faim
Titre : "Sans Relief Cinématographique : Le Vide d'un Film Léthargique"
Introduction : Ce film, naviguant entre lenteur, désintérêt et manque total d'engagement narratif, équivaut à une sieste. Pour les amateurs d'action, d'intrigue ou d'émotion, mieux vaut chercher ailleurs.
Développement : Dès les premières minutes, il devient évident que ce film ne cherche guère à captiver. Les scènes s'étirent sans but, rappelant un chewing-gum usé, et les personnages, dépourvus de profondeur, errent dans un univers ennuyeux. Encore l'ego français qui pense que la cuisine française mérite d'être racontée avec de dialogues et commentaires, qu'elle suffit à elle même.
Conclusion : Difficile d'imaginer qui pourrait trouver du plaisir dans cette lenteur délibérée. Les cinéphiles en quête d'une expérience mémorable feraient bien de passer leur chemin. Ayant partie avant la fin, il reste incertain si une tournure miraculeuse aurait pu sauver ce film vide de sens.
Superbes images, de vrais tableaux impressionnistes, un régal pour les yeux. Une indigestion de remue casseroles interminable et fastidieux, quel ennui. Quant au prix de la mise en scène obtenu à Cannes, j'ignore où il se cache : des travelings à n'en plus finir et pas grand chose d'autre. Juliette Binoche ne s'en sort pas mal, les robes d'époque lui vont à ravir. Benoît Maginel est un trop coincé dans sa redingote. Dommage.
Voilà un très beau film qui se déguste avec les yeux. Magimel et Binoche y forment un duo exquis, couple très attachant qui s'aiment et s'animent autour de la bonne gastronomie française. Leur complicité est criante, bien que subtile, délicate, surprenante comme un bon plat de grand restaurant. Très jolie photographie, dialogues ciselés, acteurs au diapason. Ce film régale dans tous les sens du terme.
Long et lent Bon, on salive...mais ça n'avance pas Il ne se passe rien Alors que dans une cuisine, ça crie, ça court... Et on ne comprends pas pourquoi et surtout pour qui cuisiner autant ? Vide...
Lent très lent, de la bouffe pendant 15 mns au départ puis une histoire mal ficelée jouée par une Binoche bridée peu intéressante et unnMagimel physiquement destroy et qu'on a du mal à suivre. Je n'y ai pas vu la passion
J'en sors... film d'un ennui profond, impossible de rentrer dans l'histoire... partie avant la fin, en fait je ne vois pas à quoi sert ce film ni où est l'intérêt.... j'ai tout de même tenue 1h30 en me disant que l'intérêt allait venir... eh bien non
Dans ce film culinaire dont l’action est sensée se dérouler aux environs de 1885, le langage et les attitudes semblent curieusement bien actuels. Par ailleurs, on peut relever qu’elle se passe (l’action) dans un cadre où les domestiques ont toujours le sourire (il faut reconnaître qu’ils ont la chance de déguster les mêmes plats que le richissime Maître de maison et ça aide probablement…). Ou encore que les nombreux foyers sont toujours parfaitement alimentés en combustible sans que jamais personne ne les entretienne. Ou bien que le nettoyage des cuisines comme de l’ensemble du château se réalise sans personnel de maison assigné à ces tâches, quelle chance ! Sans oublier la culture scientifique innée des métayers qui force le respect et le fait que l’on dorme totalement nue dans sa chambre de bonne. Bref, il s’agit d’une fable dans laquelle Benoît MAGIMEL exploite tout son talent pour faire comprendre au spectateur l’admiration que son personnage voue à sa cuisinière. Ravie de ce témoignage d’affection, cette dernière lui fait parfois partager son lit mais, bien entendu, sans qu’aucun rapport de domination ne conduise à ce rapprochement. A part ces détails, on peut penser que Pierre GAGNAIRE a donné les conseils qui vont bien pour que l’action paraisse réaliste mais je suis, malheureusement, bien incapable d’en juger. Par contre, il est incontestable que l’on sort de la projection avec une faim de loup et donc que le but de l'auteur est parfaitement atteint…
La passion de Dodin Bouffant, j'ai beaucoup aimé, tout est beau, Tran Han Hùng a une fois de plus réalisé un chef d'œuvre , prise de vue magnifique, dialogue bien choisi qui laisse le temps d'apprécier , de sentir, emportée dans cette magnifique valse j'y suis bien! Et cette passion partagée pour la vraie cuisine, cet amour tendre et respectueux entre Dodin et Eugénie , quel enchantement. La décoration faite par l'épouse du réalisateur YênKhê TRAN est splendide, j'ai remarqué entre autre les bouquets de fleurs, tout est dans la finesse. Bravo aux acteurs excellents, Benoît MAGIMEL, Juliette BINOCHE et j'ai découvert Bonnie ,Pauline dans le film, qui m'a profondément émue, quel talent ! une grande actrice est née qui va faire beaucoup parler d'elle, bravo! Tous les acteurs choisis sont excellents. Je recommande ce film, vraiment.
c est beau, c est bien fait , une reconstruction parfaite d une cuisine de cette époque..bref un documentaire pour arte...à part ça...en s ennuie le ventre plein
C'est du suicide d'aller aux Oscars avec un film pareil... La première demi-heure régale, avec des gros plans sur les gestes des cuisiniers à l'œuvre pour préparer un festin. On en a l'eau à la bouche. Pour le reste le film est sans surprise et manque de rythme avec un scénario paresseux.
Une œuvre finement ciselée comme un hommage à la gastronomie. La photographie est magnifique, les décors raffinés et soignés. Une atmosphère en cuisine calme (ce qui est rarement le cas dans les films) et apaisée. Une lenteur dans les gestes. Un moment où l'on se pose pour savourer. On envie les convives ! Très beau film.