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Manuèle L
4 abonnés
40 critiques
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2,5
Publiée le 27 novembre 2023
Ce film n'est ni bon ni mauvais mais lent De jolies images, de bons sentiments mais le sujet aurait pu être enjoué et dynamique Je me suis ennuyée et c'est dommage Les images sont belles
Il faut reconnaître que la photographie est magnifique, la préparation des plats donne très envie d'y gouter. La mise en scène parvient sans peine à donner du rythme aux nombreuses scènes de tambouille. Tout cela suffit-il à faire un film qui tient la route sur 2h14 ? Vraiment non, tant l'absence d'enjeu dramatique spoiler: avant la mort d'Eugénie, dans le dernier tiers du film rend cette histoire soporifique, tel un repas dominical interminable qui appelle la sieste.
Ce film se résume à filmer un couple de cuisiniers qui mijotent des plats avec passion . A part ça rien de concret ni d'original.. Conclusion: ensemble terriblement ennuyeux avec un petit sentiment de gène dans la mesure où cette oeuvre va représenter le cinéma Français aux prestigieux Oscars.
que c'est inintéressant ! pourtant, j'aime manger ! 70% du temps, ils font la cuisine 20%, ils mangent, surtout la gamine, elle ne fait que ça ; la vie des apprenties était cool en 1885 prévoir quand même de manger avant
Tout le film consiste à voir préparer des plats de cuisine élaborée et à voir des gens déguster ces plats. Très peu de paroles et aucune action. Au bout de 1/4h on s'ennuie tellement que j'ai régulièrement dormi par épisodes jusqu'à la fin du film. Film très ennuyeux, à éviter.
J'ai beau aimé les 2 personnages principaux, énormes acteurs confirmés, la bonne cuisine, avec de merveilleux produits et leur mise en valeur, couleur, saveur, présentation, dressage, des décors reposants, cette romance historique de plus de deux heures , finit par trainer en longueur, par répétions inutiles de scènes bien filmées, avec de jolies couleurs, de belles vaisselles et tout le nécessaire en cuisine, c'est long, long, long. Etait ce nécessaire ? Tellement dommage pour ces deux magnifiques acteurs, s'étant si bien trouvés....au talent certain. Eugénie ( Juliette Binoche ) toujours dans la douceur, la retenue, la dévotion à Dodin Bouffant est troublante, tandis que Benoit Magimel se révèle un poil prétentieux , même si la séduction fait son oeuvre dans un savant mélange d'érotisme gustatif et de romance décalée. Un tantinet vieillot et surfait....!!**
En se rendant dans un restaurant étoilé, on accepte que le rythme du service soit lent, que les plats soient préparés avec ferveur (idéalement avec vue sur la cuisine) et que le chef ait sa vision des choses et nous l’impose savamment. Afin de totalement savourer les plats, on met de côté le téléphone et on ne parle pas lorsque l’on déguste les mets. C’est exactement l’état d’esprit qu’il faut pour savourer « La Passion de Dodin Bouffant », un film certes roboratif mais aussi délicat et savoureux. Pourtant le restaurant semble académique, le menu a déjà été fortement critiqué et certains s’étonnent qu’il ait reçu une étoile (prix de la mise en scène à Cannes). L’histoire est simple et franche comme un produit local, l’assemblage des éléments est parfait. Que ce soit le château, son jardin, les costumes, les mobiliers, les ustensiles de cuisine, tout se tient et livre un cachet savoureux de la belle époque. Le tout est mis en lumière chaudes de la plus belle des façons, telle une nature morte de maitre, de quoi mettre en avant chaque plat, de sa préparation à son fumet et la façon de le savourer accompagné d’un excellent vin. Dans cette quête des saveurs, des mélanges audacieux et l’immense plaisir de découvrir un nouveau met, la nonchalance est un art, on se tait pour savourer les mets puis ils sont commentés avec ferveur et bons mots. Qu’il est divin de nourrir le corps et l’esprit tout en se régalant la rétine. Attention, vos papilles vont saliver et votre ventre va gargouiller. Le festin du chef Tran Anh Hung est épicurien et romantique, il se savoure avec douceur. Servi par Juliette Binoche et Benoît Magimel qui sont succulents, qu’il est beau et bon cet art culinaire Français. Filmé de main de maitre avec une seule caméra (si si !), la mise en scène est impériale. Presque un huis clos en cuisine. On finit en beauté, car tout bon repas serait gâché sans un final de toute beauté. Un conseil, allez-voir ce film le matin et ensuite allez dans un excellent restaurant !
Un conseil ne pas aller voir ce long métrage avant de manger, vous risquez d’avoir faim ! Une démonstration magistrale culinaire et de l’art de la gastronomie avec beaucoup de détails. Passionnant par moment, un film esthétique et bien filmé, avec un Benoit Magimel dans toute sa splendeur, mais Juliette Binoche un peu fade et comme à son habitude tristounette. Parfois lent, surtout à la fin, on aime la passion culinaire l’art de recevoir et de cuisiner, moins la lenteur par moment qui gagne la fin du film: la fin laisse sur sa faim !
24 ans après "Les enfants du siècle" Benoit Magimel et Juliette Binoche se retrouvent dans ce film, qui a été choisi pour représenter l'Hexagone au Prochains Oscars. Je suis très surpris d'un tel choix, selon moi, "l'Anatomie d'une chute" de Justine Thiriet aurait nettement eu ses chances. Un film qui parfois dans sa composition fait très "Vieille France"... Quand on sort de la salle de cinéma, on a cette impression amère, qu'on est passé à coté de quelque chose de Grandiose. Je ne suis même pas sûr que ce film est sélectionnable, dans la (short-list des 15), en vue d'une Nomination définitive, dans la catégorie Meilleur Film International. On verra ce que les Membres de l'Académie décideront en Janvier Prochain.
Joli film, assez audacieux de par le choix de dialogues très rares, les scènes sont surtout contemplatives notamment lors des préparations en cuisine. Je n'ai pas trouvé le film incroyable mais je me suis laissé emballer par l'enthousiasme des personnages avec Benoît Magimel et surtout Juliette Binoche, tres bons dans ce film. J'ai apprécier suivre leur romance polie et leur complicité, au final je n'ai pas vu le temps passé
Le ton ampoulé utilisé par Magimel pour décrire de grands plats en cuisine me donne une mauvaise image de la gastronomie, alors que je l’adore. Très décevant donc, on peut parler de grands mets avec plein de poésie, de sensibilité, là, ce n’est que pédanterie
La passion de Dodin est un film très alléchant 😍. Juliette Binoche et Benoît Magimel forment un couple tendre et passionné. Petit conseil : à aller voir après un repas ! Très joli film
A plusieurs égards, "La Passion de Dodin Bouffant" m'a fait penser à "Pacifiction", sorti l'année précédente. Même acteur principal. Une durée étirée (oserai-je dire déraisonnable ?) et un rythme lentissime. Une intrigue très limitée. Et un vrai sens de la mise en scène. "La Passion de Dodin Bouffant", c'est donc du cinéma sensoriel, où ce n'est clairement pas le récit qui ressort. Sérieusement, je pense que le gros du scénario est décrit dans le résumé du film. Non, ici c'est la forme et l'ambiance qui priment. L'ensemble va donc diviser. Pour ma part, je dois dire que le film est parvenu à m'hypnotiser ! La photographie est lumineuse et chaleureuse. Les plans évoquent régulièrement la peinture du début du 20ème siècle (époque à laquelle se déroule le film). Le montage sonore est aux petits oignons, insistant sur les cuissons et les textures. La mise en scène découpe parfaitement la préparation et la dégustation des plats, allant du plan séquence, au montage avec les plans serrés qui vont bien. C'est bien simple, je n'avais qu'une seule envie : m'asseoir à côté des personnages, et déguster avec eux ! Et pourtant j'avais bien mangé avant de voir le film... C'est la première fois qu'un long-métrage me met autant l'eau à la bouche. Carré de veau, vol-au-vent, turbot, pot-au-feu, omelette norvégienne, vous en aurez plein les mirettes et les papilles ! J'imagine les conditions de tournage (odeurs, saveurs, cuissons) qui ont du faire saliver l'équipe de tournage. Je ne m'étonne pas que la France a sélectionné cette œuvre pour concourir à l'oscar 2024 du meilleur film en langue étrangère. Certes, c'est un peu nombriliste, voire pompeux dans certains dialogues. Certes, cela ne vaut pas "Anatomie d'une Chute" (dans un tout autre registre). Mais "La Passion de Dodin Bouffant" vend dans le fond comme la forme la gastronomie française et l'art de vivre associé : des plats de qualité, cuisiné avec amour et savoir faire des passionnés.