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Heptoila
2 abonnés
21 critiques
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4,0
Publiée le 3 juillet 2024
En douceur on est pris dans la tourmente de l’histoire du personnage qui est aussi la notre En résonance avec la situation actuelle où chacun se méfie de l’autre sans le connaître Les acteurs sont justes sans jamais paraître pathétiques Un très beau 1er film
Un film d'espionnage sensoriel virtuose : scotchant ! La scène du restaurant restera une scène d'anthologie : un futur classique j'en suis sure ! Adam Bessa : révélation de l'année
Un film qui ne ressemble à aucun autre. Thriller d'espionnage, oui mais à bas bruit et sans sensationnalisme. Un titre qui renvoie autant à l'état des personnes sortis des prisons et ayant survécu aux tortures mais également les bourreaux qui essayent de se cacher parmi les vivants. C 'est magistralement réalisé, les deux acteurs vus pour l'un dans le film tunisien "Harka" et l'autre dans la "conspiration du Caire" sont tout simplement excellents. Un de ces films qui au delà de son propos raccrochés à un espace temps touche à l'universel
Thriller inspiré de faits réels d'une très grande maitrise. Au delà de l’histoire passionnante de cette traque, ce film d'espionnage est d’une virtuosité rare tant il met tous nos sens en éveil afin de nous faire comprendre au mieux ce que ressent le personnage principal. Scotchant !
Attention grand film d'espionnage. Hamid traque son bourreau alors qu'il n'a jamais vu son visage, il doit se fier à son ouïe et son odorat pour le retrouver. Un thriller sensoriel qui avec pourtant pas grand chose réussit à maintenir la pression du premier plan jusqu'au dernier. Une réussite époustouflante pour un premier film habité.
Une traque prenante, intense, de bout en bout. Difficile de décrocher. J'ai aussi été prise par le son, les sensations, c'est tellement rare. Et enfin un acteur magnétique, d'une puissance absolue.
De tension, il en est constamment question dans Les Fantômes, avec son héros syrien, survivant et exilé, aux prises avec un deuil personnel et un désir de vengeance qui rejoint une quête collective de victimes traumatisées. Mais cette tension ne se matérialise non pas par la violence mais par des états d'âme difficiles à maîtriser, pour une traque à l'encontre d'un bourreau en fuite. Il n'est pas interdit de penser aux rares films d'espionnage français, comme Les Patriotes de Eric Rochant, avec un côté implacable et une sorte de sécheresse de ton qui n'autorise l'émotion qu'à quelques moments-clés, bien entendu liés à la psychologie, fragile malgré les apparences, des bons de l'histoire. Ce qui est le plus marquant, dans Les Fantômes est l"évocation de l'horreur des tortures, non par des images de flashbacks signifiants, mais par des éléments sonores, le procédé s'étendant même à l'organisation et à la logistique de la traque aux monstres. Les Fantômes est un thriller spécial, original sur le fond, avec son immédiateté historique, mais aussi sur la forme, qui ne tutoie certes pas la perfection, mais qui a le mérite de choisir une ligne narrative et de s'y tenir, avec en sus une superbe conclusion,qui remet la balle au centre sur les éternelles questions de la vengeance et de la justice.
Vu en avant première, excellent premier film, une intrigue passionnante issu d’une histoire vrai. Le film est porté par une prestation incroyable de la part d’Adam Bessa tout en finesse et en justesse. Je ne peux que vous recommander de voir ce film !
C'est avec sa grande expérience de preneur d'image un peu partout dans le monde et de documentariste que Jonathan Millet s'est lancé dans la réalisation de son premier long métrage de fiction. Ayant vécu à Alep il y a une vingtaine d'années et ayant conservé des liens d'amitié avec de nombreux syriens, il a en quelque sorte vécu par procuration la révolution syrienne qui a débuté en mars 2011, recevant régulièrement des photos et des vidéos envoyées par des amis. Un pourcentage important de la population syrienne ayant choisi l'exil à l'étranger, qui en Turquie, qui en Allemagne, il a suivi avec attention l'exil de certains de ces amis. Et puis, un jour, il a entendu parler des cellules secrètes, des réseaux souterrains qui se sont constitués pour traquer en Europe les criminels de guerre syriens "réfugiés" sous de fausses identités. Raconter dans un documentaire une histoire se déroulant au sein d'un tel réseau n'était pas inimaginable mais il a semblé à Jonathan Millet que la fiction était beaucoup plus adaptée pour raconter le réel de façon précise et exhaustive. Bien entendu, en bon documentariste, il a passé beaucoup de temps à se documenter sur ces cellules, sur la façon dont se déroulait les filatures, à rencontrer et interroger certains de leurs membres. Il a pu ainsi "construire" ses personnages, côté "chasseurs" et côté "chassés", et leur faire adopter des comportements, leur faire entreprendre des actions qui soient dans le concret. Voir la suite de la critique sur https://www.critique-film.fr/critique-express-les-fantomes/ Film vu au festival de Cannes
Choisi comme film d'ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes, Les Fantômes a joué le même rôle lors de la reprise de la Semaine de la Critique 2024 à la Cinémathèque française, du 5 au 10 juin. Un film intense, avec un véritable twist, alors que les deux hommes se retrouvent à partager la même table le temps d'un déjeuner ! À ce moment, la tension est réellement palpable. C'est aussi là que notre attention est captée pour de bon.
Un film de traque, où un homme victime du régime syrien suit son tortionnaire d’un peu trop près. Douleur de la guerre, des familles brisées et de l’exile en Europe. Magnifique
Vu en avant première à Cannes, on reconnaît le style documentaire du réalisateur Jonathan Millet, qui pour son premier long métrage choisit un sujet assez lourd. L acteur principal est assez bluffant, le parti pris du réel pour ce qui est du choix de langue, la musique etc ... une reussite! . Je mettrai un bémol sur la noirceur du sujet qui a mon goût aurait pu/du être davantage poussée. Le sujet est lourd et violent pour autant on a aucune violence ( un peu de pression), ce m a manqué, pour être plongé à 100% dans le film.