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Pascal
152 abonnés
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3,0
Publiée le 4 juillet 2024
Un membre d'un groupe de syriens qui traquent des tortionnaires du régime cachés sous le statut de réfugié en Europe, tente d'identifier un d'entre eux qui vit en Allemagne.
Le scénario trouve des points de convergence thématique avec " la jeune fille et la mort" (1989) de Roman Polanski, " la boîte à musique" (1994) de Costa Gavras et " incendies" (2011) de Denys Villeneuve ".
La vengeance peut elle guérir du trauma ? c'est la question ( selon moi) première que pose " les fantômes " film français dont la plupart des scènes sont parlées en arabe.
Au plan formel " les fantômes " présente une première demi-heure réussie, mais tourne trop vite en rond en raison d'un scénario qui manque trop d'inventivité une fois exposé le principe de départ.
La scène de confrontation ( point d'orgue de " les fantômes" ) n'est de surcroît pas très réussie.
Ceci dit, le titre mérite le coup d'oeil, mais comporte trop de défauts pour accéder au rang des films de référence sur le sujet ( de mon point de vue).
Les trois opus précités me semblent d'un standard bien supérieur. Quant au statut de "Thriller de l'année " que j' ai pu lire dans la presse, c'est très exagéré.
C'est lent, sans aucune tension, sans aucune émotion. Absolument pas le thriller annoncé. Une fois de plus, on confond le sujet et le film. Le sujet mérite toute notre attention. Le film passe complètement à côté. Et la Semaine de la Critique se donne bonne conscience en en faisant son film d'ouverture.
Un film d'espionnage à contre emploi qui n'arrive pas à convaincre malgré de bonnes idées. Venu du documentaire Millet ne trouve pas le bon ton pour passionner son public.
Les acteurs jouent mal. On s'ennuie ferme. Les effets sont grossiers et appuyés. Aucune émotion ne se dégage de ce film. Pourquoi autant de critiques elogieuses et trompeuses ?
Choisi comme film d'ouverture de la Semaine de la Critique à Cannes, Les Fantômes a joué le même rôle lors de la reprise de la Semaine de la Critique 2024 à la Cinémathèque française, du 5 au 10 juin. Un film intense, avec un véritable twist, alors que les deux hommes se retrouvent à partager la même table le temps d'un déjeuner ! À ce moment, la tension est réellement palpable. C'est aussi là que notre attention est captée pour de bon.
Adam Bessa est un acteur absolument fabuleux. Il faut vraiment que le monde du cinéma se penche sur lui. Un film éprouvant pour les sentiments et une bande son extrêmement importante. Le film ne nous lâche pas après la sortie de la salle.
Le film est décevant dans le sens où l'on s'attendait à une chasse au tortionnaire trépidante. Au lieu de tout cela, nous avons une chasse dont la minutie était prévisible mais pas autant avec l'œil collé au microscope de la filature. Or, pour nous décoller l'œil de ce microscope, Jonathan Millet, nous sert quelques scènes de l'intimité du "stalker". Mais pas suffisamment pour nous sortir de l'ennui. L'approche filmique de Millet, habitué au documentaire, s'avère un choix finalement peu heureux. Il nous plonge dans une enquête apathique, nous focalisant sur les motivations des "stalkers" en laissant totalement dans l'obscurité les raisons qui auraient amenées les bourreaux du régime syrien à les persécuter. Millet trahit d'ailleurs sa propre approche documentariste. Il annonce, d'emblée, que son intrigue est "basée sur des faits réels", or il ne donne aucune précision sur la tournure juridique qu'a pris l'affaire.
Tournée comme un véritable film d'espionnage, Les Fantômes nous surprend sans cesse, que ce soit par son écriture, sa mise en scène efficace et surtout le jeu impérial de ses acteurs. On est totalement plongé dans cette enquête avec Hamid, interprété par le talentueux Adam Bessa, et qui nous bouleverse sans cesse dans sa quête de justice et de vérité.
Très intéressant premier long-métrage de fiction de Jonathan Millet , tourné en parti à Strasbourg , qui réalise là un thriller d’espionnage sensoriel et saisissant qui rentre de plein fouet dans l'histoire récente de la guerre en Syrie ! A travers un climat de suspense et de paranoïa l'acteur Franco-Tunisien Adam Bessa est là magnétique dans son rôle !
Une filature qui tient en haleine du début à la fin du film.Une fenêtre ouverte sur les horreurs subies par les prisonniers d'un centre de détention syrien et la poursuite des bourreaux par un groupe de syriens en Europe.Un film comme on en voit peu .